Liban, 2016, voie ES
À l'aide des deux documents et de vos connaissances, montrez les atouts et les potentialités de l'Afrique pour assurer son développement, mais aussi les défis qu'elle rencontre et les limites de ce développement.
Situation socio-économique du Ghana pour le Ministère des Affaires étrangères du Canada en 2015.
Site du Ministère des Affaires étrangères du Canada - Avril 2015. http://www.international.gc.ca/development-developpement/countries-pays/ghana.aspx?lang=fra
Le Ghana est une démocratie stable et paisible, en bonne voie d'atteindre son objectif de devenir un pays à revenu intermédiaire d'ici 2020. Il est salué comme un nouveau modèle de réussite économique en Afrique : ces dernières années, son taux de croissance a toujours dépassé les 6%. Depuis 1992, cinq élections démocratiques consécutives y ont eu lieu, et deux transitions de gouvernement se sont déroulées dans la paix. D'autres pays d'Afrique se tournent maintenant vers le Ghana pour obtenir des conseils sur la tenue d'élections.
Depuis 1990, le gouvernement du Ghana a travaillé de près avec la communauté des donateurs et a réduit de près de la moitié le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté. Cependant, environ 30% des Ghanéens1 vivent toujours avec moins de 1,25 $US par jour. Environ 2 millions de personnes ont un accès limité à la nourriture, et les trois régions du Nord du pays sont régulièrement touchées par des pénuries de vivres. Les enfants sont particulièrement vulnérables : environ 12% des enfants ghanéens de moins de cinq ans ont un poids insuffisant. En 2012, le Ghana occupait le 135e rang sur 187 pays pour ce qui est de l'indice du développement humain établi par le Programme des Nations unies pour le développement.
Le Ghana a assez bien réussi à atténuer les répercussions de la crise alimentaire mondiale de 2008 grâce à des programmes d'aide sociale et à d'autres mesures ; il a entre autres supprimé les droits d'importation et les taxes sur les aliments et le carburant.
Le Ghana est toujours vulnérable aux effets persistants de la crise économique mondiale. La pauvreté s'est accentuée dans certains groupes de population, surtout les femmes, les agriculteurs et les personnes vivant dans les régions du Nord.
1 En 2015, la population totale du Ghana s'élève à 27,2 millions d'habitants (O.N.U).
2 Fiche technique de présentation de la situation socio-économique de pays avec lesquels le Canada commerce - document à destination du grand public, des entrepreneurs et investisseurs canadiens.
Prévision de l'évolution moyenne du PIB 2014 - 2015

D'après :
- Les données de l'OCDE (année 2013). Site web : http://stats.oecd.org/
- "Principaux ports de marchandises en Afrique en 2011", La Documentation française
- Franck Tétart (sous la direction de), Grand Atlas 2015, 2011
Sur 49 PMA (Pays les moins avancés), combien l'Afrique en compte-t-elle ?
Situation socio-économique du Ghana pour le Ministère des Affaires étrangères du Canada en 2015.
Site du Ministère des Affaires étrangères du Canada - Avril 2015. http://www.international.gc.ca/development-developpement/countries-pays/ghana.aspx?lang=fra
Le Ghana est une démocratie stable et paisible, en bonne voie d'atteindre son objectif de devenir un pays à revenu intermédiaire d'ici 2020. Il est salué comme un nouveau modèle de réussite économique en Afrique : ces dernières années, son taux de croissance a toujours dépassé les 6%. Depuis 1992, cinq élections démocratiques consécutives y ont eu lieu, et deux transitions de gouvernement se sont déroulées dans la paix. D'autres pays d'Afrique se tournent maintenant vers le Ghana pour obtenir des conseils sur la tenue d'élections.
Depuis 1990, le gouvernement du Ghana a travaillé de près avec la communauté des donateurs et a réduit de près de la moitié le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté. Cependant, environ 30% des Ghanéens1 vivent toujours avec moins de 1,25 $US par jour. Environ 2 millions de personnes ont un accès limité à la nourriture, et les trois régions du Nord du pays sont régulièrement touchées par des pénuries de vivres. Les enfants sont particulièrement vulnérables : environ 12% des enfants ghanéens de moins de cinq ans ont un poids insuffisant. En 2012, le Ghana occupait le 135e rang sur 187 pays pour ce qui est de l'indice du développement humain établi par le Programme des Nations unies pour le développement.
Le Ghana a assez bien réussi à atténuer les répercussions de la crise alimentaire mondiale de 2008 grâce à des programmes d'aide sociale et à d'autres mesures ; il a entre autres supprimé les droits d'importation et les taxes sur les aliments et le carburant.
Le Ghana est toujours vulnérable aux effets persistants de la crise économique mondiale. La pauvreté s'est accentuée dans certains groupes de population, surtout les femmes, les agriculteurs et les personnes vivant dans les régions du Nord.
1 En 2015, la population totale du Ghana s'élève à 27,2 millions d'habitants (O.N.U).
2 Fiche technique de présentation de la situation socio-économique de pays avec lesquels le Canada commerce - document à destination du grand public, des entrepreneurs et investisseurs canadiens.
Prévision de l'évolution moyenne du PIB 2014 - 2015

D'après :
- Les données de l'OCDE (année 2013). Site web : http://stats.oecd.org/
- "Principaux ports de marchandises en Afrique en 2011", La Documentation française
- Franck Tétart (sous la direction de), Grand Atlas 2015, 2011
Quel pays africain fait figure de puissance économique émergente ?
Situation socio-économique du Ghana pour le Ministère des Affaires étrangères du Canada en 2015.
Site du Ministère des Affaires étrangères du Canada - Avril 2015. http://www.international.gc.ca/development-developpement/countries-pays/ghana.aspx?lang=fra
Le Ghana est une démocratie stable et paisible, en bonne voie d'atteindre son objectif de devenir un pays à revenu intermédiaire d'ici 2020. Il est salué comme un nouveau modèle de réussite économique en Afrique : ces dernières années, son taux de croissance a toujours dépassé les 6%. Depuis 1992, cinq élections démocratiques consécutives y ont eu lieu, et deux transitions de gouvernement se sont déroulées dans la paix. D'autres pays d'Afrique se tournent maintenant vers le Ghana pour obtenir des conseils sur la tenue d'élections.
Depuis 1990, le gouvernement du Ghana a travaillé de près avec la communauté des donateurs et a réduit de près de la moitié le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté. Cependant, environ 30% des Ghanéens1 vivent toujours avec moins de 1,25 $US par jour. Environ 2 millions de personnes ont un accès limité à la nourriture, et les trois régions du Nord du pays sont régulièrement touchées par des pénuries de vivres. Les enfants sont particulièrement vulnérables : environ 12% des enfants ghanéens de moins de cinq ans ont un poids insuffisant. En 2012, le Ghana occupait le 135e rang sur 187 pays pour ce qui est de l'indice du développement humain établi par le Programme des Nations unies pour le développement.
Le Ghana a assez bien réussi à atténuer les répercussions de la crise alimentaire mondiale de 2008 grâce à des programmes d'aide sociale et à d'autres mesures ; il a entre autres supprimé les droits d'importation et les taxes sur les aliments et le carburant.
Le Ghana est toujours vulnérable aux effets persistants de la crise économique mondiale. La pauvreté s'est accentuée dans certains groupes de population, surtout les femmes, les agriculteurs et les personnes vivant dans les régions du Nord.
1 En 2015, la population totale du Ghana s'élève à 27,2 millions d'habitants (O.N.U).
2 Fiche technique de présentation de la situation socio-économique de pays avec lesquels le Canada commerce - document à destination du grand public, des entrepreneurs et investisseurs canadiens.
Prévision de l'évolution moyenne du PIB 2014 - 2015

D'après :
- Les données de l'OCDE (année 2013). Site web : http://stats.oecd.org/
- "Principaux ports de marchandises en Afrique en 2011", La Documentation française
- Franck Tétart (sous la direction de), Grand Atlas 2015, 2011
Quelle est l'organisation régionale qui tente de favoriser l'intégration du continent ?
Situation socio-économique du Ghana pour le Ministère des Affaires étrangères du Canada en 2015.
Site du Ministère des Affaires étrangères du Canada - Avril 2015. http://www.international.gc.ca/development-developpement/countries-pays/ghana.aspx?lang=fra
Le Ghana est une démocratie stable et paisible, en bonne voie d'atteindre son objectif de devenir un pays à revenu intermédiaire d'ici 2020. Il est salué comme un nouveau modèle de réussite économique en Afrique : ces dernières années, son taux de croissance a toujours dépassé les 6%. Depuis 1992, cinq élections démocratiques consécutives y ont eu lieu, et deux transitions de gouvernement se sont déroulées dans la paix. D'autres pays d'Afrique se tournent maintenant vers le Ghana pour obtenir des conseils sur la tenue d'élections.
Depuis 1990, le gouvernement du Ghana a travaillé de près avec la communauté des donateurs et a réduit de près de la moitié le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté. Cependant, environ 30% des Ghanéens1 vivent toujours avec moins de 1,25 $US par jour. Environ 2 millions de personnes ont un accès limité à la nourriture, et les trois régions du Nord du pays sont régulièrement touchées par des pénuries de vivres. Les enfants sont particulièrement vulnérables : environ 12% des enfants ghanéens de moins de cinq ans ont un poids insuffisant. En 2012, le Ghana occupait le 135e rang sur 187 pays pour ce qui est de l'indice du développement humain établi par le Programme des Nations unies pour le développement.
Le Ghana a assez bien réussi à atténuer les répercussions de la crise alimentaire mondiale de 2008 grâce à des programmes d'aide sociale et à d'autres mesures ; il a entre autres supprimé les droits d'importation et les taxes sur les aliments et le carburant.
Le Ghana est toujours vulnérable aux effets persistants de la crise économique mondiale. La pauvreté s'est accentuée dans certains groupes de population, surtout les femmes, les agriculteurs et les personnes vivant dans les régions du Nord.
1 En 2015, la population totale du Ghana s'élève à 27,2 millions d'habitants (O.N.U).
2 Fiche technique de présentation de la situation socio-économique de pays avec lesquels le Canada commerce - document à destination du grand public, des entrepreneurs et investisseurs canadiens.
Prévision de l'évolution moyenne du PIB 2014 - 2015

D'après :
- Les données de l'OCDE (année 2013). Site web : http://stats.oecd.org/
- "Principaux ports de marchandises en Afrique en 2011", La Documentation française
- Franck Tétart (sous la direction de), Grand Atlas 2015, 2011
De qui émane le document 1 ?
Situation socio-économique du Ghana pour le Ministère des Affaires étrangères du Canada en 2015.
Site du Ministère des Affaires étrangères du Canada - Avril 2015. http://www.international.gc.ca/development-developpement/countries-pays/ghana.aspx?lang=fra
Le Ghana est une démocratie stable et paisible, en bonne voie d'atteindre son objectif de devenir un pays à revenu intermédiaire d'ici 2020. Il est salué comme un nouveau modèle de réussite économique en Afrique : ces dernières années, son taux de croissance a toujours dépassé les 6%. Depuis 1992, cinq élections démocratiques consécutives y ont eu lieu, et deux transitions de gouvernement se sont déroulées dans la paix. D'autres pays d'Afrique se tournent maintenant vers le Ghana pour obtenir des conseils sur la tenue d'élections.
Depuis 1990, le gouvernement du Ghana a travaillé de près avec la communauté des donateurs et a réduit de près de la moitié le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté. Cependant, environ 30% des Ghanéens1 vivent toujours avec moins de 1,25 $US par jour. Environ 2 millions de personnes ont un accès limité à la nourriture, et les trois régions du Nord du pays sont régulièrement touchées par des pénuries de vivres. Les enfants sont particulièrement vulnérables : environ 12% des enfants ghanéens de moins de cinq ans ont un poids insuffisant. En 2012, le Ghana occupait le 135e rang sur 187 pays pour ce qui est de l'indice du développement humain établi par le Programme des Nations unies pour le développement.
Le Ghana a assez bien réussi à atténuer les répercussions de la crise alimentaire mondiale de 2008 grâce à des programmes d'aide sociale et à d'autres mesures ; il a entre autres supprimé les droits d'importation et les taxes sur les aliments et le carburant.
Le Ghana est toujours vulnérable aux effets persistants de la crise économique mondiale. La pauvreté s'est accentuée dans certains groupes de population, surtout les femmes, les agriculteurs et les personnes vivant dans les régions du Nord.
1 En 2015, la population totale du Ghana s'élève à 27,2 millions d'habitants (O.N.U).
2 Fiche technique de présentation de la situation socio-économique de pays avec lesquels le Canada commerce - document à destination du grand public, des entrepreneurs et investisseurs canadiens.
Prévision de l'évolution moyenne du PIB 2014 - 2015

D'après :
- Les données de l'OCDE (année 2013). Site web : http://stats.oecd.org/
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- Franck Tétart (sous la direction de), Grand Atlas 2015, 2011
Que semblent être les deux grands atouts du continent d'après le document 2 ?
Situation socio-économique du Ghana pour le Ministère des Affaires étrangères du Canada en 2015.
Site du Ministère des Affaires étrangères du Canada - Avril 2015. http://www.international.gc.ca/development-developpement/countries-pays/ghana.aspx?lang=fra
Le Ghana est une démocratie stable et paisible, en bonne voie d'atteindre son objectif de devenir un pays à revenu intermédiaire d'ici 2020. Il est salué comme un nouveau modèle de réussite économique en Afrique : ces dernières années, son taux de croissance a toujours dépassé les 6%. Depuis 1992, cinq élections démocratiques consécutives y ont eu lieu, et deux transitions de gouvernement se sont déroulées dans la paix. D'autres pays d'Afrique se tournent maintenant vers le Ghana pour obtenir des conseils sur la tenue d'élections.
Depuis 1990, le gouvernement du Ghana a travaillé de près avec la communauté des donateurs et a réduit de près de la moitié le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté. Cependant, environ 30% des Ghanéens1 vivent toujours avec moins de 1,25 $US par jour. Environ 2 millions de personnes ont un accès limité à la nourriture, et les trois régions du Nord du pays sont régulièrement touchées par des pénuries de vivres. Les enfants sont particulièrement vulnérables : environ 12% des enfants ghanéens de moins de cinq ans ont un poids insuffisant. En 2012, le Ghana occupait le 135e rang sur 187 pays pour ce qui est de l'indice du développement humain établi par le Programme des Nations unies pour le développement.
Le Ghana a assez bien réussi à atténuer les répercussions de la crise alimentaire mondiale de 2008 grâce à des programmes d'aide sociale et à d'autres mesures ; il a entre autres supprimé les droits d'importation et les taxes sur les aliments et le carburant.
Le Ghana est toujours vulnérable aux effets persistants de la crise économique mondiale. La pauvreté s'est accentuée dans certains groupes de population, surtout les femmes, les agriculteurs et les personnes vivant dans les régions du Nord.
1 En 2015, la population totale du Ghana s'élève à 27,2 millions d'habitants (O.N.U).
2 Fiche technique de présentation de la situation socio-économique de pays avec lesquels le Canada commerce - document à destination du grand public, des entrepreneurs et investisseurs canadiens.
Prévision de l'évolution moyenne du PIB 2014 - 2015

D'après :
- Les données de l'OCDE (année 2013). Site web : http://stats.oecd.org/
- "Principaux ports de marchandises en Afrique en 2011", La Documentation française
- Franck Tétart (sous la direction de), Grand Atlas 2015, 2011
Quel est l'indicateur qui rappelle que le Ghana reste un pays peu développé d'après le document 1 ?
Situation socio-économique du Ghana pour le Ministère des Affaires étrangères du Canada en 2015.
Site du Ministère des Affaires étrangères du Canada - Avril 2015. http://www.international.gc.ca/development-developpement/countries-pays/ghana.aspx?lang=fra
Le Ghana est une démocratie stable et paisible, en bonne voie d'atteindre son objectif de devenir un pays à revenu intermédiaire d'ici 2020. Il est salué comme un nouveau modèle de réussite économique en Afrique : ces dernières années, son taux de croissance a toujours dépassé les 6%. Depuis 1992, cinq élections démocratiques consécutives y ont eu lieu, et deux transitions de gouvernement se sont déroulées dans la paix. D'autres pays d'Afrique se tournent maintenant vers le Ghana pour obtenir des conseils sur la tenue d'élections.
Depuis 1990, le gouvernement du Ghana a travaillé de près avec la communauté des donateurs et a réduit de près de la moitié le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté. Cependant, environ 30% des Ghanéens1 vivent toujours avec moins de 1,25 $US par jour. Environ 2 millions de personnes ont un accès limité à la nourriture, et les trois régions du Nord du pays sont régulièrement touchées par des pénuries de vivres. Les enfants sont particulièrement vulnérables : environ 12% des enfants ghanéens de moins de cinq ans ont un poids insuffisant. En 2012, le Ghana occupait le 135e rang sur 187 pays pour ce qui est de l'indice du développement humain établi par le Programme des Nations unies pour le développement.
Le Ghana a assez bien réussi à atténuer les répercussions de la crise alimentaire mondiale de 2008 grâce à des programmes d'aide sociale et à d'autres mesures ; il a entre autres supprimé les droits d'importation et les taxes sur les aliments et le carburant.
Le Ghana est toujours vulnérable aux effets persistants de la crise économique mondiale. La pauvreté s'est accentuée dans certains groupes de population, surtout les femmes, les agriculteurs et les personnes vivant dans les régions du Nord.
1 En 2015, la population totale du Ghana s'élève à 27,2 millions d'habitants (O.N.U).
2 Fiche technique de présentation de la situation socio-économique de pays avec lesquels le Canada commerce - document à destination du grand public, des entrepreneurs et investisseurs canadiens.
Prévision de l'évolution moyenne du PIB 2014 - 2015

D'après :
- Les données de l'OCDE (année 2013). Site web : http://stats.oecd.org/
- "Principaux ports de marchandises en Afrique en 2011", La Documentation française
- Franck Tétart (sous la direction de), Grand Atlas 2015, 2011
Alors que l'Afrique fait souvent figure de parent pauvre de la mondialisation et qu'elle n'est souvent évoquée que pour les famines qui y règnent, les coups d'état et les guerres civiles, l'Afrique serait-elle en train de se réveiller ?
D'une certaine manière, les deux documents soumis à notre étude nous permettent de nous interroger sur la situation économique du continent africain et sur son intégration à la mondialisation. Le premier document est extrait d'un rapport publié par le Ministère des Affaires étrangères canadiens en 2015 ; il s'adresse au grand public et plus particulièrement aux entrepreneurs canadiens désireux de connaître la situation socio-économique du Ghana qui, à bien des égards, reflète la situation de nombreux pays de la région. Le second document est une carte synthétique qui s'appuie sur les données de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) et sur des informations tirées du Grand Atlas de Frank Tétart paru en 2011, ainsi que sur des indications fournies par La Documentation française. Elle montre les prévisions de croissance du PIB pour 2014-2015 et indique les ports et les ressources principales du continent.
Après avoir envisagé les atouts qui laissent à penser que le continent africain est peut-être en train de sortir du sous-développement, nous envisagerons les défis qu'il lui reste encore à surmonter.
Des atouts à valoriser
À bien des égards, l'Afrique apparaît comme le continent le plus pauvre de la planète. Cela se traduit par le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté ou les taux de malnutrition. Cependant, il n'en reste pas moins qu'elle a un certain nombre d'atouts à faire valoir comme en témoignent les deux documents.
Paradoxalement, l'Afrique est en effet l'un des continents les plus riches de la planète en termes de ressources naturelles. La carte du document 2 l'évoque en indiquant la présence de nombreux gisements d'hydrocarbures, notamment en Algérie, en Libye et dans le golfe de Guinée. La Libye a été, jusqu'au renversement du régime Kadhafi, l'un des principaux exportateurs de la région. L'Algérie extrait de grandes quantités de gaz qu'elle exporte en Europe notamment, ce qui lui assure des apports de devises non négligeables. Quant au golfe de Guinée, il s'agit de gisements offshore qui offrent également aux pays dont c'est la ZEE (Zone économique exclusive) de substantiels revenus.
L'Afrique dispose par ailleurs de gigantesques réserves de minerais, qu'il s'agisse d'uranium ou de charbon, de cuivre ou de plomb, d'alumine ou de bauxite, de manganèse ou de chrome, sans compter le platine, l'or, les diamants et autres pierres précieuses. L'Afrique, dans le cadre de la mondialisation, jouit donc d'une position intéressante dans la mesure où elle dispose de ressources minières indispensables aux industries des pays développés. Ainsi, pour ne citer qu'un exemple, les centrales nucléaires françaises fonctionnent grâce à l'uranium du Niger qui est exploité par Areva et ses filiales. Toutes ces ressources sont donc convoitées et attirent les IDE (Investissements directs à l'étranger) ; elles attirent aussi les contrebandiers et les trafiquants en tous genres ; on parle ainsi des "diamants de sang". Quoi qu'il en soit, ces minerais peuvent être considérés comme un atout à faire valoir.
L'Afrique peut par ailleurs compter sur ses ressources forestières et agricoles : la région du Congo est marquée par la présence d'une forêt dense dont la valeur est appréciable et qui alimente la demande mondiale en bois exotique et rare. Il en va de même pour la côte orientale de Madagascar. Enfin, certaines régions s'avèrent propices au développement de plantations spécifiques comme le café ou le cacao. On peut ainsi rappeler que la Côte d'Ivoire est l'un des principaux producteurs de cacao au monde. D'une certaine manière donc, l'Afrique est vouée à s'intégrer au processus de mondialisation. La présence de ports en témoigne : Tanger, Lagos, Le Cap ou Durban sont des ports actifs qui permettent d'exporter ces ressources. Il est d'ailleurs à souligner que l'Afrique se trouve à proximité des grandes routes maritimes commerciales qui sillonnent le monde et qu'elle peut jouer sur sa position géographique pour s'intégrer à la mondialisation : elle est en mesure de contrôler des passages stratégiques de premier plan comme le canal de Suez, le détroit du Mozambique ou le golfe d'Aden.
Enfin, l'Afrique semble pouvoir compter sur le dynamisme de certains pays qui peuvent, à terme, faire office de locomotive et de modèle pour l'ensemble du continent. L'Afrique du Sud ou les pays du Maghreb apparaissent depuis longtemps comme des pays émergents ou intermédiaires ; d'autres comme le Ghana semblent aujourd'hui en bonne voie de relever le défi. Ce pays n'a-t-il pas "réduit de près de la moitié le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté" et vu son taux de croissance "dépass[er] les 6%" ces dernières années ? Mais on pourrait citer d'autres pays dont la croissance semble vigoureuse : La Côte d'Ivoire et ses 9,2% de croissance du PIB, mais aussi le Tchad, l'Angola et le Mozambique qui affichent tous des taux de croissance supérieurs à 8%.
L'Afrique est donc loin d'être démunie et jouit de certains atouts qu'il lui revient de mettre en avant. Néanmoins, cela suppose de relever certains défis.
Des défis à surmonter
Le Ghana évoqué par le document 2 est, d'une certaine manière, révélateur des ambiguïtés du développement africain. S'il a réussi à "rédui[re] de près de la moitié le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté", il n'en reste pas moins que "environ 30% des Ghanéens vivent toujours avec moins de 1,25 $US par jour [et qu']environ 2 millions de personnes ont un accès limité à la nourriture". La pauvreté reste donc un enjeu et un défi de taille, même pour des pays qui semblent avoir amorcé leur décollage et qui sont "salué[s] comme [des] modèle[s] de réussite économique". Cet enjeu se mesure au fait qu'"en 2012, le Ghana occupait le 135e rang sur 187 pays pour ce qui est de l'indice du développement humain". Par ailleurs, on peut noter que le continent africain est marqué par de fortes inégalités en termes de richesses et de développement et que la répartition des fruits de la croissance pose un problème de taille. Une minorité d'Africains s'accapare les richesses au détriment de la majorité. Visiblement, à en croire l'exemple ghanéen, "la pauvreté [s'accentue même] dans certains groupes de population, surtout les femmes, les agriculteurs et les personnes vivant dans [certaines] régions". Ces inégalités sont socio-spatiales.
L'Afrique est aussi très largement soumise aux aléas du contexte économique mondial comme en témoigne le Ghana dont le document 1 souligne qu'il "est toujours vulnérable aux effets persistants de la crise économique mondiale". N'étant pas un centre d'impulsion, l'Afrique dépend de l'activité économique des grands pôles de l'économie mondiale. Que la croissance chute en Chine, en Europe ou aux États-Unis, et c'est l'Afrique qui en pâtit, car cela a un impact sur le cours des matières premières dont son économie est étroitement dépendante. Ainsi, quand les cours du baril de pétrole se sont effondrés, l'Algérie a eu du mal à boucler ses fins de mois. On peut donc souligner ici les limites de "l'économie de rente" qui caractérise une bonne partie du continent.
Cette "économie de rente" pose un autre problème à moyen et long terme, car les ressources naturelles sur lesquelles l'économie de nombreux pays repose sont par définition limitées. Se pose donc la question de l'avenir : que faire après le pétrole ? Beaucoup de pays n'ont pas encore décidé d'amorcer la transition et d'utiliser les profits générés par les ressources naturelles pour développer une économie plus intégrée, plus moderne et plus autonome. Cela s'explique en partie par le fait que ces bénéfices sont accaparés par une mince élite qui a su s'attirer les faveurs du pouvoir. Enfin, se pose la question de la gestion de ces ressources. La forêt du bassin du Congo est surexploitée et la déforestation est un problème qu'il serait urgent de traiter. Mais, là encore, la faiblesse des États et la corruption d'une partie des élites au pouvoir jouent contre une exploitation raisonnée des richesses du continent.
Ceci nous amène à évoquer un autre défi, le défi démocratique. Le document 1 souligne que "depuis 1992, cinq élections démocratiques consécutives y ont eu lieu, et deux transitions de gouvernement se sont déroulées dans la paix." C'est une manière de dire que ce pays fait figure d'exception dans la région. En effet, on ne compte plus les coups d'État et les contestations de résultats à l'occasion des élections. La Côte d'ivoire en a fait les frais en 2010-2011 lorsque Laurent Gbagbo a refusé de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara. On peut aussi rappeler que la Tunisie, la Libye ou l'Égypte ont subi des révolutions en vue d'établir des régimes plus démocratiques en 2011 (les "Printemps arabes") même si seule la Tunisie semble en passe aujourd'hui de réussir sa transition démocratique.
Enfin, le défi démographique est un défi de première importance. Le continent n'a pas terminé sa transition démographique et les taux de croissance restent importants. Le XXIe siècle sera indéniablement celui de l'explosion démographique, ce qui, eu égard, au taux de pauvreté, pose un défi. Comment assurer des emplois et des conditions de vie décentes à une population en croissance importante ? La communauté internationale est concernée par ce défi car, à défaut de solution interne, c'est dans l'émigration massive que la jeunesse trouvera sa planche de salut.
L'Afrique se trouve donc à la croisée des chemins : elle jouit d'atouts indéniables qu'il lui appartient de mettre en valeur afin de sortir du mal-développement dans lequel elle est plongée. Aujourd'hui, le tableau semble moins noir qu'il ne l'a été pendant longtemps, même si un certain nombre de défis se posent encore au continent, qu'il s'agisse des questions démographiques, démocratiques et socio-économiques.
D'une certaine manière, l'Afrique doit se poser la question de son avenir à l'aune du développement durable : les enjeux économiques, sociaux et environnementaux doivent faire l'objet d'une réflexion intense ; la communauté internationale doit participer à cette réflexion et fournir l'aide logistique, technique et financière nécessaires.