La monnaie a revêtu différentes formes au cours de l'histoire. Aujourd'hui, on différencie surtout la monnaie fiduciaire et la monnaie scripturale. La monnaie peut être définie par ses trois fonctions principales : elle sert de moyen d'échange, d'unité de compte et de réserve de valeur. Elle occupe aussi des fonctions politiques et sociales.
À l'aide du document suivant, étudier l'évolution des monnaies fiduciaire et scripturale.

À quoi la monnaie fiduciaire correspond-elle ?
La monnaie fiduciaire comprend la monnaie divisionnaire (les pièces) et la monnaie papier (les billets), dont la valeur faciale (la valeur qu'on leur attribue par convention) est très supérieure à la valeur intrinsèque de leur support. Le terme « fiduciaire » vient du latin fides, qui signifie « confiance ».
D'après le document proposé, comment la monnaie fiduciaire a-t-elle évolué entre 1960 et 2007 ?
Entre 1960 et 2007, la monnaie fiduciaire a été divisée environ par 4 (42,2 / 10 = 4,22) : elle est passée de 42,2 % (41 % de billets + 1,2 % de pièces) à 10 %, soit une baisse de 32,2 points de %.
À quoi correspond la monnaie scripturale ?
La monnaie scripturale est la monnaie se présentant sous la forme d'écriture et correspondant aux dépôts effectués par les agents économiques auprès des banques.
D'après le document proposé, comment la monnaie scripturale a-t-elle évolué entre 1960 et 2007 ?
Entre 1960 et 2007, la monnaie scripturale est passée de 57,8 % à 90 %, soit une hausse de 32,2 points de %. Elle est aujourd'hui la monnaie prédominante en circulation.
Comment appelle-t-on le phénomène illustré par le document proposé ?
Le phénomène illustré est la dématérialisation monétaire, c'est-à-dire le remplacement progressif des pièces par les billets, puis des billets par les moyens de la monnaie scripturale (chèques, cartes bancaires, virements, etc.).