Répondre aux questions suivantes qui permettront d'expliquer le stockage de la matière organique dans la plante.
Le bilan chimique de la photosynthèse peut, globalement, être donné de la manière simple suivante :
x \ce{CO2} + y \ce{H2O} + \text{Énergie lumineuse} \ce{->} \ce{C6H12O6} + z \ce{O2} + \text{Chaleur}
(dioxyde de carbone + eau donne glucose + dioxygène, en présence d'énergie lumineuse)
Quelles sont les valeurs qu'il faut attribuer aux coefficients x, y et z pour que cette équation soit équilibrée ?
L'équilibre chimique s'évalue en comptabilisant les atomes (\ce{C}, \ce{H} puis \ce{O}) de part et d'autre de la flèche réactionnelle : il doit y avoir autant de \ce{C}, de \ce{H} et de \ce{O} de chaque côté.
Le bilan chimique est donc :
6 \ce{CO2} + 6 \ce{H2O} + \text{Énergie lumineuse} \ce{->} \ce{C6H12O6} + 6 \ce{O2} + \text{Chaleur}
Comment nomme-t-on la voie métabolique qui permet aux végétaux de fabriquer eux-mêmes de la matière organique à partir de matière minérale ?
C'est la photosynthèse qui permet de fabriquer de la matière organique, selon l'équation :
6 \ce{CO2} + 6 \ce{H2O} + \text{Énergie lumineuse} \ce{->} \ce{C6H12O6} + 6 \ce{O2} + \text{Chaleur}
Après fabrication par les cellules chlorophylliennes, la matière organique est exportée vers des lieux de stockage.
Par quels vaisseaux circule cette matière organique ?
Ce sont les vaisseaux du phloème qui véhiculent la sève élaborée, contenant les molécules organiques fabriquées par la photosynthèse, depuis les organes producteurs de matière organique jusqu'aux organes de stockage.
Sous quelle forme trouve-t-on majoritairement les glucides de réserve dans des tubercules de pomme de terre ?
Les tubercules de pomme de terre contiennent des réserves glucidiques en grande partie sous forme d'amidon (polymère de glucose).
Quelle peut être l'utilité, pour un végétal, d'effectuer un stockage de matière organique, dans les graines par exemple ?
Les humains consomment certes des organes de stockage végétaux, mais l'intérêt pour le végétal est de constituer des réserves énergétiques qui permettront la croissance après le passage de la mauvaise saison, alors que les feuilles ne sont pas encore développées.
Les végétaux sont capables, dans des organes spécialisés, de mettre en réserve certaines de molécules organiques fabriquées dans les organes photosynthétiques (feuilles) grâce à la lumière.
Les humains consomment certes des organes de stockage végétaux (graines, tubercules par exemple), mais l'intérêt pour le végétal est de constituer des réserves énergétiques qui permettront la croissance après le passage de la mauvaise saison, alors que les feuilles ne sont pas encore développées. Les graines, au moment de leur germination, par exemple, n'ont pas encore de feuilles, et pourtant un nouveau plant doit s'édifier.
Dans les parties aériennes chlorophylliennes des plantes, c'est la photosynthèse qui permet de fabriquer de la matière organique, selon l'équation :
6 \ce{CO2} + 6 \ce{H2O} + \text{Énergie lumineuse} \ce{->} \ce{C6H12O6} + 6 \ce{O2} + \text{Chaleur}
Après fabrication par les cellules chlorophylliennes, la matière organique est exportée vers des lieux de stockage. Ce sont les vaisseaux du phloème qui véhiculent la sève élaborée, contenant les molécules organiques fabriquées par la photosynthèse, depuis les organes producteurs de matière organique jusqu'aux organes de stockage.
Le stockage se fait de diverses manières dans les organes spécialisés : amidon et protéines (aleurone) dans les graines, par exemple. Les tubercules de pomme de terre contiennent des réserves glucidiques en grande partie sous forme d'amidon (polymère de glucose).