Répondre aux questions suivantes qui permettront d'expliquer le processus d'individualisation.
Comment la solidarité évolue-t-elle dans la société actuelle ? (deux réponses attendues)
L'intégration sociale repose sur deux mécanismes de solidarité. La solidarité traditionnelle est la solidarité mécanique : elle repose sur la ressemblance entre les individus et se caractérise par une forte conscience collective. La société actuelle, suite à l'essor de la division du travail, a dérivé vers une solidarité organique, qui repose sur l'interdépendance et la complémentarité entre les individus, et se caractérise par une conscience collective plus faible.
Qu'est-ce que la solidarité mécanique ?
La solidarité mécanique repose sur la ressemblance entre les individus et se caractérise par une forte conscience collective. La solidarité mécanique caractérise les groupes sociaux traditionnels. Au contraire, la solidarité organique repose sur l'interdépendance et la complémentarité entre les individus, et se caractérise par une conscience collective plus faible. C'est sur ces deux mécanismes que reposent la cohésion sociale et l'intégration sociale.
Comment les individus évoluent-ils par rapport aux groupes sociaux dans la société actuelle ?
La société actuelle est marquée par le passage de la solidarité mécanique à la solidarité organique. Ce passage s'accompagne d'un processus d'individualisation : les individus deviennent plus autonomes dans leurs comportements et leurs pensées par rapport à leur groupe social.
En règle générale, quelle est la force des liens sociaux issus d'Internet par rapport aux liens sociaux traditionnels ?
Internet permet d'entretenir des liens sociaux déjà existants (familiaux, amicaux ou professionnels), mais il crée aussi de nouveaux liens et de nouveaux groupes sociaux. Cependant, le numérique est parfois critiqué pour développer les liens faibles et non les liens forts.
Qu'est-ce que le processus d'individualisation ?
Le processus d'individualisation est le processus par lequel les individus deviennent de plus en plus autonomes dans leurs comportements et leurs pensées par rapport à leur groupe social. Ce processus accompagne le passage de la solidarité mécanique à la solidarité organique dans la société actuelle.
Qu'est-ce que la solidarité organique ?
La solidarité mécanique repose sur la ressemblance entre les individus et se caractérise par une forte conscience collective. La solidarité mécanique caractérise les groupes sociaux traditionnels. Au contraire, la solidarité organique repose sur l'interdépendance et la complémentarité entre les individus, et se caractérise par une conscience collective plus faible. C'est sur ces deux mécanismes que reposent la cohésion et l'intégration sociales.
Sachant que le processus d'individualisation accompagne le passage à la solidarité organique, quel est l'effet de ce processus sur les liens sociaux au travail ?
Le passage de la solidarité mécanique à la solidarité organique s'explique notamment par l'essor de la division sociale du travail. La division sociale du travail désigne la répartition des activités de production entre les différents groupes et individus qui composent la société. Dans les sociétés modernes, les individus tendent à se spécialiser dans une activité productive (le métier) et ont plus besoin d'échanger avec les autres individus pour vivre. L'interdépendance et les liens sociaux sont donc plus forts. Le processus d'individualisation accentue ce mécanisme. Les liens sociaux au travail sont donc plus forts.
Le processus d'individualisation est celui par lequel les individus deviennent de plus en plus autonomes dans leurs comportements et leurs pensées par rapport à leur groupe social. Ce processus accompagne le passage de la solidarité mécanique à la solidarité organique dans la société actuelle. En effet, la force des liens dans une société, c'est-à-dire la cohésion sociale, repose sur deux mécanismes de solidarité : la solidarité mécanique et la solidarité organique.
La solidarité mécanique caractérise les sociétés traditionnelles. Elle repose sur la ressemblance entre les individus et se caractérise par une forte conscience collective. La solidarité organique correspond aux sociétés occidentales contemporaines. Elle repose sur l'interdépendance et la complémentarité entre les individus, et se caractérise par une conscience collective plus faible.
Les sociétés modernes se fondent sur la solidarité organique depuis l'essor de la division sociale du travail au XIXe siècle. En effet, la division sociale du travail désigne la répartition des activités de production entre les différents groupes et individus qui composent la société. Elle s'appuie sur la spécialisation des activités et l'interdépendance des acteurs sociaux. Ainsi, dans les sociétés du XIXe siècle, les individus tendent à se spécialiser dans une activité productive (le métier) et ont plus besoin d'échanger avec les autres individus pour vivre. L'interdépendance et les liens sociaux sont donc plus forts.
Le processus d'individualisation accompagne ce passage à la solidarité organique. Par conséquent, il entraîne des liens sociaux plus forts, mais une conscience collective plus faible. Les individus se détachent de leurs groupes sociaux, ils ne fondent plus leurs comportements ou leurs pensées sur les autres membres du groupe. En revanche, les liens sociaux, particulièrement au travail, sont renforcés avec des individus issus de groupes sociaux différents.