Quelles sont les caractéristiques de l'intégration du territoire français dans les flux mondiaux ?
Quel port français fait partie des 5 premiers ports européens ?
Quel hub permet à la France une connexion internationale ?
Quelle part des échanges internationaux est réalisée par les pays du Nord ?
Quel est le premier exportateur mondial de marchandises ?
De combien a augmenté le nombre de touristes se rendant en France de 2005 à 2014 ?
L'intégration du territoire français aux principaux flux mondiaux est un enjeu majeur de la puissance à l'échelle européenne et mondiale. Pour cela, les connexions de l'espace français au monde sont nombreuses et se renforcent à la mesure de la progression des flux internationaux.
La France est totalement intégrée à la mondialisation en tant que grande puissance européenne. Dans ce contexte, les grands axes de desserte la reliant au reste de la dorsale européenne, et au reste du monde, se sont fortement développés avec l'augmentation des flux humains, mais aussi des flux de marchandises et des flux financiers. Les grandes façades maritimes françaises, qui assurent au pays une ouverture vers un vaste avant pays (vers le reste du monde) sont aussi pleinement intégrées à l'Europe et au monde. Le Havre et Marseille-Fos font ainsi partie des cinq premiers ports européens en matière de volume total de marchandises. La proximité de la Northern range (façade maritime européenne) favorise cette connexion avec le monde. En tant que ville-monde, Paris est par ailleurs l'un des carrefours les plus importants au cœur des communications internationales, grâce à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, un hub de niveau mondial et une importante plate-forme multimodale (c'est-à-dire un lieu qui permet un transfert facile des flux entre différents types de transports – aériens, fluviaux, routiers, ferroviaires).
Cette intégration de la France prend place dans un contexte d'accroissement des flux internationaux qu'ils soient commerciaux, financiers et même humains. Concernant les échanges, ils sont réalisés à environ 70% par les pays industrialisés du Nord. En 2014, le premier exportateur mondial est la Chine suivie de l'Allemagne et des États-Unis. La France occupait la 5e place. En revanche, les PED (pays en développement) n'ont pas augmenté leurs échanges qui stagnent depuis les années 1960. Ils participent seulement à hauteur de 25% au commerce. Les échanges intra-régionaux ou inter-zones se réalisant au sein d'une même région ou zone mondiale représentent environ 50% du commerce international des biens. La France réalise plus de 60% de ses échanges avec les pays partenaires de l'Union européenne. Les exportations de marchandises représentent 80% du commerce mondial contre seulement 20% des exportations de services. Mais depuis vingt ans environ, les exportations de services augmentent plus vite que les exportations de biens. Au niveau financier, les IDE (Investissements directs à l'étranger) ne cessent de progresser. La France se situe aux premiers rangs mondiaux en termes de stocks d'IDE (4e pour les IDE entrants, 5e pour les IDE sortants en 2012). S'agissant des flux, elle se classe respectivement 16e et 11e. Enfin, les flux humains connaissent les mêmes dynamiques avec une explosion des mobilités humaines : migrations et tourisme. Pour ce dernier, la France reste la principale destination touristique mondiale et le nombre de touristes accueillis ne cesse d'augmenter (+13% entre 2005 et 2014).
- La mondialisation rend indispensable l'intégration d'un État aux flux mondiaux.
- Ses grandes façades maritimes et ses métropoles permettent à la France d'être intégrée à ces flux.
- Les flux mondiaux en terme commerciaux, financiers et humains ne cessent de progresser.