La fréquence des allèles d'un gène peut se calculer à partir de la fréquence des phénotypes observés. Par exemple, lorsqu'un allèle A est présent dans une population avec une fréquence p, le phénotype homozygote (A//A) est présent avec une fréquence p2.
Dans la population française, la fréquence de l'allèle B du système érythrocytaire ABO est de 0,0662.
La proportion d'individus de groupe [O] en France est 42 %.
Quelle est alors la fréquence de l'allèle A ?
Pour le groupe érythrocytaire ABO, les fréquences des individus de groupe [O] dans différentes populations sont :
Population | Français | Inuits | Canadiens | Aborigènes australiens |
f([O]) | 0,42 | 0,86 | 0,46 | 0,68 |
Que peut-on affirmer à propos de la fréquence de l'allèle O ?
En 2008, un nouveau parent d'Homo sapiens a été découvert en Sibérie : l'Homme de Denisova. Un os, associé à des bijoux et des outils de pierre taillée datant de 30 à 48 000 ans a été mis au jour dans une grotte. Des traces d'occupation néandertalienne ayant été découvertes dans les environs, l'attribution des restes osseux a été problématique.
L'étude de l'ADN mitochondrial de cet échantillon a été faite en 2010, et des comparaisons ont pu être établies entre l'ADN de cet individu, celui d'Homme de Néandertal, et l'ADN d'Homo sapiens anciens ou récents. Entre l'ADN d'un Homme de Néandertal et un Homo sapiens, il existe en moyenne 202 sites différents. Entre l'Homme de Denisova et Homo sapiens, il existe des différences sur 385 sites.
Quel arbre phylogénétique (indiquant la parenté plus ou moins proche de deux espèces) les données moléculaires sur l'ADN valident-elles ?