Définir la plasticité cérébrale en prenant le cortex visuel comme exemple.
Comment est déterminée la mise en place du phénotype cérébral ?
Comment se déroule la maturation du cortex visuel chez l'homme ?
Qu'arrive-t-il au cortex visuel d'un aveugle ?
Comment se définit la plasticité cérébrale ?
Comment peut-on qualifier les connexions cérébrales ?
Chez l'homme, la mise en place du phénotype cérébral est donc déterminé génétiquement et est le produit de l'évolution. Si l'on prend pour exemple la vision, l'expérience individuelle agit sur la maturation du cortex visuel. Ainsi, l'expérimentation animale montre chez le jeune que l'occultation expérimentale d'un œil entraîne une déconnexion irréversible du cortex visuel à l'œil occulté. Il faut donc exercer sa vision pour que la maturation du cortex visuel se construise.
Les techniques d'imagerie médicales ont permis d'observer que chez les personnes non voyantes, les aires du cortex visuel sont reconverties et notamment utilisées lors de la lecture du braille (reconnaissance tactile). De nouvelles connexions synaptiques peuvent donc s'établir après la naissance entre différentes aires cérébrales. Ces connexions ne sont pas irréversibles et peuvent être remaniées rapidement à tout moment en fonction des besoins définissent la plasticité cérébrale. Ainsi comme toutes les fonctions complexes assurées par le cerveau, la perception visuelle implique des structures innées très complexes, communes à tous les individus. Mais elle fait aussi appel à la mémoire et à l'expérience individuelle qui reposent sur la plasticité cérébrale. Au sein de l'espèce, chaque individu à un phénotype cérébral identique mais une façon unique de s'en servir qui lui est propre.
- Le phénotype cérébral est déterminé génétiquement.
- Des connexions peuvent s'établir entre plusieurs zones cérébrales bien délimitées et certaines zones devenues inutiles peuvent être reconverties.
- Les connexions qui s'établissent ne sont pas irréversibles et sont dépendantes des expériences individuelles.