Décrire l'habitat dans les forêts tropicales Exercice fondamental

Les forêts tropicales d'Amazonie, d'Indonésie, du bassin du Congo constituent un monde à part car elles sont composées d'une végétation très dense, très variée et souvent primaire, c'est-à-dire non ou très peu modifiée par l'homme. Elles sont un refuge pour une faune d'une diversité et d'une originalité extraordinaires. La biodiversité y est inégalée. Mais les humains y vivent difficilement. Ils sont confrontés à une végétation luxuriante, c'est-à-dire très dense, à une très forte humidité et à des dangers divers comme des animaux dangereux et des plantes toxiques.

Seules les tribus indigènes se sont adaptées à ces conditions de vie extrêmes. Ce sont des populations semi-nomades qui construisent leurs habitations, souvent communes, avec les matériaux issus de leur environnement. Ils utilisent du bois, des branchages, des végétaux comme de la paille, des grandes feuilles de palmier par exemple. Pour se nourrir, ils pratiquent la chasse, la pêche et la cueillette avec des moyens "simples", fabriquant leurs propres arcs, flèches, filets et autres. Ils cultivent également quelques plantes telles que du manioc sur de petites parcelles défrichées. Leur mode de vie est respectueux de l'environnement, respectant les principes du développement durable sans les connaître.

Toutefois, ces espaces préservés sont étudiés par de nombreux scientifiques avant qu'ils ne disparaissent. En effet, à cause de la pression démographique et de la pauvreté des régions voisines, ces forêts sont menacées et fortement réduites. En effet, des fronts pionniers s'étendent à leurs limites. Par exemple, au Brésil, la forêt amazonienne est défrichée par un grand nombre de petits paysans sans terre qui recherchent des territoires à cultiver, pour faire vivre leur famille. Mais cet immense territoire est aussi menacé par de grands groupes industriels qui détruisent la forêt pour planter de nombreuses cultures commerciales comme le café, les palmiers à huile, les poivriers… De plus, le sol étant riche en minerais, des groupes miniers y ouvrent de grandes mines à ciel ouvert, pour y extraire du nickel, de l'or, etc., détruisant la forêt et polluant les sols et les fleuves.

La destruction de ces forêts primaires est une catastrophe pour l'humanité et est irrémédiable, une biodiversité unique étant détruite avant même d'être connue.