Quel lien existe-t-il entre pauvreté et dégradation de l'environnement ?
Quelle pratique rurale dégrade l'environnement ?
Quel espace urbain regroupant des populations pauvres présente un environnement dégradé ?
Combien y a-t-il de personnes considérées comme pauvres sur Terre ?
Aujourd'hui, près de 900 millions de personnes sont considérées comme pauvres sur Terre, bien que la pauvreté ait reculé au cours des dernières décennies. La pauvreté et la précarité contribuent souvent à accélérer la dégradation de l'environnement car les solutions pour améliorer les productions les plus importantes pour l'homme sont rarement durables.
Les populations des pays pauvres sont davantage concernées par la dégradation de leur environnement, notamment dans les campagnes. En effet, les ressources naturelles y sont largement surexploitées pour répondre aux besoins immédiats de populations souvent croissantes. C'est le cas pour la déforestation, provoquée par la recherche d'un combustible gratuit ou à vendre. L'utilisation d'engrais provoque la pollution des sols. Les déchets sont aussi souvent rejetés hors du foyer et polluent les rivières ou les nappes phréatiques. Des terres surexploitées, avec le surpâturage par exemple, deviennent rapidement stériles et donc impropres à toute production.
Le milieu urbain n'est pas épargné. Les bidonvilles sont des espaces dans lesquels la situation sanitaire et écologique est déplorable. L'accès à l'eau est très difficile et la qualité de cette dernière médiocre. Les eaux usées ne sont pas traitées et les déchets ne sont pas ramassés : l'environnement est donc très dégradé. L'ONU considère que 2,4 milliards de personnes n'ont pas accès à l'eau potable sur Terre, principalement dans les pays en développement. Les conséquences sur la santé de ces populations sont très graves.
- La pauvreté a diminué sur la Terre mais concerne toujours 900 millions de personnes.
- Les populations pauvres vivent le plus souvent dans un environnement dégradé.
- Les campagnes subissent la surexploitation des ressources naturelles.
- Les conditions sanitaires dans les bidonvilles sont déplorables.