Décrire les transports de la ville de demain Exercice fondamental

Selon l'ONU, près de 66 % de la population mondiale vivra en ville d'ici 2050. Il existe près d'une quinzaine de villes de plus de 20 millions d'habitants. Une telle concentration de population entraîne une forte augmentation des pollutions, et il existe déjà de nos jours des métropoles avec un voile de pollution permanent dans l'air, comme à Mexico ou à Shanghai. Pour que les métropoles soient vivables, il est donc nécessaire de trouver des solutions pour limiter la pollution. L'objectif des villes est de produire le moins de \ce{CO2} possible tout en permettant à la population de pouvoir circuler facilement dans un espace urbain toujours plus vaste.

Il faut avant tout limiter l'usage de la voiture. Pour se faire, il est possible, comme à Londres, de faire payer l'entrée dans la ville aux véhicules les plus polluants, pour inciter les habitants à choisir un véhicule plus propre. La ville de Paris a mis à disposition de ses citoyens et visiteurs des Autolib', véhicules entièrement électriques en location, permettant de circuler et de se garer facilement en ville. Il est fréquent de limiter les espaces de parking pour que les populations utilisent les transports en commun.

Il faut donc aussi développer les transports en commun, comme les tramways, les métros, les bus, qui sont moins polluants que les voitures. La métropole parisienne propose une carte Navigo permettant d'accéder à tout le réseau de transports en commun contre un abonnement à un prix attractif, afin d'en favoriser l'utilisation. Dans le cadre du Grand Paris, l'ambition est d'améliorer les transports existants et d'améliorer les dessertes, le confort, voire de créer de nouvelles lignes de transport. C'est le cas dans la plupart des métropoles des pays développés, qui ont les moyens de réaliser ces améliorations. Ces améliorations sont moins faciles à mettre en place dans les métropoles des pays en développement.