Vrai ou faux ? Les statistiques de la police (nombre de plaintes déposées, par exemple) et de la justice (nombre de condamnations prononcées) permettent de mesurer la délinquance.
Faux. Il existe une différence entre la délinquance réelle et la délinquance mesurée, ce que l'on appelle le « chiffre noir » de la délinquance.
Vrai ou faux ? Toutes les infractions ne sont pas recensées.
Vrai. Certaines victimes ne portent pas plainte (sentiment de honte ou de crainte comme dans le cas de violences conjugales).
Vrai ou faux ? Des victimes peuvent avoir plus ou moins intérêt à déclarer une infraction.
Vrai. Dans le cas des vols, les plaignants ont intérêt à déposer plainte pour être indemnisés par les assurances.
Vrai ou faux ? Les statistiques policières sont justes.
Faux. Les services de police peuvent se concentrer sur certains actes de délinquance et moins s'intéresser à d'autres.
Pour ajuster au mieux les chiffres de la délinquance, les sociologues ont construit un outil.
De quel outil s'agit-il ?
Vrai ou faux ? Il suffit d'interroger les victimes pour mesurer l'ampleur des infractions commises.
Faux. Certaines infractions n'ont pas de victimes identifiables (c'est le cas de l'évasion fiscale).