Décrire les nouvelles idéologies Exercice fondamental

L'industrialisation provoque l'émergence de nouvelles idéologies, idées et croyances proposant une nouvelle façon d'organiser ou de penser le monde qui se transforme. Parmi elles, le socialisme. Cette idéologie rejette les inégalités provoquées par la révolution industrielle entre les prolétaires et les bourgeois. Karl Marx et Friedrich Engels, pères de cette idéologie, suggèrent que les prolétaires doivent s'emparer du pouvoir par une révolution et établir une égalité parfaite entre tous les citoyens, égalité juridique et économique. Ils refusent aussi toute exploitation de l'homme par l'homme. Cependant, c'est le libéralisme qui constitue l'idéologie dominante. Il est basé sur la liberté individuelle et notamment la liberté d'entreprendre afin de s'enrichir et de participer à la croissance. Il s'appuie sur la libre concurrence, le libre-échange et la non-intervention de l'État, l'économie se régulant seule par le biais de l'offre et de la demande. Le libéralisme défend et structure ainsi le capitalisme.

Ces nouvelles idéologies ainsi que les nombreux progrès scientifiques de l'époque interrogent l'Église. En effet, certaines découvertes scientifiques font douter de l'enseignement de l'Église comme celle de Darwin qui, en affirmant que l'homme descend d'un ancêtre commun à celui du singe, remet en cause la création de l'homme par Dieu. De son coté, le socialisme rejette la religion car il la considère comme une illusion et un outil aux mains des patrons. C'est pourquoi le Pape Léon XIII publie son encyclique Rerum novarum en 1891 qui condamne le socialisme et demande aux patrons d'améliorer les conditions de vie et de travail des ouvriers.