Répondre aux questions suivantes à l'aide des connaissances et des documents proposés, puis synthétiser l'étude des documents dans un paragraphe argumenté.
Parc naturel régional de la Martinique, © Parcs naturels régionaux de France
« Le Parc naturel régional de la Martinique (PNRM) est né en 1976 de la volonté d'allier le développement économique de l'île avec la préservation de ses richesses naturelles et culturelles.
Depuis sa création, le PNRM a contribué à faire prendre conscience du lien entre nature et culture au sein de l'identité martiniquaise.
La Martinique, classée parmi l'un des 34 hot spots de la biodiversité mondiale, a mis en place un projet d'avenir pour gérer de manière durable sa très forte expansion démographique, urbaine et économique sur un territoire limité en surface. Le Parc régional naturel de la Martinique (PNRM) est l'un des acteurs majeurs de ce projet.
Protéger, aménager, développer, informer, expérimenter…
Au quotidien, le PNRM accompagne les 32 communes de son territoire vers un développement durable et mène de nombreuses actions dans des domaines aussi divers que l'agriculture, le tourisme, l'environnement, l'économie, etc. Il intervient notamment sur :
- la diversification des produits de l'offre touristique en matière de tourisme vert, d'écotourisme et d'agritourisme ;
- la valorisation des productions du terroir ;
- la préservation des paysages ;
- la sensibilisation au respect de l'environnement et à la nécessité d'un comportement éco-citoyen ;
- l'animation et la promotion du territoire ;
- la protection des terres ;
- la mise en œuvre d'études scientifiques sur la biodiversité ;
- la formation aux métiers de l'environnement.
Le PNRM met en œuvre des projets sur l'ensemble du territoire du Parc qui s'étend sur les 2/3 de l'île, au cœur des terres rurales habitées, reconnues pour leur forte valeur paysagère et patrimoniale.
Afin de mener à bien ses actions, le Parc est géré, en accord avec l'État, par un syndicat mixte composé de différents partenaires : la Collectivité de Martinique, les communes, les groupements de communes qui désignent des délégués élus à son comité. Il dispose aussi d'organes consultatifs tels que le Comité scientifique du Parc, ou l'Association des Amis du Parc. Ses actions s'appuient sur une équipe technique pluridisciplinaire. »
La commune du Précheur (1 449 habitants) est située au pied de la montagne Pelée, seul volcan actif de Martinique. Le terme « lahars » désigne des coulées de boue d'origine volcanique.
Plan de prévention des risques naturels, 2021, © Préfet de la Martinique
Lahars, 2019, © Préfet de la Martinique
Compléter la phrase suivante en choisissant la réponse qui convient.
Avec combien d'États la France partage-t-elle actuellement ses frontières ?
La France partage actuellement ses frontières avec six autres États.
Vrai ou faux ? La France possède seulement une façade maritime.
Faux. La France possède trois façades maritimes, atouts majeurs dans le cadre d'une mondialisation accélérée.
Vrai ou faux ? D'après le document 1, les Parcs naturels régionaux sont créés pour protéger et mettre en valeur de grands espaces ruraux habités.
Compléter la phrase suivante en choisissant la réponse qui convient.
À l'aide du document 1, sélectionner les quatre acteurs de l'aménagement.
Vrai ou faux ? Les parcs nationaux sont les outils les plus importants du dispositif de protection des espaces naturels par l'État.
À l'aide du document 2, compléter la phrase suivante en choisissant la réponse qui convient.
Quelles sont les deux parties qui conviendraient le mieux à ce sujet ?
Classer chaque sous-partie dans la partie qui lui correspond.
Les ressources
Les contraintes
Des outils de gestion
La protection
I - Les ressources et contraintes du territoire français
II - Gérer et ménager le territoire français
Un milieu est un espace marqué par une combinaison de caractéristiques naturelles, économiques, sociales et culturelles. Cette notion est voisine de celle d'environnement (au sens étroit, milieu naturel ; au sens large, ensemble des éléments naturels et sociaux qui nous entourent). Les milieux « naturels » n'existent plus en France étant donné l'ancienneté du peuplement. L'anthropisation varie selon les potentialités des milieux. Le développement agricole et industriel, l'étalement urbain les transforment en profondeur. L'explosion du tourisme a entraîné également la valorisation des littoraux ou des montagnes, en marge des aménagements pendant très longtemps.
Les ressources et contraintes du territoire français
La France est l'État le plus étendu de l'Europe de l'Ouest. Disposant d'une vaste zone maritime, elle couvre 632 834 km2. Elle possède également des frontières avec six États.
La France possède trois façades maritimes, atouts majeurs dans le cadre d'une mondialisation accélérée. Elle est ainsi en relation avec plusieurs continents et fait office de carrefour européen. Elle est composée de paysages variés (plaines, montagnes, territoires ultramarins). Les climats de la métropole varient de l'océanique à l'ouest au continental, avec des contrastes s'accentuant vers l'est, et aux sécheresses estivales méditerranéennes. Les « milieux naturels » à proprement parler ont tous disparu. L'environnement doit donc être désormais considéré au sens large : les milieux ruraux remplacent les milieux naturels. La forêt et les grandes vallées fluviales sont ainsi valorisées.
Pays riche et développé, la France a pu investir dans des aménagements destinés à surmonter les contraintes naturelles. Les massifs montagneux sont percés de tunnels et aménagés en stations touristiques. La place donnée aux contraintes varie également en fonction des acteurs et des territoires. La neige peut être une ressource pour les sports d'hiver ou une entrave à la mobilité des Franciliens. La France connaît aussi différents aléas naturels. Les risques climatiques sont supérieurs dans les territoires ultramarins, de même que les risques liés au volcanisme. Le risque d'inondations est plus fréquent sur l'ensemble du territoire.
Gérer et ménager le territoire français
Les acteurs sont donc essentiels dans la mise en valeur du territoire : protection, prévention, aménagement, autant de sujets qui se décident à l'échelon local ou national, mais aussi international (règlements européens par exemple).
Plusieurs cadres de protection des milieux existent. Les parcs nationaux restent les outils les plus importants du dispositif de protection des espaces naturels par l'État. Ils ont été créés par la loi de 1960 (les premiers sont la Vanoise et Port‑Cros en 1963). La protection y est maximale. Ils sont choisis pour le caractère exceptionnel de leur milieu et la présence humaine y est quasi interdite. Il existe également plusieurs lois de protection : la loi Montagne (1985), la loi Littoral (1986). Les 52 parcs naturels régionaux (comme celui de Martinique) complètent le système et sont avant tout orientés vers le développement équilibré des territoires ruraux par les collectivités territoriales.
La protection se décline de manière différente selon les milieux. Des conflits d'usage peuvent naître en lien avec ces mesures de protection et de gestion. Il s'agit de mettre en valeur pour développer des activités locales, comme le tourisme tout en garantissant un développement durable et la préservation des écosystèmes. Les citoyens sont de plus en plus sensibles à la protection de la biodiversité. Plus de 22 % du territoire métropolitain et plus de 55 % du territoire ultramarin sont protégés.
Les hommes s'adaptent aux contraintes des milieux. Les écosystèmes fragiles sont menacés et donc des politiques de protection sont mises en place. De même, les pouvoirs publics s'efforcent de réduire les effets des aléas naturels grâce à une politique de prévention comme les PPR. La gestion des milieux doit donc essayer de trouver un équilibre entre l'intérêt général et les intérêts particuliers d'une pléiade d'acteurs.