Répondre aux questions suivantes qui permettront d'expliquer pourquoi certaines évolutions de l'emploi affaiblissent le pouvoir intégrateur de l'emploi.
Que sont les emplois atypiques ?
Les emplois atypiques sont des emplois qui ne correspondent pas aux relations de travail communes servant de modèle et encadrées ou promues par la loi. Il s'agit par exemple des contrats courts ou du temps partiel.
Quels sont les effets des transformations nouvelles du travail sur le salaire ?
Le travail est aujourd'hui profondément transformé, notamment du fait de la flexibilisation. Celle-ci s'applique notamment au salaire avec, par exemple, le salaire à la tâche ou des bonus d'objectif.
Quels sont les effets des emplois atypiques sur la situation économique des individus ?
L'essor des formes atypiques de travail (partiel, intérim, sous-emploi) s'accompagne d'un affaiblissement des ressources financières et des droits sociaux des individus. Cela entraîne de nouvelles formes de travail précaire et d'appauvrissement.
Parmi les propositions suivantes, lesquelles correspondent à des formes atypiques du travail ?
Les emplois atypiques sont des emplois qui ne correspondent pas aux relations de travail communes servant de modèle et encadrées ou promues par la loi. Il s'agit notamment des contrats courts, par exemple les stages, ou du temps réduit volontaire, soit le temps partiel choisi, ou involontaire, qui correspond au temps partiel subi.
Quel est l'effet des emplois atypiques sur les droits sociaux des travailleurs ?
L'essor des formes atypiques de travail (partiel, intérim, sous-emploi) s'accompagne d'un affaiblissement des ressources financières et des droits sociaux des individus. C'est par exemple le cas des sociétés comme Uber ou Deliveroo qui n'emploient pas directement leurs livreurs. Ceux-ci sont alors micro-entreteneurs et ne bénéficient pas des droits sociaux (maladie, chômage, retraite) similaires à ceux dont bénéficient les autres emplois.
Quel est l'effet des nouvelles formes d'emploi sur les lieux de l'emploi ?
Les nouvelles formes de travail tendent à concentrer l'emploi dans les espaces urbains des métropoles les mieux dotées en infrastructures (équipements numériques, espaces de recherches, réseaux d'entreprises et de sièges sociaux), notamment les grands quartiers d'affaires (La Défense à Paris, Euralille, etc.). Les personnes vivant en dehors de ces espaces sont donc plus menacées par la perte de leur emploi, pouvant mener à l'exclusion sociale.
Que désigne l'exclusion sociale ?
L'exclusion sociale est un processus par lequel un individu est mis à l'écart de la société. Elle peut être liée à un mode de vie différent, mais elle est le plus souvent involontaire et liée à la perte des éléments qui permettaient de s'intégrer à la société, notamment le travail. Elle s'accompagne d'une très grande pauvreté.
Le travail se définit comme une activité économique exercée par les individus dans le but de réaliser un objet matériel ou immatériel (production de biens et de services). L'emploi n'en est qu'une forme : c'est le travail rémunéré. Le travail joue un rôle central dans l'intégration sociale en permettant la subsistance économique grâce à la rémunération, le droit à la protection sociale, la formation d'un réseau de sociabilité par les interactions avec les collègues notamment, ainsi que la formation de l'identité et du rôle social en donnant un sens social à son activité.
Toutefois, les nouvelles formes du travail, notamment l'essor du travail précaire, affaiblissent le caractère intégrateur du travail. Le travail est aujourd'hui profondément transformé, notamment du fait de la flexibilisation. Celle-ci s'applique aussi bien au temps de travail qu'au salaire (avec le salaire à la tâche ou le bonus d'objectif). Progressivement, les frontières entre travail, chômage et inactivité s'effacent. On observe un essor des formes atypiques de travail. Les emplois atypiques sont des emplois qui ne correspondent pas aux relations de travail communes servant de modèle et encadrées ou promues par la loi. Il s'agit notamment des contrats courts, par exemple les stages, ou du temps réduit volontaire, soit le temps partiel choisi, ou involontaire, qui correspond au temps partiel subi. Or, ces types d'emploi s'accompagnent d'un affaiblissement des ressources financières et des droits sociaux des individus. Par exemple, des sociétés comme Uber ou Deliveroo n'emploient pas directement les chauffeurs ou les livreurs mais nouent avec eux des contrats de services. Ceux-ci sont micro-entrepreneurs et ne bénéficient donc pas des droits sociaux (maladie, chômage, retraite) similaires à ceux dont bénéficient les autres emplois.
En outre, les nouvelles formes de travail tendent à concentrer l'emploi dans les espaces urbains des métropoles les mieux dotées en infrastructures (équipements numériques, espaces de recherches, réseaux d'entreprises et de sièges sociaux), notamment les grands quartiers d'affaires (La Défense à Paris, Euralille, etc.). Or, la perte de travail joue un rôle de premier plan dans les phénomènes d'exclusion sociale. L'exclusion sociale est un processus par lequel un individu est mis à l'écart de la société. Elle peut être liée à un mode de vie différent, mais elle est le plus souvent involontaire et liée à la perte des éléments qui permettaient de s'intégrer à la société, notamment le travail. Elle s'accompagne d'une très grande pauvreté. Ainsi, les nouvelles formes du travail fragilisent les personnes vivant en dehors des espaces urbains, car celles-ci sont plus exposées à la perte de leur emploi et donc menacées par l'exclusion sociale.