Répondre aux questions suivantes qui permettront d'expliquer les facteurs influant la participation électorale.
Que désigne la participation électorale ?
La participation électorale est le fait, pour un citoyen inscrit sur les listes électorales, de participer aux élections. La participation électorale comprend aussi les votes blancs.
Que désigne l'abstentionnisme ?
L'abstentionnisme est le comportement qui consiste à ne pas voter. Il correspond à un affaiblissement de la participation électorale, qu'on constate dans les sociétés occidentales depuis quelques décennies. L'abstention électorale ne doit pas être confondue avec les votes blancs, qui sont des votes sans candidat, ou les votes nuls, qui correspondent à des bulletins raturés. Ceux-ci sont comptés dans la participation électorale.
Quelles sont les deux caractéristiques de l'abstentionnisme principalement observé dans la société actuelle ?
L'abstentionnisme est en augmentation dans notre société. L'abstention systématique désigne le comportement d'électeurs inscrits sur les listes qui ne se déplacent jamais pour voter. Cela représente environ 10 % à 12 % de l'abstention à chaque élection. L'abstention intermittente désigne le comportement d'électeurs qui participent à certaines élections et pas à d'autres. Il s'agit de la majorité de l'abstention constatée aux diverses élections.
Quels sont les deux facteurs structurels influant la participation électorale ?
La participation électorale dépend de facteurs structurels et conjoncturels. Parmi les facteurs structurels figure le niveau de diplôme. En effet, la participation augmente avec le niveau de diplôme. Un autre facteur structurel est l'âge : les personnes âgées participent davantage que les jeunes. La perception de l'enjeu et du résultat d'une élection sont des facteurs conjoncturels expliquant la participation.
Quels sont les deux facteurs conjoncturels influant la participation électorale ?
La participation électorale dépend de facteurs structurels et conjoncturels. Parmi les facteurs structurels, il y a le niveau de diplôme et l'âge. Parmi les facteurs conjoncturels, il y a la perception de l'enjeu : la participation diffère selon que les individus perçoivent un intérêt réel pour eux au fait d'aller voter. Il y a aussi la perception du résultat d'une élection : les individus se mobilisent moins lorsque le résultat de l'élection leur semble déjà acquis et qu'ils pensent que leur vote n'y changera rien.
Quel est l'effet de l'emploi sur la participation électorale ?
Plus l'emploi est stable, plus la participation est élevée. En revanche, plus l'individu est concerné par la précarité ou le chômage, plus il s'abstient.
Que désigne le sentiment de compétence politique ?
Le sentiment de compétence politique est le sentiment de comprendre la vie politique de manière suffisante pour pouvoir donner légitimement son opinion politique.
La participation électorale est le fait, pour un citoyen inscrit sur les listes électorales, de participer réellement aux élections. La participation électorale est mesurée par le taux de participation, qui donne la part des personnes inscrites sur les listes électorales qui ont voté lors d'une élection donnée. Les personnes qui ont voté sont les votants. Les votes blancs et nuls sont pris en compte dans le taux de participation. L'abstention électorale est le fait, pour un individu, d'être inscrit sur les listes électorales et de ne pas participer aux votes. L'abstention est différente de la non-inscription sur les listes électorales. Les personnes qui ne votent pas sont dites « abstentionnistes ». L'abstention est mesurée par le taux d'abstention.
De multiples facteurs influent sur la participation électorale. Il s'agit de facteurs à la fois structurels et conjoncturels.
Parmi les facteurs structurels, il y a le niveau de diplôme. En effet, la participation augmente avec le niveau de diplôme. Un autre facteur structurel est l'âge : les personnes âgées participent davantage que les jeunes. L'emploi entretient également un lien positif avec la participation électorale : plus l'emploi est stable, plus la participation est élevée. En revanche, plus l'individu est concerné par la précarité ou le chômage, plus il s'abstient. Un autre facteur structurel concerne le lieu de résidence : la participation électorale est moins élevée dans les pôles urbains. Enfin, le statut professionnel explique que l'abstention est moins élevée chez les salariés du secteur public.
Parmi les facteurs conjoncturels, il y a la perception de l'enjeu : la participation diffère selon que les individus perçoivent un intérêt réel pour eux au fait d'aller voter. Il y a aussi la perception du résultat d'une élection : les individus se mobilisent moins lorsque le résultat de l'élection leur semble déjà acquis et qu'ils pensent que leur vote n'y changera rien. Enfin, il y a des variables externes qui expliquent plus ou moins la forte participation à une élection. La temporalité de l'élection, peut notamment avoir une influence sur la participation électorale. Par exemple, les élections tenues en périodes de vacances scolaires ou lorsque la météo est ensoleillée connaissent une participation électorale souvent moindre.
De manière générale, la participation électorale dépend du sentiment de compétence politique, c'est-à-dire le sentiment de comprendre la vie politique de manière suffisante pour pouvoir donner légitimement son opinion politique. Plus ce sentiment est faible, moins la participation électorale est élevée. C'est notamment le cas des chômeurs, des jeunes ou des personnes peu qualifiées.