Décrire la Résistance en Europe et en France Exercice fondamental

Dans l'Europe asservie par Hitler, la Résistance ne tarde pas à s'organiser et à s'opposer aux nazis même si elle ne concerne qu'une minorité d'Européens. En France, la défaite militaire de juin 1940 suscite d'emblée la réaction de Charles de Gaulle qui, depuis Londres, lance son appel à la résistance du 18 juin. Soutenu par Churchill, il fonde la France libre qu'il dote d'un embryon d'armée. Londres abrite également de nombreux gouvernements en exil. En France même, des réseaux de résistance s'organisent parallèlement : Combat, Ceux de la Résistance, Libération, Francs-Tireurs et Partisans, etc. Ils s'attachent à saboter l'effort de guerre allemand et à préparer la libération. Ces réseaux voient leurs effectifs augmenter sensiblement à partir de 1943, date de la mise en place du STO et alors que l'Allemagne semble sur la défensive. Ils se fédèrent progressivement sous la direction de Jean Moulin, envoyé par de Gaulle en vue de la création du Conseil national de la Résistance en 1943. Les Forces françaises de l'intérieur (FFI) participeront ainsi à la libération du territoire et notamment à celle de Paris en août 1944. Ailleurs en Europe, d'autres réseaux s'organisent. En Allemagne, la Rose Blanche est ainsi créée à Munich en 1942 autour de Hans et Sophie Scholl. Polonais, Yougoslaves, Baltes, etc., résistent également. Les Juifs, qui subissent la "solution finale" à partir de début 1942, tentent une héroïque mais vaine résistance dans le ghetto de Varsovie en 1943.