On donne le texte suivant extrait de l'essai De l'éducation des femmes de Pierre Choderlos de Laclos :
Nous connaissons deux sortes de parures ; l'une, qui consiste à tenir le corps dans l'état de perfection dont il est susceptible ; l'autre, à tirer le parti le plus avantageux des vêtements ou ornements dont le besoin, le caprice ou la raison ont consacré l'usage. Quoique la parure soit soumise encore à plus de variations que la beauté, dont elle est en quelque sorte le complément, elle a cependant quelques règles générales qui peuvent convenir à tous les peuples et s'adapter à tous les habillements. La parure est non seulement l'art de tirer parti des dons de la nature, mais encore celui de leur prêter les charmes de l'imagination. Considérée sous ce point de vue, elle devient un stimulant de la volupté, et nous ne la croyons pas indigne de fixer l'attention même des philosophes, puisqu'elle sert au bonheur de l'homme, en concourant à ses plaisirs.
Quelle est la thèse défendue dans le texte ?
Quels sont les arguments avancés par le texte ?