Répondre aux questions suivantes à partir des documents proposés et des connaissances.
Bordeaux, un grand port de commerce au XVIIIe siècle
D'après les archives départementales des Alpes-Maritimes
« Au début du XVIIIe siècle, Bordeaux devient une ville riche, dont la population augmente, grâce à son commerce maritime. Ce commerce consiste à faire partir des navires aux Antilles pour approvisionner les îles en denrées alimentaires et en produits manufacturés, et à revenir à Bordeaux avec les productions coloniales : le café, le cacao, l'or […] qui étaient réexportées vers les pays d'Europe.
Au milieu du XVIIIe siècle, la demande pour certaines denrées, comme le sucre, augmente considérablement. Il faut donc augmenter la production dans les Antilles : c'est notamment pour cela que le port de Bordeaux s'engage dans le commerce négrier. Bordeaux développe cette activité très rapidement, au point de devenir le second port négrier français, après Nantes, vers la fin du siècle. »
Joseph Vernet, 1754, © Musée de la marine
Le commerce de Charles Luce, négociant, de 1742 à 1753
D'après les archives départementales des Alpes-Maritimes
« Charles Luce fait aussi beaucoup de commerce avec les ports italiens. Des productions du Levant (d'Orient) passent par l'Italie puis sont acheminées à Marseille. C'est avec les ports du Levant que Charles Luce commerce le plus. De nombreux ports de Méditerranée orientale sont en liaison avec Marseille, Salonique (Grèce) ou Alexandrie (Égypte) par exemple. Luce fait importer (acheter) du coton, des tissus, du thé, du café, des épices, puis il revend des produits fabriqués dans des manufactures (des draps par exemple). La fin du XVIIIe siècle est également marquée par l'essor du commerce avec les Antilles. Charles Luce importe du café, du coton, du sucre. »
Que représente le tableau de Joseph Vernet ?
Le tableau de Joseph Vernet représente un port de commerce du XVIIIe siècle.
Compléter la phrase suivante en choisissant la proposition qui convient.
Vrai ou faux ? Dans le document 2, Charles Luce est un navigateur explorateur.
Faux. Charles Luce est un négociant.
Compléter la phrase suivante en choisissant la proposition qui convient.
Quand les marchands bordelais s'engagent-ils dans le commerce triangulaire ?
Les marchands bordelais s'engagent dans le commerce triangulaire au milieu du XVIIIe siècle car ils ont besoin des esclaves comme main-d'œuvre.
Vrai ou faux ? Au XVIIIe siècle, les marchands bordelais vont d'abord en Afrique, pour y prendre des esclaves et les amener aux Antilles.
Vrai ou faux ? Au XVIIIe siècle, les navires qui reviennent d'Afrique n'apportent que des esclaves.
Faux. Au XVIIIe siècle, les navires qui reviennent d'Afrique rapportent aussi des produits exotiques, qui sont vendus en Europe.
Quels marchands font du commerce en priorité avec les ports de la Méditerranée et du Levant au cours du XVIIIe siècle ?
Les marchands de Marseille font du commerce en priorité avec les ports de la Méditerranée et du Levant (Asie) au cours du XVIIIe siècle.
Compléter la phrase suivante en choisissant la proposition qui convient.
Dès le début du XVIIIe siècle, Bordeaux fait du commerce avec les Antilles. Au milieu du XVIIIe siècle, le port se lance dans le commerce triangulaire avec l'Afrique et les Antilles car la demande pour les denrées produites dans les Antilles augmente et il faut plus de main-d'œuvre. Les marchands bordelais vont d'abord en Afrique, pour y prendre des esclaves et les amener aux Antilles. Les navires des marchands bordelais rapportent des produits exotiques, qui sont vendus en Europe.
Au début du XVIIIe siècle, Marseille fait du commerce surtout avec les ports de la Méditerranée (Italie, Grèce) ou d'Asie (le Levant). Les marchands marseillais participent peu au commerce triangulaire, mais ce commerce prend une part plus importante à la fin du XVIIIe siècle.