Quelle formule utilise-t-on pour calculer le PIB ?
Pour calculer le PIB, on utilise la formule suivante :
\text{PIB = C + G + FBCF + VS + X-M}
Avec :
- \text{C} = consommation finale des ménages ;
- \text{G} = consommation finale des administrations ;
- \text{FBCF} = formation brute de capital fixe, qui mesure l'investissement ;
- \text{VS} = variations de stocks ;
- \text{X} = exportations ;
- \text{M} = importations.
Quelles sont les deux limites du PIB ?
Le PIB ne prend pas en compte toute la richesse produite car il exclut ou évalue mal une grande partie des activités économiques (l'économie non marchande, l'économie domestique ou solidaire, l'économie souterraine ou illégale).
Le PIB ne tient pas compte des externalités négatives de certaines productions (épuisement des ressources, diminution ou dégradation de la biodiversité et de l'environnement).
Parmi les propositions suivantes, quelles sont les deux affirmations vraies sur la croissance ?
Les travaux d'Angus Maddison ont permis de montrer que la croissance forte (supérieure à 1 ou 2 %) débute réellement avec les deux révolutions industrielles (1820-1870 et 1870-1913) en Europe et aux États-Unis. La croissance atteint alors 1 à 2 % par an puis s'amplifie durant les Trente Glorieuses (1945-1975). Elle atteint alors 4 à 5 % par an dans le monde occidental.
Depuis les années 1970-1980, la croissance économique est très inégale dans le monde, elle a tendance à être faible dans les pays développés (1 à 2 %) et s'est élevée dans les pays émergents (8 % en Chine).
Quelles sont les quatre phases de la croissance économique ?
À court terme, sur quelques décennies, on observe que la croissance économique est irrégulière. Elle peut connaître différentes phases successives : expansion, ralentissement, dépression et reprise.
Parmi les propositions suivantes, quels sont les deux chocs d'offre ?
Les chocs d'offre et de demande modifient les comportements des ménages et des entreprises sur les marchés. Ils peuvent également modifier les capacités de production des entreprises dans une économie. On distingue :
- Les chocs d'offre, qui peuvent augmenter ou réduire la production : innovations techniques, découverte de nouvelles ressources, raréfaction de certaines matières premières, catastrophes naturelles, etc.
- Les chocs de demande, qui peuvent accroître ou réduire la demande : catastrophes climatiques, raréfaction de certaines matières premières, phénomènes de mode, hausse de la fiscalité.
Parmi les propositions suivantes, quelles sont les deux affirmations vraies ?
Lorsque la croissance effective est inférieure à la croissance potentielle, il faut relancer l'offre ou la demande par une politique conjoncturelle.
Lorsque la croissance potentielle est jugée insuffisante, il faut mener une politique structurelle pour augmenter les capacités de production en travail et en capital.
Quelle est la formule de la productivité du travail ?
\text{Productivité du travail }= \dfrac{\text{Valeur ajoutée}}{\text{Quantité de travail nécessaire (heures ou nombre de travailleurs)}}
Qu'est-ce que la croissance extensive ?
Pour augmenter sa production, une entreprise a deux solutions.
Elle peut augmenter la quantité utilisée d'un facteur ou des deux. C'est ce que l'on appelle la croissance extensive.
L'entreprise peut également améliorer la productivité d'un facteur ou des deux : c'est alors ce que l'on appelle la croissance intensive.
À quoi est attribuable l'accroissement de la PGF ?
La PGF (Productivité globale des facteurs) permet de mesurer l'accroissement de la production qui n'est pas due à un accroissement de la quantité d'un facteur utilisé. L'accroissement de la PGF est attribuable au progrès technique et aux innovations, qui permettent d'éviter les rendements décroissants.
Quelle est la définition des rendements décroissants ?
Les rendements décroissants sont un processus économique qui se caractérise par la diminution progressive du rendement des facteurs de production alors que leur quantité augmente.
Quels sont les trois types de capitaux dont l'amélioration permet d'obtenir des rendements d'échelle croissants ?
Trois types de capitaux ont un impact sur la croissance économique :
- le capital immatériel, comme les brevets techniques et scientifiques, qui assure la protection des innovations et permet de stimuler la recherche ;
- le capital humain, qui correspond à l'ensemble des qualifications intellectuelles et professionnelles des individus qui produisent ;
- le capital public, qui correspond à l'ensemble des infrastructures économiques et sociales, mises gratuitement ou à coûts réduits à la portée de tous.
Ces capitaux font l'objet d'investissements qui permettent de contrecarrer les effets des rendements décroissants. Ils permettent d'obtenir des rendements d'échelle croissants et s'opposent aux rendements décroissants du capital.
Quels sont les trois types de politiques que l'État et les institutions peuvent mettre en place pour favoriser la croissance endogène ?
Les investissements publics jouent notamment un rôle moteur dans la croissance endogène. Les institutions de l'État peuvent mettre en place :
- des politiques éducatives nationales qui assurent une formation minimale pour tous et permettent d'augmenter le stock de connaissances du pays ;
- des politiques sanitaires et sociales qui assurent un bon état général de santé de la population, ce qui a un impact direct sur la productivité de la main-d'œuvre ;
- des politiques d'aménagement du territoire en infrastructures de communication et de transport (routes, chemins de fer, ports, services de communication) indispensables à l'activité économique et au commerce national et international.
Parmi les propositions suivantes, quelles sont les deux affirmations vraies ?
La relation entre croissance économique et inégalités est ambiguë :
- la croissance favorise le développement : au cours des deux derniers siècles, on observe une corrélation positive entre la croissance économique et le niveau de développement ou de richesse des habitants. La croissance serait donc un phénomène qui permettrait de réduire la pauvreté à long terme ;
- la croissance peut accroître les inégalités : les travaux d'économistes montrent cependant que les écarts de richesse ont tendance à s'accroître à l'intérieur des pays qui connaissent une croissance forte récente (pays émergents) ou qui ont connu une croissance forte ancienne (pays occidentaux). Par ailleurs, ils soulignent que la relation positive entre croissance et bien-être s'atténue, passé un certain seuil de richesse.
Les effets de la croissance économique sont donc complexes et inégaux.
Quels sont les trois principaux enjeux à prendre en compte pour définir un modèle économique plus soutenable ?
Trois principaux enjeux sont à prendre en compte pour définir un modèle économique plus soutenable. Le défi démographique est important : il faut subvenir aux besoins d'une population croissante sans polluer l'environnement. Il faut empêcher l'érosion de la biodiversité et l'épuisement des ressources naturelles. Enfin, il faut prévenir la pollution du sol, de l'air et des eaux.
Qu'est-ce que le capital productif (ou physique) ?
Le capital productif ou physique désigne le stock de biens durables (bâtiments, machines, infrastructures, etc.) mis à la disposition d'une collectivité pour produire des biens et services satisfaisant les besoins et améliorant le bien-être.
Qu'est-ce que la « stagnation séculaire » élaborée par des économistes comme Robert Gordon ?
Certains économistes comme Robert Gordon ont élaboré la notion de « stagnation séculaire ». Pour eux, les effets des révolutions industrielles sont à présent passés et sont inclus dans l'économie. Ces effets sont par ailleurs marqués par un rendement décroissant : la croissance est donc naturellement amenée à reprendre une progression faible similaire à celle des époques préindustrielles, de l'ordre de 0,5 % à 1,5 % par an.