Dans une population d'ornithorynques, 74 % sont résistants à un virus X.
Ce virus contamine la population et tue les individus sensibles.
Quelle est alors la proportion d'individus résistants dans cette population ?
Le virus a tué tous les individus sensibles, il ne reste que les individus résistants. La proportion d'individus résistants dans cette population est donc de 100 %.
Au sein d'une population d'araignées, certaines sont claires et d'autres ont le corps sombre. Sur les vieux murs d'une maison, les araignées sombres sont mieux dissimulées au regard des oiseaux prédateurs. Elles sont donc moins souvent la proie de ces oiseaux. Le propriétaire décide de refaire la peinture des murs et utilise une peinture claire.
Que se passe-t-il concernant la population d'araignées à corps sombre ?
La couleur sombre des araignées est à présent un critère défavorable sur les murs clairs. Contrairement au caractère « corps clair », les araignées « corps sombre » deviennent plus facilement visibles pour les prédateurs et elles sont davantage dévorées. Leur effectif va donc décroître dans la population.
Au sein d'une population d'araignées, certaines sont claires et d'autres ont le corps sombre. Sur les vieux murs d'une maison, les araignées sombres sont mieux dissimulées au regard des oiseaux prédateurs. Elles sont donc moins souvent la proie de ces oiseaux. Le propriétaire décide de refaire la peinture des murs et utilise une peinture claire.
Que se passe-t-il concernant la population d'araignées à corps clair ?
La couleur claire des araignées est à présent un critère favorable sur les murs clairs. Contrairement au caractère « corps sombre », les araignées « corps clair » sont moins visibles pour les prédateurs et elles sont moins dévorées. Leur effectif va donc croître dans la population.
Dans une culture bactérienne, il existe naturellement des bactéries sensibles à la pénicilline (un antibiotique) et quelques bactéries qui lui sont résistantes. En absence d'antibiotique, les bactéries résistantes sont rares, car la mutation qui confère cette résistance est exceptionnelle. Lors d'une expérimentation, de la pénicilline est ajoutée au milieu de culture, toutes les bactéries de la population étudiée sont en contact avec cet antibiotique.
Comment va évoluer la population bactérienne dans ce milieu de culture après l'ajout de pénicilline ?
La pénicilline tue, par définition, les bactéries qui sont sensibles. Une bactérie ne s'adapte pas à un antibiotique. Si elle est résistante, elle survit, mais si elle est sensible, elle meurt. Par contre, la population va changer, puisque seules les rares bactéries résistantes vont survivre. Ainsi, les bactéries sensibles vont disparaître et il y aura 100 % de bactéries résistantes dans la nouvelle population.
Dans une population de gnous, quelques individus porteurs d'une mutation rare peuvent demeurer 5 jours sans boire, alors que les autres gnous meurent de soif au bout de 3 jours en moyenne. Par accident, la mutation qui apporte cet avantage est aussi responsable de l'apparition de rayures au niveau du cou des animaux qui la possèdent. On considère une période de grande sécheresse de plusieurs mois.
Comment va évoluer la proportion de gnous « à rayures sur le cou » ?
Les gnous qui résistent le moins bien à la sécheresse vont disparaître si la sécheresse se prolonge. Il y aura sans doute aussi des gnous plus résistants à la sécheresse (5 jours au lieu de 3) qui vont mourir, mais statistiquement, ils survivront en plus grand nombre que les autres. La proportion des gnous résistants à la soif va donc augmenter. Puisque ce caractère est lié au caractère « rayures sur le cou », alors la proportion de gnous avec des rayures sur le cou va également augmenter dans la population.