Pour chaque phrase, déterminer la valeur du présent de l'indicatif.
Je suis en train d'écouter la radio.
Le verbe « suis » est au présent d'énonciation (ou d'actualité), parce que cet état d'écoute a lieu exactement au moment où « je » l'exprime. En somme : temps de l'état ou de l'action = temps du discours = présent d'énonciation.
Julien et toi allez voir votre grand-mère à l'hôpital tout à l'heure.
Le verbe « allez » exprime un futur proche, puisqu'il est pris dans la construction « aller » au présent + infinitif, qui renvoie à une action envisagée, mais qui n'a pas encore lieu.
Je lisais tranquillement. Il faisait froid dans la chambre. Tout à coup, la lumière s'éteint.
Le verbe « éteint » est au présent de narration puisque, dans un texte au passé, une action est transcrite au présent. Cela donne un effet de soudaineté au récit, permet d'accélérer le rythme du texte et, dès lors, de le rendre encore plus vivant.
Tu rentres tout juste de chez le garagiste.
Le verbe « rentres » exprime un passé proche. En effet, le retour de chez le garagiste vient à peine d'avoir lieu, comme le montre la locution « tout juste ». L'utilisation du présent marque cette contiguïté, c'est-à-dire ce fort rapprochement, entre une action passée et sa conclusion immédiate.
Jusqu'à preuve du contraire, Jupiter est une planète gazeuse.
Le verbe « est » est au présent de vérité générale (que l'on appelle parfois le « présent gnomique ») car le fait indiqué dans cette phrase est incontestable : c'est une réalité connue de tous.
Après une longue journée, j'essayais de m'endormir. Soudain, la porte s'ouvre.
Le verbe « ouvre » est au présent de narration puisque, dans un texte au passé, une action est transcrite au présent. Cela donne un effet de soudaineté au récit, permet d'accélérer le rythme du texte et, dès lors, de le rendre encore plus vivant.