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  4. Cours : La comédie et la tragédie au XVIIe siècle

La comédie et la tragédie au XVIIe siècle Cours

Sommaire

ILes règles de la tragédie classique au XVIIe siècleALa vraisemblance et la bienséance1La vraisemblance2La bienséance interne et la bienséance externeBLa règle des trois unitésIILa tragédie au XVIIe siècleAL'histoire littéraire de la tragédie1La tragédie antique2La tragédie au XVIIe siècle : la tragédie classique et la tragi-comédie3La tragédie après le XVIIe siècleBLes caractéristiques de la tragédie1L'inspiration mythologique et l'inspiration historique2La noblesse des personnages3La noblesse du styleCLes fonctions de la tragédie1Émouvoir le spectateur2La catharsisIIILa comédie au XVIIe siècleAL'histoire littéraire de la comédie1La commedia dell'arte2Les différents types de comédie au XVIIe siècle3La comédie après le XVIIe siècleBLes procédés de la comédie1Le comique de gestes et le comique de caractère2Le comique de mots3Le comique de situation4Le comique de répétitionCLes fonctions de la comédie : divertir et dénoncer
I

Les règles de la tragédie classique au XVIIe siècle

A

La vraisemblance et la bienséance

1

La vraisemblance

Vraisemblance

La vraisemblance désigne la cohérence qu'une pièce de théâtre doit avoir. Elle sert à renforcer la réalité d'une pièce : le spectateur doit pouvoir la considérer comme vraie. Cela ne veut pas dire que les faits sont véridiques, mais qu'ils sont crédibles.

Dans Bérénice de Jean Racine, la vraisemblance veut que Titus n'épouse pas Bérénice, comme cela s'est produit dans l'histoire romaine. Toutefois, tous les personnages n'ont pas pour autant existé.

[La vraisemblance est] l'essence du poème dramatique, et sans laquelle on ne peut rien faire ni rien dire de raisonnable sur la scène.

Abbé d'Aubignac

Pratique du théâtre

1657

Cette citation montre à quel point la vraisemblance était jugée indispensable dans la tragédie classique au XVIIe siècle.

2

La bienséance interne et la bienséance externe

On distingue la bienséance interne de la bienséance externe.

Bienséance interne

La bienséance interne oblige le personnage à certains principes :

  • Le caractère du personnage doit rester constant du début jusqu'à la fin de la pièce.
  • Le personnage doit se comporter en conformité avec son statut social.
  • Si le personnage est connu, il doit être dans la pièce tel qu'il est dans la réalité.

Dans Britannicus de Jean Racine, la bienséance interne rend ainsi indispensable que le personnage de Néron devienne fou à la fin de la pièce.

Bienséance externe

La bienséance externe est le fait de devoir se conformer aux mœurs des spectateurs. Le dramaturge doit la respecter pour ne pas les choquer. La pièce ne doit donc pas dévoiler des scènes trop violentes comme la mort, ou trop explicite comme les scènes d'amour.

Dans Phèdre, pièce de Jean Racine datant de 1667, la mort d'Hippolyte étant très violente, elle n'est pas montrée sur scène mais racontée par Théramène dans le dernier acte.

Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose :
Les yeux en le voyant saisiront mieux la chose ;
Mais il est des objets que l'art judicieux
Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux

Boileau

"Art poétique"

1674

Cette citation montre à quel point la bienséance externe est nécessaire pour un spectateur du XVIIe siècle.

B

La règle des trois unités

Par souci de vraisemblance et par confort pour le spectateur, les théoriciens du théâtre du XVIIe siècle proposent de respecter trois unités :

  • L'unité de temps (ou règle des vingt-quatre heures) : toute l'action représentée dans la pièce doit s'effectuer entre le lever et le coucher du soleil.
  • L'unité de lieu : toute l'action représentée se déroule dans un même lieu. Les personnages se croisent ainsi tous au même endroit. Souvent, dans la tragédie classique, il s'agit d'un lieu de passage (corridor, antichambre, etc.).
  • L'unité d'action : afin de simplifier la compréhension de la pièce par le spectateur, il n'existe qu'un seul vrai problème.

Phèdre de Jean Racine respecte parfaitement les trois unités :

  • L'action commence au petit matin, tandis qu'Hyppolyte s'apprête à quitter Trézène pour partir à la recherche de son père. La mort de Phèdre a lieu juste après le coucher du soleil.
  • Les personnages se croisent dans une antichambre, devant les appartements de Phèdre.
  • Le seul problème évoqué est la passion dévorante de Phèdre pour son beau-fils Hyppolyte. Celle-ci a plusieurs conséquences qui obligent les personnages à se confronter les uns aux autres.
II

La tragédie au XVIIe siècle

A

L'histoire littéraire de la tragédie

1

La tragédie antique

Les premières formes de théâtre sont essentiellement des tragédies. Cette forme de théâtre est la représentation symbolique d'un sacrifice. Dans la Grèce antique, les célébrations religieuses étaient l'occasion pour les dramaturges de s'affronter en proposant différentes représentations d'un mythe ou d'un sujet donné. La compétition consistait souvent à présenter quatre pièces (trois tragédies et un drame satyrique).

Eschyle propose L'Orestie en 458 avant Jésus-Christ.

Les tragédies étaient l'occasion de débattre sur des sujets politiques.

Antigone de Sophocle pose la question de la primauté des lois des hommes sur les lois divines.

À Rome, le théâtre reprend les sujets grecs puis propose des pièces plus actuelles. Le théâtre, tout comme en Grèce, est source de débat.

Dans Médée, Sénèque raconte le destin tragique d'une mère qui assassine ses enfants pour se venger de son époux infidèle.

2

La tragédie au XVIIe siècle : la tragédie classique et la tragi-comédie

Après un Moyen Âge confus, le théâtre reprend une dimension littéraire à la fin du XVIe siècle. Le XVIIe siècle est celui de la redécouverte des textes antiques. Certains dramaturges se mettent à réécrire des tragédies classiques tandis que d'autres recherchent d'autres sujets, plus récents, qu'ils traitent à la manière des auteurs antiques. Pierre Corneille et quelques-uns de ses contemporains y ajoutent cependant un détail supplémentaire : la pièce se termine de manière positive et alterne moments comiques et instants tragiques. C'est la tragi-comédie.

Tragi-comédie

La tragi-comédie est une pièce de théâtre qui représente une crise qui devrait être fatale et sans issue pour ses personnages mais dont le dénouement est inespéré et positif.

Dans Le Cid, Pierre Corneille met en scène un jeune chevalier, Rodrigue, contraint soit de tuer le père de sa fiancée (qu'il ne pourra donc plus épouser car son honneur de fille lui commanderait de réclamer vengeance) ou de renoncer à son mariage (n'ayant pas affronté son adversaire, Rodrigue ne serait plus digne d'épouser celle qui lui est destinée. De plus, il n'aurait pas vengé l'honneur de son père et serait donc un mauvais fils). Rodrigue tue alors le père de Chimène, qui réclame sa tête même si elle l'aime.

Pourtant, grâce à un acte de bravoure de Rodrigue, le Prince intervient et ordonne à Rodrigue d'épouser sa fiancée, bien que celle-ci ait réclamé vengeance. Le mariage des amants devient alors le devoir de sujets envers le souverain. Bien que tragique par de multiples aspects, la pièce se termine sur la promesse d'un futur mariage entre les deux amants. C'est une fin heureuse. On parle donc de tragi-comédie.

Le théâtre baroque laisse bientôt la place au théâtre classique, régi par les règles énoncées par l'Abbé d'Aubignac :

  • Règles de vraisemblance (dite des trois unités : temps, lieu, action)
  • Règles de bienséance

Les dramaturges de tragédies s'efforcent alors de respecter ces règles. Deux dramaturges obtiennent la reconnaissance du roi et de la cour : il s'agit de Pierre Corneille et de Jean Racine. C'est le cardinal Richelieu qui demande à ce que les règles classiques soient rédigées et respectées lorsqu'il fonde l'Académie française.

3

La tragédie après le XVIIe siècle

Au XVIIIe siècle, plusieurs auteurs continuent d'écrire des tragédies selon les codes du classicisme, notamment Thomas Corneille, fils de Pierre Corneille, puis Voltaire. Leurs pièces restent cependant peu lues ou représentées de nos jours.

Mérope (1754) ou Œdipe (1718) sont des pièces de Voltaire, très célèbres au XVIIIe siècle.

Avec la Révolution française, les références culturelles de la monarchie (comme le théâtre classique) s'essoufflent et laissent leur place à d'autres formes de théâtre tragique. Le XIXe siècle connaît l'apogée du drame romantique.
La tragédie réapparaît au XXe siècle. Celle-ci se démarque surtout dans ses débuts par la réécriture de mythes antiques.

En 1939, Jean Anouilh écrit Antigone, à partir de la pièce de Sophocle.

Par la suite, la tragédie se détache des mythes antiques pour évoquer des sujets plus récents.

En 1949, Albert Camus écrit Les Justes, une pièce en cinq actes qui peut être considérée comme une tragédie moderne. En effet, le dramaturge y raconte l'histoire d'un groupe de Russes courageux qui organisent dans le secret une révolution contre les Tsars.

B

Les caractéristiques de la tragédie

1

L'inspiration mythologique et l'inspiration historique

Les sujets traités dans les tragédies sont essentiellement inspirés de deux sources : la mythologie et l'Histoire. En effet, la tragédie se caractérise par la représentation des actes majeurs de personnages idéaux, comme les dieux et les héros. Du fait de ses origines antiques, la tragédie classique trouve souvent son sujet dans la mythologie, même si les dieux y sont moins présents qu'au temps des Grecs.

Iphigénie, pièce de Racine de 1675, emprunte son thème à la mythologie, comme en témoigne la présence d'Achille et d'Ulysse.

De même, dans la volonté de proposer des histoires nobles aux spectateurs, un des thèmes de prédilection est la grandeur historique.

Horace, pièce de Corneille de 1640, emprunte son thème à la grande histoire romaine. Elle raconte en effet la bataille entre les Horace et les Curiace.

2

La noblesse des personnages

Les personnages centraux mis en scène dans les tragédies sont des êtres importants, exemplaires. Ils appartiennent à la noblesse ou à la monarchie. En lien avec cette exemplarité, ces personnages font preuve d'héroïsme et éprouvent des sentiments nobles.

Dans Suréna de Pierre Corneille, Auguste pardonne sa traîtrise à son protégé. Il fait preuve d'une noble magnanimité.

Les héros tragiques sont souvent en proie à des dilemmes inextricables.

Dans Bérénice, pièce de Racine de 1670, Titus doit choisir entre le pouvoir et l'amour qu'il porte à Bérénice.

3

La noblesse du style

Afin de refléter la noblesse du sujet, le style doit également être noble. Ainsi, on retrouve dans la tragédie de nombreuses règles de la poésie.

Les pièces tragiques sont :

  • Écrites en vers réguliers et le plus souvent en alexandrins (vers de 12 syllabes)
  • Conformes à la prosodie classique (respect de l'ordre des rimes, de la place de la césure, etc.)
  • Écrites avec de nombreux effets de styles (gradations, hyperboles, comparaisons, etc.).

Je le vis, je rougis, je palis à sa vue :
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mon corps, et transir et brûler.

Jean Racine

Phèdre

1677

Dans cet extrait, la noblesse de Phèdre s'illustre dans son discours composé d'alexandrins, de gradations, d'antithèses et d'hyperboles.

C

Les fonctions de la tragédie

1

Émouvoir le spectateur

La tragédie, depuis sa naissance dans l'Antiquité, doit émouvoir le spectateur. Elle doit, en particulier, provoquer de la pitié et de la terreur.

Dans Œdipe roi de Sophocle, le spectateur est terrifié : Œdipe a épousé sa mère et a tué son père. Mais il le prend aussi en pitié. Cet homme n'a fait que réagir spontanément face à deux situations dans lesquelles il lui manquait la connaissance de sa propre identité. Il a failli par ignorance et non par méchanceté.

2

La catharsis

La tragédie a pour fonction d'instruire son public. Pour cela, elle représente des situations difficiles, éprouvantes, qui suscitent chez le spectateur des sentiments intenses et contradictoires, parce que celui-ci s'identifie aux héros. Ainsi, horrifié de ce qu'il voit, le spectateur se persuade de ne pas prendre en exemple ces attitudes néfastes. C'est la catharsis.

III

La comédie au XVIIe siècle

A

L'histoire littéraire de la comédie

1

La commedia dell'arte

La commedia dell'arte s'inspire de la comédie latine. On y retrouve certains personnages : le soldat fanfaron (Matamore), le vieillard libidineux (Pantalon), la jeune fille plus ou moins innocente (Colombine), le valet ingénieux (Arlequin), etc. Elle apparaît au XVe siècle en Italie. Les comédiens portent alors (comme dans l'Antiquité) des masques et improvisent leurs échanges selon un canevas, sorte de trame narrative de la pièce. Les représentations ont surtout lieu en extérieur, sur des champs de foire.

Les procédés utilisés dans la commedia dell'arte sont le quiproquo, le comique gestuel et les blagues grivoises. On retrouve de nombreux procédés similaires et de nombreux personnages équivalents à ceux de la commedia dell'arte dans la comédie classique.

Dans les pièces de Molière, on retrouve Sganarelle, le valet bouffon. Il peut être considéré comme l'équivalent d'Arlequin. En effet, il est lâche, volubile, et se fait battre à maintes reprises par son maître, comme c'est le cas dans Dom Juan (1666). Toutefois, il se montre souvent plus malin que le valet de la commedia dell'arte.

2

Les différents types de comédie au XVIIe siècle

Il existe différents sous-genres de la comédie :

  • La farce
  • La comédie d'intrigue
  • La comédie de caractères
  • La comédie de mœurs
  • La comédie-ballet
Farce

La farce est une courte comédie, dont le registre est prosaïque voire grossier. En effet, le comique fait appel à l'usage du patois, des jeux de mots bas, des chutes, des bagarres, etc.

La farce est à l'origine de la comédie telle qu'on la connaît : sa naissance remonte au temps des Romains. Elle s'est ensuite développée pendant le Moyen Âge pour finalement donner naissance à la commedia dell'arte.

La Farce de Maître Pathelin, composée au Moyen Âge vers 1460, narre les aventures d'un avocat qui tente de voler des tissus. La farce est marquée par de nombreux provincialismes visant à amuser le spectateur.

Comédie d'intrigue

La comédie d'intrigue base son humour sur les situations que rencontrent les personnages. Elle est ainsi faite de quiproquos, de déguisements, de mascarades, etc.

Les Fourberies de Scapin, pièce de 1671 écrite par Molière, est une comédie d'intrigue.

Comédie de caractère

La comédie de caractère montre un personnage qui est affecté d'un vice. A travers lui se dessine un type comique. Le comique de caractère vise donc à se moquer des péchés humains.

L'Avare, pièce de 1668 écrite par Molière, est une comédie de caractère. En effet, Harpagon représente le type de l'avare, et ses manies qui provoquent le rire invitent à réfléchir sur l'avarice en général.

Comédie de moeurs

La comédie de mœurs se moque des défauts et des vices des contemporains.

Les Précieuses ridicules, pièce de 1659 écrite par Molière, est une comédie de mœurs. La pièce critique les femmes des salons précieux du XVIIe siècle.

Comédie-ballet

La comédie-ballet est un type de comédie qui associe danse et théâtre.

Le Bourgeois gentilhomme, pièce de 1670 écrite par Molière, et dont la musique est composée par Lully, est une comédie-ballet.

Au XVIIe siècle, la comédie est essentiellement dominée par Molière. Mais sa compagnie connaît la concurrence d'une autre troupe du roi à Paris, les Italiens.

3

La comédie après le XVIIe siècle

À la mort de Molière, la troupe de la Comédie française et celle des Italiens fusionnent puis déménagent. Le roi attribue l'Hôtel de Bourgogne aux tragédiens.
Quelques dramaturges du XVIIIe se distinguent mais éprouvent des difficultés à faire représenter leurs comédies. Il s'agit de Marivaux et de Beaumarchais.

Le XIXe siècle est d'abord dominé par le drame romantique. Toutefois, on continue à jouer les pièces classiques. La fin du siècle connaît également la multiplication des troupes privées. Le théâtre se répand un peu partout en France et en particulier dans la capitale. On ouvre de grands théâtres privés sur les boulevards parisiens. Ceux-ci proposent des pièces comiques aux mœurs légères : c'est le théâtre de boulevard.

Dans La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, le docteur Petypon est contraint de faire passer une jeune danseuse du Moulin Rouge, la Môme Crevette, pour sa femme. Petypon se voit obligé de l'emmener dans le grand monde, où la Môme Crevette dénote par son parler et par ses gestes.

B

Les procédés de la comédie

1

Le comique de gestes et le comique de caractère

Comique de gestes

Le comique de gestes se manifeste dans une gestuelle exagérée ou désordonnée, ou encore surprenante.

Dans Le Bourgeois gentilhomme, la danse maladroite de Monsieur Jourdain appartient au comique de gestes.

Comique de caractère

Le comique de caractères fonctionne par amplification d'un vice ou d'un défaut.

Dans L'Avare de Molière, Harpagon fait rire le spectateur à cause de son avarice : il oblige son cuisinier à faire un repas de noces avec le moins de dépenses possible.

2

Le comique de mots

Comique de mots

Le comique de mots fonctionne par l'utilisation décalée ou inhabituelle du langage.

Dans La Dame chez Maxim de Georges Feydeau, la sous-préfète se met à imiter le langage coloré de la Môme Crevette, convaincue qu'il s'agit de la dernière mode à Paris.

3

Le comique de situation

Comique de situation

Le comique de situation se déclenche grâce à la surprise, un mauvais enchaînement ou un décalage dans les actions des personnages.

Dans Les Fourberies de Scapin de Molière, le spectateur rit quand Géronte sort la tête du sac et découvre que Scapin l'a trompé. Pendant ce temps, Scapin continue à jouer le spadassin, sans s'apercevoir que Géronte a tout compris.

4

Le comique de répétition

Comique de répétition

Le comique de répétition repose sur la répétition d'une action ou d'un mot.

Dans Le Bourgeois gentilhomme de Molière, Monsieur Jourdain répète plusieurs fois "Monsieur le Philosophe".

C

Les fonctions de la comédie : divertir et dénoncer

Toutes les comédies, depuis l'Antiquité ont pour fonction de divertir le spectateur. Mais en faisant rire le spectateur, le dramaturge de pièces comiques entend lui faire réaliser les travers des mœurs de la société dans laquelle il vit.

Le Médecin malgré lui, pièce de 1666 de Molière, dénonce l'incompétence des médecins qui se disent savants. La pièce moque aussi les travers de la religion, qui fait croire aux patients qu'elle peut les guérir.

[La maladie] qui est causée par l'âcreté des humeurs engendrées dans la concavité du diaphragme, il arrive que ces vapeurs... Ossabandus, nequeys, nequer, potarinum, quipsa milus. Voilà justement ce qui fait que votre fille est muette.

Molière

Le Médecin malgré lui

1666

Cette réplique de Sganarelle déguisé en médecin est comique car illogique. Elle dénonce la stupidité des médecins qui se font passer pour savants en usant du latin.

Le devoir de la comédie [est] de corriger les hommes en les divertissant.

Molière

Tartuffe

1669

Cette citation montre quels sont les objectifs de la comédie au XVIIe siècle pour Molière.

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