Comment la cellule réagit-elle à la reconnaissance d'une mutation ?
Quel est le taux d'efficacité des systèmes de réparation de l'ADN ?
À quelle phase se produisent les mutations que le système de réparation doit corriger ?
Que se passe-t-il lorsqu'une mutation n'a pas été corrigée par le système de réparation ?
Pourquoi observe-t-on des mutations ?
À quel moment le système de réparation de l'ADN fonctionne-t-il ?
À la fin de l'interphase, le nombre de mutations observées sur l'ADN est inférieur à celui du nombre d'erreurs que l'ADN polymérase provoque lors de la réplication de l'ADN. On observe environ une erreur pour un milliard de nucléotides alors que l'ADN polymérase fait une erreur tous les cent mille nucléotides.
Les cellules sont équipées de systèmes de réparation capables de détecter les anomalies de l'ADN (d'origine naturelle ou provoquées par un agent mutagène) et de les corriger. Ces systèmes agissent après la réplication de l'ADN, pendant la phase G2, et sont indispensables. Mais leur efficacité n'est pas totale : ils corrigent environ 99,9% des erreurs produites lors de la phase S du cycle cellulaire ou provoquées par des agents mutagènes. Les modifications qui subsistent (une pour un milliard) sont appelées mutations.
Les mutations conservées par la cellule seront transmises aux cellules-filles, dans le tissu si elles sont somatiques, ou aux descendants si elles sont germinales.

Le devenir d'une mutation après la mitose
- Les cellules corrigent les mutations pendant la phase G2.
- On retrouve en moyenne une mutation sur un milliard de nucléotides à la fin de l'interphase.
- Une mutation non réparée va être transmise à une des deux cellules filles après la mitose suivante.