Répondre aux questions suivantes qui permettront de traiter le sujet : « Quels sont les fondements de la deuxième révolution industrielle ? »
Comment appelle-t-on le processus qui désigne le passage d'une économie agricole et artisanale à une économie qui repose sur l'industrie ?
Le processus d'industrialisation désigne le passage d'une économie agricole et artisanale à une économie qui repose sur l'industrie.
Compléter la phrase suivante en choisissant la proposition qui convient.
Vrai ou faux ? La France entame sa deuxième phase du processus d'industrialisation dans les années 1890.
Faux. La France entame sa deuxième phase du processus d'industrialisation dans les années 1870.
Quelles sont les deux sources d'énergie sur lesquelles la seconde industrisalisation repose ?
La seconde phase d'industrialisation repose sur l'utilisation de nouvelles sources d'énergie que sont le pétrole et l'électricité. Elle fait entrer la France dans un nouveau cycle d'innovations techniques.
Compléter la phrase suivante en choisissant la proposition qui convient.
Vrai ou faux ? Les Expositions universelles de 1889 et 1900 illustrent la transformation de la France en mettant en scène le progrès et la modernité.
Quels sont les trois secteurs concernés par la seconde industrialisation ?
Les trois secteurs concernés par la seconde industrialisation sont les transports, l'industrie et les télécommunications.
Compléter la phrase suivante en choisissant la proposition qui convient.
Compléter la phrase suivante en choisissant la proposition qui convient.
Vrai ou faux ? La France industrielle se situe principalement à l'ouest d'une ligne imaginaire Le Havre-Marseille et en périphérie des villes.
Faux. La France industrielle se situe principalement à l'est d'une ligne imaginaire Le Havre-Marseille et en périphérie des villes.
Vrai ou faux ? Située au quatrième rang mondial en 1914, la France est une grande puissance industrielle.
En 1914, quelle part de la production industrielle mondiale la France produit-elle ?
En 1914, la France produit 6 % de la production industrielle mondiale.
Quelles sont les deux parties qui conviendraient le mieux à ce sujet ?
Associer chaque sous-partie à la partie qui lui correspond.
Des innovations techniques nées de la seconde industrialisation
Des innovations techniques appliquées à de nombreux domaines
L'émergence de concentrations industrielles
Une nouvelle organisation du travail dans les usines
I - Les fondements de la seconde industrialisation
II - Des structures économiques transformées par la seconde industrialisation
À partir des années 1870, la France entame sa deuxième phase d'industrialisation. Fondée sur de nouvelles sources d'énergie (pétrole et électricité), elle ouvre une nouvelle période de croissance qui transforme profondément les structures économiques du pays. Après avoir étudié dans une première partie les fondements de la seconde phase d'industrialisation, il convient de voir dans une deuxième partie en quoi celle-ci transforme les structures économiques du pays.
Les fondements de la seconde industrialisation
La seconde industrialisation repose sur l'utilisation progressive du pétrole et de l'électricité comme nouvelles sources d'énergie.
Des innovations techniques nées de la seconde industrialisation
Si le charbon et la vapeur restent des sources d'énergie majeures, le pétrole et l'électricité permettent de nouvelles innovations techniques dans les années 1870-1880. D'abord utilisé pour l'éclairage (lampe à pétrole), le pétrole permet, en tant que source d'énergie, d'alimenter un nouveau moteur universel, le moteur à explosion. Mis au point par les Allemands Daimler et Benz, puis perfectionné par Diesel, il fonctionne grâce à un mécanisme de combustion qu'entraîne une source d'énergie. Le mélange air-pétrole s'enflamme et provoque une explosion. L'énergie thermique est alors convertie en énergie mécanique qui actionne les pistons et les cylindres. La production d'électricité est également le fruit de la combinaison d'innovations techniques. La dynamo du Belge Gramme et la force motrice des chutes d'eau utilisée par le Français Bergès permettent de fabriquer de l'électricité, que l'on appelle la « houille blanche ».
Des innovations techniques appliquées à de nombreux domaines
À côté de leur utilisation dans les industries traditionnelles du textile et de la métallurgie, le pétrole et l'électricité prennent place dans de nombreux domaines. Dans les transports, l'utilisation du pétrole comme nouvelle source d'énergie favorise leur modernisation par le passage progressif des navires à vapeur aux navires à propulsion diesel, ce qui permet de les affranchir de contraintes climatiques, à l'exemple de celle du vent. De même, le pétrole permet l'apparition de nouveaux modes de transports comme l'automobile et l'aéronautique, l'électricité celle du métropolitain (Paris en 1900).
Des structures économiques transformées par la seconde industrialisation
Fondée sur le pétrole et l'électricité, la seconde industrialisation bouleverse les structures économiques de la France.
L'émergence de concentrations industrielles
La seconde phase d'industrialisation transforme les usines en complexes industriels. Sur un même site industriel, ils concentrent l'ensemble des processus de fabrication du produit (textile, armes, locomotives à vapeur, ponts métalliques…). La production en masse a pour conséquence de l'agrandir et d'augmenter le nombre d'ouvriers qui y travaillent. Ainsi, les usines Schneider du Creusot, en Saône-et-Loire, se développent rapidement dans la ville pour constituer une vaste concentration industrielle. Equipée d'une forge, de hauts-fourneaux, d'ateliers de construction, d'un réseau de chemin de fer et d'un canal pour acheminer les matières premières nécessaires à son fonctionnement et exporter les produits sidérurgiques (acier, fer), mécaniques (locomotive, pont métallique, arme…) et électriques (câble électrique), elle voit ses effectifs augmenter sensiblement entre 1840 et 1900. D'environ 1850 en 1840, le nombre d'ouvriers passe à 14 000 en 1900.
Une nouvelle organisation du travail dans les usines
La seconde industrialisation bouleverse, dans les usines, l'organisation du travail. Afin de produire en masse et plus rapidement, les industriels mettent en place le travail à la chaine ou « taylorisme ». Le taylorisme désigne une organisation scientifique du travail (O.S.T.) qui se caractérise dans l'industrie par l'utilisation maximale de l'outillage et la suppression des gestes inutiles. Pour garantir un rendement élevé, il s'appuie, d'une part, sur une organisation scientifique des modes et techniques de production (gestes, rythmes, cadences…), d'autre part, sur une réflexion sur la meilleure façon de produire, et, enfin, sur une rémunération motivante en relation avec la quantité produite.