Dans chacun des cas suivants, quelle figure par construction est utilisée ?
Ma foi, sur l'avenir bien fou qui se fiera :
Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera.
(Jean Racine, Plaideurs)
Car ce peuple paraît adorer le prince, et le prince adorer Dieu.
(Jean de La Bruyère, Les Caractères)
Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint.
(Michel de Montaigne, Essais)
Tu dis que tu aimes les fleurs et tu leur coupes la queue,
Tu dis que tu aimes les chiens et tu leur mets une laisse,
Tu dis que tu aimes les oiseaux et tu les mets en cage,
Alors quand tu dis que tu m'aimes, moi j'ai un peu peur.
(Jean Cocteau, "Tu dis que tu aimes les fleurs...")
Quand l'homme est armé d'un sabre, c'est le sabre qu'il faut entendre et non l'homme.
(Anatole France, Crainquebille)
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher
(Charles Baudelaire, "L'Albatros")
Je meurs si je vous perds, mais je meurs si j'attends.
(Jean Racine, Andromaque)
Des trains sifflaient de temps à autre et des chiens hurlaient de temps en temps.
(Raymond Queneau, Le Chiendent)
Un roi chantait en bas, en haut mourait un dieu.
(Victor Hugo, "Booz endormi")
Ton bras est invaincu, mais non pas invincible.
(Pierre Corneille, Le Cid)