Sommaire
IGénéralitésIILes subordonnées relativesIIILes subordonnées conjonctivesALes subordonnées conjonctives complétivesBLes subordonnées conjonctives circonstanciellesIVLes subordonnées interrogatives indirectesGénéralités
Proposition subordonnée
Une proposition subordonnée est une proposition qui dépend d'une autre proposition sans laquelle elle ne peut exister.
Les feuilles tombent parce que l'automne arrive.
Dans la phrase précédente, "parce que l'automne arrive" est une proposition subordonnée. Elle dépend de la proposition principale "les feuilles tombent" sans laquelle elle n'aurait aucun sens.
Les subordonnées relatives
Proposition relative
Une proposition relative est une proposition introduite par un pronom relatif. Elle complète l'antécédent du pronom relatif : c'est sa fonction.
J'ai apporté des fleurs que j'ai cueillies dans notre jardin.
Dans l'exemple précédent, "que j'ai cueillies dans notre jardin" est la proposition relative, introduite par "que" dont elle complète l'antécédent, "fleurs".
Les subordonnées conjonctives
Proposition subordonnée conjonctive
Une proposition subordonnée conjonctive est une proposition subordonnée introduite par une conjonction de subordination : "comme", "quand", "lorsque", "quoique", "si", "puisque", "parce que", "que" et ses composés ("après que", etc.).
Elle peut être :
- Complétive
- Pure
- Circonstancielle
Les feuilles tombent quand l'automne arrive.
Dans l'exemple précédent, "quand l'automne arrive" est la proposition subordonnée conjonctive. Elle dépend de la principale "les feuilles tombent".
Les subordonnées conjonctives complétives
Proposition subordonnée conjonctive complétive
Une proposition subordonnée conjonctive complétive est une proposition introduite par "que". Elle peut être complément d'objet direct, sujet ou (plus rare) attribut du sujet de la principale.
Je crois que l'automne arrive.
Dans l'exemple précédent "que l'automne arrive" est une proposition subordonnée conjonctive, complément d'objet direct du verbe "croire". En effet, "que l'automne arrive" répond à la question : "qu'est-ce que je crois ?".
Il arrive que les feuilles tombent très tôt.
Dans l'exemple précédent "que les feuilles tombent très tôt" est une proposition subordonnée conjonctive, sujet du verbe "arriver". En effet, "il" est un faux sujet puisqu'"il arrive" est une tournure impersonnelle. C'est le fait "que les feuilles tombent très tôt" qui "arrive".
Ne pas confondre les complétives pures avec les propositions interrogatives indirectes. Les propositions subordonnées interrogatives indirectes sont également complément d'objet du verbe de la principale mais elles sont introduites par un adverbe, un pronom ou un déterminant interrogatif.
Je crois que Jacques est malade.
Je me demande si Jacques est malade.
Dans le premier exemple, "que" est une conjonction de subordination introduisant une proposition subordonnée complétive complément d'objet direct du verbe "croire".
Dans le deuxième exemple "si" est un adverbe interrogatif introduisant une proposition subordonnée interrogative indirecte.
Les subordonnées conjonctives circonstancielles
Proposition subordonnée conjonctive circonstancielle
Une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle est introduite par une conjonction de subordination et est complément circonstanciel de la proposition principale.
Les feuilles tombent parce que l'automne arrive.
Dans l'exemple précédent "parce que l'automne arrive" est une proposition subordonnée conjonctive, complément circonstanciel de cause de la proposition principale. En effet, elle est introduite par la conjonction de subordination parce que et répond à la question "pourquoi les feuilles tombent-elles ?".
Les subordonnées interrogatives indirectes
Proposition subordonnée interrogative indirecte
Une proposition subordonnée interrogative indirecte est une proposition introduite par un pronom, un déterminant ou un adverbe interrogatif. Elle est complément d'objet direct de la principale.
Les mots interrogatifs sont, entre autres :
- Qui
- Que
- Où
- Quand
- Si
- Pourquoi
Je me demande si les élèves seront attentifs.
Dans l'exemple précédent, la proposition subordonnée "si les élèves seront attentifs" est introduite par l'adverbe interrogatif "si" et est complément d'objet direct de la principale. Elle répond à la question "qu'est-ce que je me demande ?".