Montrer les différents aspects d'une politique de prévention des risques industriels en montrant aussi l'impossibilité du risque zéro.
Qu'est-ce que la "vulnérabilité" des sociétés ?
Qu'est-ce que la "résilience" des sociétés face aux risques ?
Parmi les propositions suivantes, quels sont les deux éléments qui font partie des moyens de prévention des risques ?
Face aux risques technologiques majeurs industriels ou nucléaires, les sociétés tentent de réduire leur vulnérabilité en mettant en place des politiques de prévention.
Des moyens et des infrastructures coûteuses sont mis en œuvre avant tout dans les pays développés pour agir en aval et en amont des catastrophes, c'est-à-dire pour prévenir, anticiper et réagir. Des efforts sont réalisés pour informer les populations sur les risques qu'elles courent et les attitudes qui doivent être adaptées en cas d'incident. Par exemple, en France, des exercices d'incendie ou de confinement sont organisés dans chaque établissement scolaire et chaque élève bénéficie d'un enseignement présentant les risques et les mesures de prévention envisagés. Dans chaque commune, un plan de prévention des risques est mis en place. De plus, les aménagements sont faits selon des règles strictes, les zones industrielles à hauts risques sont la plupart du temps éloignées des zones d'habitation.
La résilience des populations des pays développés, c'est-à-dire la capacité d'une société à trouver des solutions pour faire face aux risques qui la menacent, est plus importante que celle des pays en développement. Ces derniers ne bénéficient pas des mêmes moyens financiers et technologiques. Quelle que soit la richesse des sociétés et les moyens de prévention mis en place, le risque zéro n'existe pas même dans les sociétés les plus sécurisées.
- Les risques majeurs technologiques sont liés aux activités humaines.
- Les mesures de prévention des risques dépendent des moyens technologiques des sociétés mais également de l'information des populations et de leur éducation.
- La résilience des sociétés face aux risques majeurs technologiques dépend des moyens technologiques dont bénéficient les sociétés, et donc de leur richesse.