Le Gâteau des rois, les souverains se partagent l'Europe au Congrès de Vienne de 1815.
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1815

Le danger révolutionnaire selon Metternich, chancelier de l'Autriche
Metternich, Mémoires
1815
Il n'existe en Europe qu'une seule affaire, la Révolution. Le but précis des révolutionnaires est unique. C'est celui du renversement de toute chose légalement existante. Le principe que les rois doivent opposer à ce plan de destruction universelle, c'est celui de la conservation de toute chose légalement existante. L'intérieur de tous les pays européens, sans en excepter aucun, est travaillé par une fièvre ardente. C'est la guerre à mort entre les anciens et les nouveaux principes. Tous les pouvoirs sont menacés de perdre leur équilibre. Les institutions les plus solides sont ébranlées dans leurs fondements. Si, dans cette crise effrayante, les principaux souverains de l'Europe étaient désunis, nous serions tous emportés dans un petit nombre d'années.
Quel souverain domine une grande partie de l'Europe avant 1815 ?
Avant 1815, une grande partie de l'Europe est dominée par Napoléon.
Dans quel contexte est réuni le congrès de Vienne visible sur le document 1 ?
Le document 1 représente le congrès de Vienne de 1815, durant lequel les dirigeants européens se partagent l'Europe après la défaite de Napoléon.
Sélectionner l'auteur du document 2.
L'auteur du document est Metternich, chancelier de l'Autriche.
L'auteur du document 2 prévient les souverains européens du danger révolutionnaire. Il caractérise dans ce texte l'Europe des rois et la montée du danger révolutionnaire. Classer les extraits suivant en fonction de ce qu'ils désignent.
"Chose légalement existante"
"Les institutions les plus solides"
"Anciens principes"
"Plan de destruction universelle"
"Une fièvre ardente"
"Cette crise effrayante"
L'Europe des rois
Le danger révolutionnaire
Dans le document 2, Metternich craint le risque d'une révolution à l'échelle de l'Europe. Il indique ainsi que l'Europe des rois, "chose légalement existante", qui fonctionne selon les "anciens principes" et comprend "les institutions les plus solides" est menacée. En effet, le danger révolutionnaire est assimilé à un "plan de destruction universel", "une fièvre ardente" ou encore une "crise effrayante".