Sommaire
I"Que" pronom relatifII"Que" pronom interrogatif ou exclamatifIII"Que" conjonction particule du mode subjonctifIV"Que" conjonction de subordination conjonctiveADans une proposition subordonnée complétiveBDans une proposition subordonnée circonstancielleV"Que" dans la locution adverbiale "ne... que"VI"Que" élément du présentatif "c'est... que..."VII"Que" conjonction de comparaison"Que" pronom relatif
"Que" peut être employé comme pronom relatif.
Regarde les fleurs que j'ai cueillies.
Dans l'exemple précédent, "que" est un pronom relatif : il a pour antécédent "les fleurs" et est complément d'objet direct du verbe "cueillir".
"Que" pronom interrogatif ou exclamatif
"Que" peut être employé comme pronom interrogatif ou exclamatif.
Que dis-tu ?
Dans l'exemple précédent, "que" marque l'interrogation directe.
Je ne sais que te demander.
Dans l'exemple précédent, "que" marque l'interrogation indirecte.
Qu'il est sage !
Dans l'exemple précédent, "qu'" marque l'exclamation.
"Que" conjonction particule du mode subjonctif
"Que" peut être conjonction particule du mode subjonctif quand celui-ci est employé dans les propositions indépendantes.
Que les enfants aillent se promener !
Dans l'exemple précédent, "aillent" est au subjonctif présent, employé dans une indépendante pour exprimer l'ordre.
"Que" conjonction de subordination conjonctive
"Que" est la conjonction de subordination la plus fréquente.
Dans une proposition subordonnée complétive
La proposition subordonnée complétive est une proposition qui dépend d'une proposition principale. Elle a souvent un rôle de COD.
Elle peut être conjonctive. Dans ce cas, elle est introduite par une conjonction de subordination qui est souvent "que" ou "ce que".
J'aimerais que tu partes.
Dans l'exemple précédent, "que tu partes" est COD du verbe "aimer". C'est une proposition subordonnée complétive introduite par la conjonction "que".
Elle voudrait que tu l'emmènes avec toi.
Dans l'exemple précédent, "que tu l'emmènes avec toi" est COD du verbe "vouloir". C'est une proposition subordonnée complétive introduite par la conjonction "que".
Les bergers ne savent pas ce que le conseil régional a décidé pour protéger leurs troupeaux.
Dans la phrase précédente, "ce que le conseil régional a décidé pour protéger leurs troupeaux" est COD du verbe "savoir". C'est une proposition subordonnée complétive introduite par la conjonction "que".
Une proposition subordonnée complétive introduite par "que" peut avoir plusieurs fonctions dans la phrase :
- COD : Il aime qu'elle soit danseuse.
- Sujet : Que Rémy vienne m'étonnerait beaucoup.
- Sujet logique d'un verbe impersonnel : Il faut absolument que tu sois là.
- Attribut du sujet : Leur idée est que les vaches dorment dans l'étable.
- Complément d'adjectif : Elle est si heureuse que tu sois là !
- Apposition : Le président ne désire qu'une seule chose : que son peuple soit heureux.
Dans une proposition subordonnée circonstancielle
La proposition subordonnée circonstancielle dépend d'une proposition principale. Elle indique les circonstances d'une action. Elle peut être conjonctive. Dans ce cas, elle est introduite par une conjonction de subordination qui est souvent "que".
Cette poésie est si facile que je l'ai apprise en dix minutes.
Dans la phrase précédente, "que je l'ai apprise en dix minutes" est une proposition subordonnée circonstancielle qui indique la conséquence. Elle est introduite par la conjonction "que".
"Que" dans la locution adverbiale "ne... que"
"Que" peut être employé dans la locution adverbiale de négation "ne... que".
Il n'a que ses yeux pour pleurer.
Dans l'exemple précédent, "que" fait partie de la locution adverbiale de négation "n'... que".
"Que" élément du présentatif "c'est... que..."
"Que" peut être un élément du présentatif "c'est... que...".
C'est à Paris que j'habite.
Dans l'exemple précédent, "que" appartient à l'élément présentatif "c'est... que...".
"Que" conjonction de comparaison
"Que" peut être une conjonction de comparaison ou d'opposition. On l'utilise après des mots comme : "moins", "mieux", "plus", "même", "tel", "ailleurs", "plutôt".
Tu ferais mieux de travailler plutôt que de regarder la télévision.
Dans l'exemple précédent, "que" permet d'opposer deux situations, "travailler" et "regarder la télévision".
Il est moins grand que toi.
Dans l'exemple précédent, "que" permet de comparer "il" à "toi".