Répondre aux questions suivantes qui permettront de traiter le sujet : « Quel est le lien entre les flux migratoires et les inégalités de développement dans le monde ? »
Selon les Nations unies, combien de migrants y a-t-il aujourd'hui dans le monde ?
Selon les Nations unies, il y a aujourd'hui 200 millions de migrants dans le monde.
Compléter la phrase suivante en choisissant la réponse qui convient.
Vrai ou faux ? Les victimes politiques les plus nombreuses sont celles touchées par les conflits qui sévissent actuellement en Syrie, en Érythrée et en Afghanistan.
Quels sont les réfugiés victimes d'une catastrophe naturelle ?
Les réfugiés climatiques sont victimes d'une catastrophe naturelle.
Compléter la phrase suivante en choisissant la réponse qui convient.
Vrai ou faux ? Les migrants financiers fuient la pauvreté.
Faux. Les migrants économiques fuient la pauvreté.
Quel pourcentage des flux migratoires les flux régionaux représentent-ils ?
Les flux régionaux représentent 70 % des flux migratoires.
Compléter la phrase suivante en choisissant la réponse qui convient.
Vrai ou faux ? Les principales zones d'émigration sont l'Amérique centrale et du Sud, l'Afrique et l'Asie.
Quelles sont les trois principales régions d'immigration ?
L'Amérique du Nord, l'Europe et l'Asie sont les trois principales régions d'immigration.
Quelles sont les deux parties qui conviendraient le mieux à ce sujet ?
Classer chaque sous-partie dans la partie qui lui correspond.
Les migrations des réfugiés politiques sont de plus en plus nombreuses.
Les migrations des réfugiés climatiques se sont multipliées.
Les migrants économiques fuient la pauvreté.
Les flux migratoires ne se limitent pas à des départs des pays du Sud vers les pays du Nord.
Les conséquences des migrations sur les pays d'accueil créent de multiples débats.
Les conséquences des migrations sur les pays de départ sont majeures.
I - Des flux migratoires diversifiés dans le monde
II - Des effets variables sur les pays d'accueil et de départ
Selon les Nations unies, le nombre de migrants dans le monde est estimé à plus de 200 millions de personnes. Ces flux migratoires, qui ne concernent que 3 % de la population mondiale, sont en croissance rapide, leurs facteurs sont multiples : politiques, économiques, climatiques. Ils ont des effets sur les pays d'immigration comme sur les pays d'émigration.
Dans un premier temps, on étudiera les principaux flux migratoires dans le monde, leur diversité et leurs motivations. Dans un second temps, on analysera les conséquences de ces flux migratoires sur les pays d'accueil des migrants comme sur ceux de départ.
Des flux migratoires diversifiés dans le monde
Les flux migratoires sont diversifiés dans le monde. Les migrations des réfugiés politiques sont de plus en plus nombreuses. Ils sont victimes de guerres civiles ou de l'oppression de régimes totalitaires. Ces guerres civiles ont des causes variées : mouvements de contestations populaires contre un régime dictatorial qui utilise la répression policière ou militaire, rivalités ethniques, religieuses. Les victimes les plus nombreuses sont actuellement celles touchées par les conflits qui sévissent en Syrie, en Érythrée et en Afghanistan.
Les migrations des réfugiés climatiques se sont multipliées. Les réfugiés climatiques ont été victimes d'une catastrophe naturelle : séismes, inondations, tempêtes. Les inondations sont les catastrophes qui contraignent le plus de victimes à fuir, les plus nombreuses habitent en Asie (quatre réfugiés climatiques sur cinq vivent en Asie). L'ONU prévoit 250 millions de réfugiés climatiques dans le monde en 2050.
Les migrants économiques fuient la pauvreté. De nombreux migrants quittent leur pays d'origine avec l'espoir de fuir la misère et de trouver une vie matérielle meilleure dans un pays développé. Les pays émergents du Sud (Chine, Inde, Brésil) attirent aussi de plus en plus des populations qui cherchent les conditions d'une vie matérielle meilleure.
Les effets des migrations sur les pays d'accueil et de départ sont variables.
Des effets variables sur les pays d'accueil et de départ
Les flux migratoires ne se limitent pas à des départs des pays du Sud vers les pays du Nord. Plus de la moitié des migrants originaires d'un pays du Sud s'installe dans un autre pays du Sud : de nombreuses migrations de populations qui fuient la pauvreté s'arrêtent avant d'arriver dans les pays les plus riches. Les migrations Nord-Nord se multiplient : de plus en plus d'étudiants réalisent une partie de leur formation dans un pays étranger, et les pays riches favorisent l'installation de personnes très diplômées. Les migrations de proximité augmentent également, particulièrement en Afrique. Ces flux régionaux représentent désormais plus de 70 % des flux migratoires.
Les conséquences des migrations sur les pays d'accueil créent de multiples débats. L'Amérique du Nord, l'Europe et l'Asie (en particulier les pays du Golfe) sont les principales régions d'immigration. Aux États-Unis comme dans les pays de l'Union européenne la tendance est au durcissement de la politique de lutte contre les migrations. Les politiques de contrôle et de régulation mises en place par les États sont différemment perçues par les opinions publiques.
Les conséquences des migrations sur les pays de départ sont majeures. Les principales zones d'émigration sont l'Amérique centrale et du Sud, l'Afrique et l'Asie. De plus en plus de migrants quittent désormais les pays pauvres avec une véritable qualification, qui peut être d'un niveau élevé, dont les pays de départ ne profitent pas. Les migrants peuvent contribuer au développement de leur pays d'origine lorsqu'ils transfèrent une partie de leur revenu.
Le poids démographique des migrants dans la population mondiale totale reste très faible (environ 3 %). Les flux migratoires ont par ailleurs tendance à se diversifier. Les migrants qui quittent un pays du Sud pour vivre dans un pays du Sud sont ainsi plus nombreux que ceux qui migrent vers un pays du Nord. Les migrations internationales constituent non seulement une quête de vie meilleure, mais aussi souvent une volonté de fuir les risques naturels ou les conflits militaires.