Que désignent les obligations « parfaites » ?
Les obligations « parfaites » sont des obligations assorties de contraintes, de sanctions. Ainsi, un homme doit payer ses impôts, sinon il est puni par la loi. Les obligations « imparfaites » sont non garanties par la loi, ou prescrites. Ainsi, une dette peut s'éteindre si elle n'est pas réclamée.
Que désigne le devoir « imparfait » ?
Le « devoir imparfait » est seulement moral, comme veiller au bonheur des autres. Le « devoir parfait » est seulement juridique, comme payer ses dettes déclarées.
Quel philosophe rejette les morales d'autorité ?
C'est Emmanuel Kant qui rejette les morales d'autorité.
Les morales d'autorité correspondent aux morales dans lesquelles l'individu trouve la règle de son action à l'extérieur de lui-même : dans les commandements divins ou les règles sociales.
Comment appelle-t-on l'impératif qui ne vaut que sous la condition d'une certaine hypothèse, et prend la forme suivante : « si l'on veut telle [hypothèse], alors il faut tel [impératif] » ?
On appelle impératif hypothétique l'impératif qui ne vaut que sous la condition d'une certaine hypothèse, et prend la forme suivante : « si l'on veut telle [hypothèse], alors il faut tel [impératif] ».
L'impératif catégorique est un concept de la philosophie d'Emmanuel Kant qui correspond à ce qui doit être fait inconditionnellement et sans autre justification ou intérêt. Seules les actions qui suivent ce principe sont moralement bonnes.
Qui est à l'origine des trois formulations de l'impératif catégorique ?
C'est Emmanuel Kant qui est à l'origine des trois formulations de l'impératif catégorique.
Elles permettent notamment d'affirmer qu'une action est morale si elle peut être universalisée et si elle respecte tous les êtres humains.
Quelles sont les trois formulations de l'impératif catégorique ?
Les trois formulations de l'impératif catégorique sont les suivantes :
- L'action de l'homme doit pouvoir devenir universelle.
- L'être humain doit être respecté de façon absolue.
- L'homme se donne à lui-même la loi de la morale.
Quel philosophe pointe l'inefficacité de ce qu'il nomme « la belle âme » ?
C'est le philosophe Hegel qui pointe l'inefficacité de ce qu'il nomme « la belle âme » : la bonne conscience qui, refusant de s'engager dans le monde, se renferme sur son intériorité.
Selon le philosophe anglais John Stuart Mill, quel élément détermine la moralité de l'action ?
Selon le philosophe anglais John Stuart Mill, ce n'est pas l'intention qui détermine la moralité de l'action, mais ses conséquences.
Mill souligne que ce qui pousse l'individu à agir, ce n'est pas le sentiment pur du devoir, mais une foule de facteurs, que les utilitaristes se proposent de rassembler sous le terme d'« intérêt ».
Dans la philosophie utilitariste, quel élément détermine la moralité de l'action ?
La philosophie utilitariste estime qu'une action est morale si elle est utile pour le plus grand nombre : c'est le principe d'utilité.
Qui utilise pour la première fois l'expression « banalité du mal » ?
C'est Hannah Arendt qui utilise pour la première fois l'expression « banalité du mal », après sa participation au procès d'Adolf Eichmann, un responsable nazi jugé en avril 1961 à Jérusalem. Arendt présente une nouvelle approche du mal, qui choque à l'époque et continue de faire polémique.