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L'historien et les mémoires de la guerre d'Algérie Composition type bac

Ce contenu a été rédigé par l'équipe éditoriale de Kartable.

Dernière modification : 07/08/2019 - Conforme au programme 2019-2020

Métropole, 2016, voie ES

L'historien et les mémoires de la guerre d'Algérie.

Parmi les plans suivants, lequel aurait pu permettre de répondre au sujet "les historiens et la mémoire de la guerre d'Algérie" ?

En France, aux lendemains de la guerre, quelle est l'expression officielle pour désigner la guerre d'Algérie ?

Quel est le grand historien français de la guerre d'Algérie ?

Quand la France a-t-elle officiellement parlé de "guerre d'Algérie" ?

Sous quel président de la République le premier mémorial français est-il inauguré ?

Qui sont les harkis ?

Le 1er novembre 1954, le FLN lance la guerre de libération nationale contre la présence française en Algérie. Les "événements d'Algérie", selon la terminologie adoptée par la France, durent jusqu'en 1962, date à laquelle l'Algérie devient indépendante au terme de combats d'une rare violence qui marquent une génération entière, aussi bien en France qu'en Algérie.
Comme tout événement traumatique, la guerre d'Algérie a subi une relecture mémorielle et fait l'objet de nombreux travaux historiques. Plus d'un demi-siècle après la fin des hostilités, la France et l'Algérie n'ont cependant toujours pas soldé cet héritage encombrant qui suscite encore de vives polémiques et reste empreint d'une charge émotionnelle forte, notamment au sein des communautés des Pieds-Noirs, des harkis ou des immigrés d'origine algérienne. La mémoire de l'événement, subjective, multiple, a cependant évolué depuis 1962 ; cette évolution a en partie été permise par le travail patient et rigoureux d'historiens qui ont su interroger le passé avec distance et méthode pour tenter, malgré les obstacles, de produire un discours de vérité débarrassé des scories de mémoires tronquées ou faussées.
On pourra donc s'interroger sur les évolutions de la mémoire de la guerre d'Algérie de part et d'autre de la Méditerranée depuis les accords d'Évian en 1962 et se demander quel rôle les historiens ont pu avoir dans ces évolutions. Nous verrons dans un premier temps comment la mémoire du conflit a été sinon étouffée, du moins contrôlée par les États avant de considérer le réveil progressif des mémoires jusqu'alors oubliées et l'apport des travaux d'historiens.

I

Une mémoire officielle pour un événement traumatique

A

La "guerre sans nom" des Français

Présents en Algérie depuis 1830, les Français se sont peu à peu installés outre-Méditerranée et ont fait de ce territoire une colonie de peuplement où viennent progressivement s'installer des Européens de tous horizons - ils sont plus d'un million au recensement de 1954 - mais parmi lesquels les Français occupent une place prépondérante. La particularité de la colonisation algérienne qui se traduit par la départementalisation et l'étroitesse des liens avec la métropole, explique que, longtemps, le gouvernement a refusé de parler de "guerre" en Algérie. On a préféré user d'euphémismes en recourant aux termes plus neutres de "pacification", d'"opération de maintien de l'ordre" ou d'"événements". "L'Algérie, c'est la France", ont répété pendant des années les responsables politiques et les partisans de l'Algérie française ; en conséquence, il était impossible qu'une guerre puisse y être menée. D'un point de vue politique et juridique, la France, entre 1954 et 1962, ne fait donc que mater une insurrection interne illégitime. Il faut attendre 1999 pour que, à l'initiative du gouvernement Jospin, la France reconnaisse enfin le caractère guerrier des événements survenus en Algérie entre 1954 et 1962. Cette "guerre" est une guerre d'indépendance, une guerre de décolonisation. C'est aussi une "sale guerre" au cours de laquelle l'armée française s'est livrée à des exactions peu avouables.

Si l'on tarde en France à parler de la "guerre d'Algérie" et si l'on évacue les événements algériens du discours officiel et de l'espace public, c'est en effet que, outre le traumatisme de la défaite finale et de la perte d'une "perle" impériale, l'action de la France en Algérie a été pour le moins questionnée. Bien sûr, il y a la torture que la "patrie des droits de l'Homme" veut passer sous silence ; difficile en effet d'accepter que des militaires français dont certains ont combattu dans la Résistance aient pu user de méthodes qui n'avaient rien à envier à celles de la Gestapo. Il en va de même pour les massacres de 1961 (noyades d'Algériens dans la Seine à Paris) ou de 1962 (métro Charonne à Paris). Il n'en sera rien dit. Les manuels scolaires font l'impasse sur ces événements, les représentants de l'État gardent le silence, l'armée reste la "grande muette" qu'elle a toujours été même si certains, comme Jacques Massu, n'hésitent pas à justifier leurs actes.

B

Réparer, réintégrer, oublier : la gageure de l'après-guerre

Oublier l'Algérie et le traumatisme dont la perte tragique a été la cause, voilà qui guide l'action de l'État qui, par ailleurs, entend ressouder une communauté nationale déchirée par les événements. La guerre a en effet fortement opposé les Français les uns aux autres. Les partisans de l'Algérie française d'une part, les "réalistes" favorables à l'indépendance d'autre part. Les Français de métropole sont nombreux à prendre leur distance avec l'Algérie française dès les premières années du conflit ; ils sont emmenés par des intellectuels engagés comme Mauriac ou Sartre. Beaucoup considèrent que la colonisation doit prendre fin et que le maintien de ce territoire dans le giron français n'a plus lieu d'être, qu'il est trop coûteux et qu'il est immoral et illégitime, surtout s'il nécessite de vendre son âme au diable en pratiquant la torture. A contrario, d'autres s'y accrochent : pour eux, perdre l'Algérie, c'est brader la puissance française, c'est plier devant l'anticolonialisme soviétique et américain, c'est renoncer à maintenir le rang de la France. C'est aussi, pour ceux qui vivent dans les départements algériens, l'assurance de tout perdre, qu'il s'agisse des biens matériels ou des racines familiales. La question algérienne, pour eux, est identitaire ; ils ont l'Algérie chevillée au corps et vivent l'indépendance comme un abandon autant qu'une trahison de la part d'un État qui leur avait promis de rester, qui avait dit, par le biais de De Gaulle, qu'il les avait "compris" (discours de juin 1958).

Dès lors, on comprend la difficulté à réintégrer et à réparer la société française. L'État a donc tenté d'organiser l'oubli, de cacher ce "cancer" et de masquer les failles de la société française, quitte à susciter une rancœur à moyen terme. Les membres de l'Organisation armée secrète (OAS) hostiles à l'indépendance algérienne et au pouvoir gaulliste sont ainsi pour la plupart amnistiés et réintégrés à la collectivité nationale alors même qu'ils avaient bravé l'autorité de l'État et perpétré des attentats, notamment contre De Gaulle en août 1962. Dans la même veine, la France abandonne à leur sort les harkis (les supplétifs musulmans de l'armée française en Algérie) qui sont, d'une certaine manière un témoignage vivant de la défaite. La France renonce à défendre ceux qui sont restés en Algérie et qui sont massacrés par le nouveau pouvoir algérien ; quant à ceux qui sont "rapatriés" en France, ils végètent dans des camps de fortune sans que l'État ne se soucie de leur sort ni ne leur verse une pension décente. Enfin, les "rapatriés" (ces Pieds-Noirs dont beaucoup ne sont jamais venus en métropole) ne sont pas considérés avec toute la sollicitude attendue ; la société française les considère comme étant en partie responsables de l'échec algérien : leur intransigeance expliquerait les déboires de la présence française en Algérie.

Si l'État refuse toute reconnaissance officielle, les anciens combattants, les harkis et les Pieds-Noirs, eux, entretiennent une mémoire collective, partiale et partielle des "événements" ; des associations se constituent pour porter cette mémoire mais elles n'ont qu'une faible visibilité publique. Ces groupes ressassent leurs rancœurs et leur nostalgie d'un paradis - mythique - perdu, communient dans la détestation du pouvoir gaullien, de l'Algérie indépendante.

En France, la mémoire de la guerre d'Algérie est donc tue, l'État ne jugeant pas opportun d'en faire un sujet de communion nationale ; en Algérie, la guerre est l'objet d'une exploitation politique d'un autre type qui n'en travestit pas moins la vérité.

C

Le gouvernement algérien et la construction du mythe nationaliste populaire

À l'issue de la guerre, le Front de libération nationale (FLN) prend le pouvoir à Alger et s'efforce de construire la nation algérienne sur un mythe fondateur capable de fédérer les énergies et de mener le pays vers le développement économique. Ainsi, il entend contrôler le discours mémoriel sur la guerre qui a engendré des fractures nombreuses au sein de la société algérienne : l'indépendantisme ne s'est imposé que lentement et n'a jamais fait l'objet d'un consensus. Par ailleurs, la notion même de "nation" algérienne a été remise en question au sein des élites du pays. Il y a donc nécessité, pour le nouveau pouvoir, de construire un discours d'unité : la guerre a fondé la nation et cette nation est appelée à mener une "révolution" politique, économique et sociale.

Dans cette guerre de libération nationale, il n'y a qu'"un seul héros, le peuple". Ce "peuple" algérien qui se serait donc constitué de fait en "nation" et aurait transcendé les clivages par haine du colonisateur et par goût de la liberté. C'est du moins la vision que veut imposer le FLN et qui se traduit dans les discours officiels et dans les manuels scolaires. Cela se traduit aussi par la fermeture des archives qui interdit tout travail de recherche historique valable pendant des années ; dans l'Algérie indépendante, la censure d'État veille.

Par ailleurs, le pouvoir en place évacue de la mémoire nationale deux catégories ayant pourtant eu part à l'histoire récente du pays : les Européens et les harkis. Les massacres des uns et des autres sont tus au nom d'une vision idéalisée de la guerre qui ne saurait être souillée par des exactions ; si exactions il y a eu, il faut les imputer aux Français qui ont pratiqué la torture ; les forces de libération nationale doivent conserver leur aura.

Le FLN crée donc de toute pièce le mythe de l'union nationale algérienne alors que le mouvement nationaliste a connu des dissensions importantes ; on peut rappeler la lutte que se menèrent avant et pendant la guerre les différentes factions du mouvement national algérien. Une fois l'indépendance acquise, les luttes internes se poursuivent comme en témoignent le renversement, en 1965, et l'emprisonnement d'Ahmed Ben Bella, l'un des pères de l'indépendance et président de la toute jeune République algérienne.

La guerre d'Algérie fait donc l'objet d'un double mouvement mémoriel de part et d'autre de la Méditerranée ; Benjamin Stora, dans son ouvrage intitulé La Gangrène et l'Oubli, parle ainsi de "guerre ensevelie", mais cet "oubli" officiel n'en "gangrène" pas moins, à bas bruit, la société française. En Algérie, la guerre est instrumentalisée à des fins politiques mais n'en empoisonne pas moins la société qui vit sur un mythe et refuse de regarder lucidement son histoire. Cependant, les mythes officiels ne tardent pas à se lézarder.

II

L'effritement des mythes ou quand la mémoire officielle est remise en cause

A

L'émergence d'un discours alternatif

Malgré la volonté de l'État de contrôler le discours sur la guerre, un discours alternatif naît, et cela dès avant la fin de la guerre : La Question d'Henri Alleg paraît ainsi en 1958 ; l'auteur y évoque sans détour la torture en Algérie afin de réveiller les consciences endormies de la métropole. Par ailleurs, on peut noter l'engagement de François Mauriac ou de Jean-Paul Sartre contre la guerre et ses crimes ; leurs articles n'ont de cesse de remettre en cause le rôle de la France et le bien-fondé de son engagement militaire. Ce discours se développe particulièrement dans les années qui suivent la guerre et passe notamment par le prisme du cinéma. La Bataille d'Alger de l'Italien Gillo Pontecorvo est présenté à la Mostra de Venise en 1966 où il reçoit le Lion d'or malgré la mauvaise humeur des Français. Il est censuré en France jusqu'en 1971 en raison notamment des pressions exercées par les milieux d'extrême droite favorables à l'Algérie française. Cependant, il délivre un discours alternatif sur la guerre d'Algérie et donne à voir les pratiques peu avouables de l'armée française. Dans la même veine, on peut citer Avoir vingt ans dans les Aurès réalisé par René Vautrier en 1972, qui met en avant la difficulté des appelés du contingent à faire face aux horreurs de cette "guerre sans nom".

Parallèlement, des recherches historiques sont menées qui permettent de mieux appréhender ces événements : Pierre Vidal-Naquet publie ainsi L'Affaire Audin en 1958 et La Torture dans la République en 1972. Yves Courrière publie La Guerre d'Algérie en 1967, autant d'ouvrages rigoureux qui s'éloignent de la polémique partisane pour mieux mettre en avant une réalité historique jusqu'alors tue par le pouvoir. L'écho de ces ouvrages est cependant limité à un petit cercle, l'État ayant encore largement la main sur les médias de masse. Par ailleurs, même si la France respecte la liberté de pensée et d'expression, les recherches historiques sont entravées et découragées par la fermeture des archives. Le travail des historiens doit donc se limiter à analyser et recouper des témoignages. Néanmoins, cette plongée intime dans les événements n'en réveille pas moins progressivement les consciences. En Algérie, l'État contrôle la recherche et étouffe littéralement toute tentative de recherche historique pendant des années.

B

Le tournant des années 1980 : quand l'histoire de la guerre devient vraiment possible

Dans les années 1980, l'heure est à la libération de la parole en France, et cela d'autant plus que de nombreux débats émergent sur la question du racisme : la "marche des Beurs" de 1983 en est l'illustration la plus médiatisée et retentissante. Ces débats s'inscrivent dans un contexte particulier, marqué par la montée progressive et inexorable de l'extrême droite qui ne cesse de relire les événements historiques en usant d'une grille pernicieuse qui ne peut que susciter des réactions. Parallèlement on assiste à l'émergence d'une demande sociale de la part des Français et notamment des Français issus de l'immigration maghrébine. C'est dans ce contexte que Benjamin Stora débute ses travaux historiques qui aboutiront à la publication de son maître ouvrage, La Gangrène et l'Oubli, en 1991. Il est à noter que la guerre d'Algérie entre dans les programmes scolaires en 1983, ce qui constitue évidemment un tournant majeur : les "événements d'Algérie" sortent progressivement de l'oubli dans lequel ils avaient été maintenus pendant vingt ans.

Dans le même temps, en Algérie, le "printemps berbère" et la révolte des jeunes brisent l'unanimisme et poussent l'État à libéraliser la recherche historique. C'est ainsi que les premiers historiens algériens de la guerre d'Algérie émergent : Mohammed Harbi publie Le FLN, mirage et réalité en 1980 et Mahfoud Kaddache écrit son Histoire du nationalisme algérien, 1919 - 1951 en 1980 - 1981. Ces travaux sont d'autant plus méritants que les archives sont encore difficiles d'accès malgré la timide libéralisation. Dans les années 1990, les archives s'ouvrent progressivement, notamment en France où l'accès aux archives est officiellement facilité en 2001 par Lionel Jospin, entraînant la publication de nombreux ouvrages. On peut ici citer La Torture et l'armée pendant la Guerre d'Algérie, 1954 - 1962 que Raphaëlle Branche publie en 2001, ou La Guerre d'Algérie, une histoire apaisée ? publié par Sylvie Thénault en 2005, sans omettre Une drôle de justice : les magistrats dans la guerre d'Algérie en 2001, ou Histoire de la guerre d'indépendance algérienne, en 2005. Par ailleurs, en Algérie, l'État crée une chaire d'histoire contemporaine à l'université d'Alger et entreprend une opération de réhabilitation des exclus de la mémoire officielle ; des mémoriaux sont construits afin de permettre la communion et la célébration.

C

Un enjeu mémoriel toujours d'actualité 50 ans après la fin du conflit

En 1999, la France reconnaît officiellement l'expression "guerre d'Algérie" pour désigner les événements survenus entre 1954 et 1962. C'est une avancée majeure dans le travail mémoriel des Français qui prennent acte de la réalité et renoncent à la fiction construite au sortir du conflit. La France a été en guerre en Algérie et elle a perdu cette guerre, voilà une réalité que l'on ne peut plus se cacher. Dans le prolongement de cette reconnaissance, le mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie - pour reprendre sa dénomination exacte - est inauguré en décembre 2002 Quai Branly à Paris par Jacques Chirac : il célèbre la mémoire des 23 000 soldats morts pour la France qu'ils soient français ou harkis, ainsi que celle des victimes civiles. C'est un premier pas symbolique majeur qui est suivi de la création, en 2003, d'une "journée nationale d'hommage aux morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie". Surtout, une journée d'hommage aux harkis est créée en 2007 par Nicolas Sarkozy ; cette reconnaissance était attendue ; elle vient réparer une dette morale contractée par la France. Enfin, François Hollande fait un pas supplémentaire en reconnaissant, en 2012, la "sanglante répression" du 17 octobre 1961 qui avait causé des centaines de morts à Paris.

Cependant, la guerre d'Algérie reste une question sensible tant les mémoires, malgré l'avancée des travaux historiques et les discours officiels, restent clivées. Les divergences de vue entre anciens Pieds-Noirs et immigrés algériens sont patentes. En Algérie, le discours officiel reste par ailleurs largement "victimaire" et la France est sommée de présenter des excuses officielles pour les exactions commises pendant la colonisation. Ces enjeux ne laissent d'entraver l'établissement de relations diplomatiques apaisées et sereines même si des progrès ont été réalisés ces dernières années. Le contentieux reste donc important 55 ans après la fin des hostilités. Néanmoins, il est à noter que des tentatives d'histoire partagée sont menées pour tenter de combler le fossé ; on peut ainsi citer Pour une histoire franco-algérienne de Frédéric Abécassis et Gilbert Meynier publié en 2006 et qui n'est pas sans rappeler le manuel d'histoire franco-allemand qui avait symbolisé la réconciliation franco-allemande.

Comme tout événement traumatique, la guerre d'Algérie a donc "gangrené" la mémoire des sociétés qu'elle a affectées, pour reprendre l'expression de Benjamin Stora. De part et d'autre de la Méditerranée, les événements ont été relus à l'aune des intérêts nationaux : oubli et déni d'un côté ; travestissement nationaliste de l'autre.
Le travail des historiens a été compliqué par le difficile accès aux archives, par les pressions officielles et par les lobbyings mémoriels. Cependant, 55 ans après la fin de la guerre, si la question reste toujours sensible, nous sommes en droit de penser que nous nous acheminons vers un apaisement des mémoires et une histoire partagée ; le temps fait son œuvre.

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