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  4. Commentaire type bac : Victor Hugo, "Regard jeté dans une mansarde"

Victor Hugo, "Regard jeté dans une mansarde" Commentaire type bac

Ce contenu a été rédigé par l'équipe éditoriale de Kartable.

Dernière modification : 24/10/2018 - Conforme au programme 2018-2019

Liban, 2013, voie S

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Victor Hugo, Les Rayons et les Ombres, "Regard jeté dans une mansarde", IV, 1

1840

Regard jeté dans une mansarde

L'Église est vaste et haute. À ses clochers superbes
L'ogive1 en fleur suspend ses trèfles1 et ses gerbes1 :
Son portail resplendit, de sa rose1 pourvu ;
Le soir fait fourmiller sous la voussure2 énorme
Anges, verges, le ciel, l'enfer sombre et difforme,
Tout un monde effrayant comme un rêve entrevu.

Mais ce n'est pas l'église, et ses voûtes sublimes,
Ses porches, ses vitraux, ses lueurs, ses abîmes,
Sa façade et ses tours, qui fascine3 mes yeux ;
Non ; c'est, tout près, dans l'ombre où l'âme aime à descendre
Cette chambre d'où sort un chant sonore et tendre,
Posée au bord d'un toit comme un oiseau joyeux.

Oui, l'édifice est beau, mais cette chambre est douce.
J'aime le chêne altier moins que le nid de mousse ;
J'aime le vent des près plus que l'âpre ouragan ;
Mon cœur, quand il se perd vers les vagues béantes,
Préfère l'algue obscure aux falaises géantes.
Et l'heureuse hirondelle au splendide océan.

1 Ogive , trèfle, gerbe et rose (rosace) : éléments d'architecture gothique
2 Voussure : courbure
3 Fascine : s'accroche ici avec "l'église" (vers 8)

En quoi ce poème est-il une argumentation ?

Victor Hugo, Les Rayons et les Ombres, "Regard jeté dans une mansarde", IV, 1

1840

Regard jeté dans une mansarde

L'Église est vaste et haute. À ses clochers superbes
L'ogive1 en fleur suspend ses trèfles1 et ses gerbes1 :
Son portail resplendit, de sa rose1 pourvu ;
Le soir fait fourmiller sous la voussure2 énorme
Anges, vierges, le ciel, l'enfer sombre et difforme,
Tout un monde effrayant comme un rêve entrevu.

Mais ce n'est pas l'église, et ses voûtes sublimes,
Ses porches, ses vitraux, ses lueurs, ses abîmes,
Sa façade et ses tours, qui fascine3 mes yeux ;
Non ; c'est, tout près, dans l'ombre où l'âme aime à descendre
Cette chambre d'où sort un chant sonore et tendre,
Posée au bord d'un toit comme un oiseau joyeux.

Oui, l'édifice est beau, mais cette chambre est douce.
J'aime le chêne altier moins que le nid de mousse ;
J'aime le vent des près plus que l'âpre ouragan ;
Mon cœur, quand il se perd vers les vagues béantes,
Préfère l'algue obscure aux falaises géantes.
Et l'heureuse hirondelle au splendide océan.

1 Ogive , trèfle, gerbe et rose (rosace) : éléments d'architecture gothique
2 Voussure : courbure
3 Fascine : s'accroche ici avec "l'église" (vers 8)

À quel courant littéraire Victor Hugo appartient-il ?

Victor Hugo, Les Rayons et les Ombres, "Regard jeté dans une mansarde", IV, 1

1840

Regard jeté dans une mansarde

L'Église est vaste et haute. À ses clochers superbes
L'ogive1 en fleur suspend ses trèfles1 et ses gerbes1 :
Son portail resplendit, de sa rose1 pourvu ;
Le soir fait fourmiller sous la voussure2 énorme
Anges, vierges, le ciel, l'enfer sombre et difforme,
Tout un monde effrayant comme un rêve entrevu.

Mais ce n'est pas l'église, et ses voûtes sublimes,
Ses porches, ses vitraux, ses lueurs, ses abîmes,
Sa façade et ses tours, qui fascine3 mes yeux ;
Non ; c'est, tout près, dans l'ombre où l'âme aime à descendre
Cette chambre d'où sort un chant sonore et tendre,
Posée au bord d'un toit comme un oiseau joyeux.

Oui, l'édifice est beau, mais cette chambre est douce.
J'aime le chêne altier moins que le nid de mousse ;
J'aime le vent des près plus que l'âpre ouragan ;
Mon cœur, quand il se perd vers les vagues béantes,
Préfère l'algue obscure aux falaises géantes.
Et l'heureuse hirondelle au splendide océan.

1 Ogive , trèfle, gerbe et rose (rosace) : éléments d'architecture gothique
2 Voussure : courbure
3 Fascine : s'accroche ici avec "l'église" (vers 8)

Que défend Victor Hugo ?

Victor Hugo, Les Rayons et les Ombres, "Regard jeté dans une mansarde", IV, 1

1840

Regard jeté dans une mansarde

L'Église est vaste et haute. À ses clochers superbes
L'ogive1 en fleur suspend ses trèfles1 et ses gerbes1 :
Son portail resplendit, de sa rose1 pourvu ;
Le soir fait fourmiller sous la voussure2 énorme
Anges, vierges, le ciel, l'enfer sombre et difforme,
Tout un monde effrayant comme un rêve entrevu.

Mais ce n'est pas l'église, et ses voûtes sublimes,
Ses porches, ses vitraux, ses lueurs, ses abîmes,
Sa façade et ses tours, qui fascine3 mes yeux ;
Non ; c'est, tout près, dans l'ombre où l'âme aime à descendre
Cette chambre d'où sort un chant sonore et tendre,
Posée au bord d'un toit comme un oiseau joyeux.

Oui, l'édifice est beau, mais cette chambre est douce.
J'aime le chêne altier moins que le nid de mousse ;
J'aime le vent des près plus que l'âpre ouragan ;
Mon cœur, quand il se perd vers les vagues béantes,
Préfère l'algue obscure aux falaises géantes.
Et l'heureuse hirondelle au splendide océan.

1 Ogive , trèfle, gerbe et rose (rosace) : éléments d'architecture gothique
2 Voussure : courbure
3 Fascine : s'accroche ici avec "l'église" (vers 8)

En quoi ce poème est-il lyrique ?

Victor Hugo, Les Rayons et les Ombres, "Regard jeté dans une mansarde", IV, 1

1840

Regard jeté dans une mansarde

L'Église est vaste et haute. À ses clochers superbes
L'ogive1 en fleur suspend ses trèfles1 et ses gerbes1 :
Son portail resplendit, de sa rose1 pourvu ;
Le soir fait fourmiller sous la voussure2 énorme
Anges, vierges, le ciel, l'enfer sombre et difforme,
Tout un monde effrayant comme un rêve entrevu.

Mais ce n'est pas l'église, et ses voûtes sublimes,
Ses porches, ses vitraux, ses lueurs, ses abîmes,
Sa façade et ses tours, qui fascine3 mes yeux ;
Non ; c'est, tout près, dans l'ombre où l'âme aime à descendre
Cette chambre d'où sort un chant sonore et tendre,
Posée au bord d'un toit comme un oiseau joyeux.

Oui, l'édifice est beau, mais cette chambre est douce.
J'aime le chêne altier moins que le nid de mousse ;
J'aime le vent des près plus que l'âpre ouragan ;
Mon cœur, quand il se perd vers les vagues béantes,
Préfère l'algue obscure aux falaises géantes.
Et l'heureuse hirondelle au splendide océan.

1 Ogive , trèfle, gerbe et rose (rosace) : éléments d'architecture gothique
2 Voussure : courbure
3 Fascine : s'accroche ici avec "l'église" (vers 8)

En quoi ce poème est-il romantique ?

Victor Hugo, Les Rayons et les Ombres, "Regard jeté dans une mansarde", IV, 1

1840

Regard jeté dans une mansarde

L'Église est vaste et haute. À ses clochers superbes
L'ogive1 en fleur suspend ses trèfles1 et ses gerbes1 :
Son portail resplendit, de sa rose1 pourvu ;
Le soir fait fourmiller sous la voussure2 énorme
Anges, vierges, le ciel, l'enfer sombre et difforme,
Tout un monde effrayant comme un rêve entrevu.

Mais ce n'est pas l'église, et ses voûtes sublimes,
Ses porches, ses vitraux, ses lueurs, ses abîmes,
Sa façade et ses tours, qui fascine3 mes yeux ;
Non ; c'est, tout près, dans l'ombre où l'âme aime à descendre
Cette chambre d'où sort un chant sonore et tendre,
Posée au bord d'un toit comme un oiseau joyeux.

Oui, l'édifice est beau, mais cette chambre est douce.
J'aime le chêne altier moins que le nid de mousse ;
J'aime le vent des près plus que l'âpre ouragan ;
Mon cœur, quand il se perd vers les vagues béantes,
Préfère l'algue obscure aux falaises géantes.
Et l'heureuse hirondelle au splendide océan.

1 Ogive , trèfle, gerbe et rose (rosace) : éléments d'architecture gothique
2 Voussure : courbure
3 Fascine : s'accroche ici avec "l'église" (vers 8)

Le poème "Regard jeté dans une mansarde" témoigne du romantisme de Victor Hugo, chef de file de ce mouvement littéraire. Ce texte est tiré du recueil Les Rayons et les Ombres publié en 1840, qui marque un tournant dans la carrière de Victor Hugo.
Le poète présente deux tableaux. Victor Hugo décrit d'abord la grandeur de l'Église en soulignant la splendeur des cathédrales. Il peint ensuite une mansarde, c'est-à-dire une chambre très simple et humble. C'est ce deuxième endroit qui semble le plus beau finalement. Victor Hugo tente donc de persuader le lecteur que la simplicité est ce qu'il y a de mieux. Pour cela, le poète utilise tous les moyens du romantisme.
En quoi ce poème, qui se veut une argumentation, est-il romantique ?
Dans une première partie, nous analyserons la visée argumentative du poème, et dans une seconde nous étudierons les outils qu'utilise Victor Hugo, et en quoi ils s'inscrivent dans le mouvement romantique.

I

Un poème à visée argumentative

A

Premier tableau : la beauté de la cathédrale, une tromperie

  • Le poète construit son texte sur une opposition entre deux tableaux. Il présente d'abord la grandeur des cathédrales, puis la simplicité d'une mansarde.
  • La construction du poème est simple, trois sizains.
  • Il y a neufs vers pour l'Église, neuf pour la mansarde. Le vers treize sert de transition. L'argumentation est équilibrée.
  • Le poème débute par une affirmation au présent de vérité générale : "L'Église est vaste et haute". Cela donne une dimension universelle au propos qui devient irréfutable. La grandeur de l'Église va être montrée à travers la description d'une cathédrale.
  • Les verbes sont toujours au présent : "suspend", "resplendit", "fait".
  • L'auteur énumère des éléments qui constituent la cathédrale : "les clochers", "porches", "le portail", "les vitraux".
  • L'opposition est marquée avec la conjonction de coordination "mais".
  • Une dénégation :"ce n'est pas l'Église". Il s'agit d'un renversement dans l'argumentation.
  • Ainsi, la cathédrale "fascine mes yeux". Mais elle n'est pas l'essence de la religion. Elle est d'une beauté indéniable, mais elle n'est pas une bonne représentation du catholicisme.
B

Éloge de la nature et de la simplicité

  • Le poète apparaît dans le texte. Il exprime son opinion comme en témoigne la présence du possessif "mes".
  • C'est un éloge de la cathédrale : "oui l'édifice est beau". Mais rejet de la cathédrale comme symbole de l'Église avec, en début de vers, "Non".
  • On note une opposition : "Oui, l'édifice est beau, mais cette chambre est douce". L'auteur fait une concession sur la beauté de la cathédrale, mais supériorité de la douceur de la chambre.
  • Le poème loue la beauté inquiétante de la cathédrale qui est immense : "vaste", "haute", "énorme". Tentative pour recréer Dieu, mais ce n'est pas ce dont l'homme a besoin, ce n'est pas le message de la religion.
  • La cathédrale est le lieu où semblent se battre le "ciel" et "l'enfer". C'est un lieu "sombre" et "effrayant".
  • La cathédrale est une imitation de la nature avec des "fleurs", des "trèfles", des "gerbes" et une "rose". La cathédrale est fascinante, mais elle trompe les yeux. Victor Hugo lui oppose une mansarde dont il fait un éloge lyrique.
  • On peut opposer la longue description de la cathédrale qui fascine et l'absence de description de la chambre car un "regard jeté dans une mansarde" suffit pour la trouver supérieure à la cathédrale.
  • La mansarde est comparée à un nid d'oiseau "posée au bord d'un toit". On retrouve alors cette idée de liberté.
  • Par métaphore, la chambre devient "un oiseau joyeux".
  • Elle est comparée à un "nid de mousse", au "vent", à "l'algue obscure" et enfin à "l'hirondelle".
  • Le texte affiche la préférence du poète pour la simplicité, la liberté, et non pas pour ce qui est impressionnant mais finalement terrifiant.

La comparaison entre la cathédrale et la mansarde permet à Victor Hugo de convaincre le lecteur que la simplicité est ce qu'il y a de mieux. Il utilise pour cela les ressources du romantisme.

II

Un poème romantique

A

Le lyrisme

  • Victor Hugo exprime ses sentiments dans ce poème. On parle donc de lyrisme.
  • Il fait parler son "cœur" : "j'aime", "je préfère".
  • Les adjectifs sont mélioratifs : "tendre", "joyeuse", "douce", "heureux".
  • On célèbre la nature : "Tout vite, tout est plein d'âme".
  • Le champ lexical de la nature est développé : "hirondelle", "oiseau", "chêne", "mousse", "algue", "vent", "falaise", "océan".
B

Une scène romantique

  • Le romantisme définit par Victor Hugo est le droit du poète d'exprimer sa fantaisie, de ne suivre aucune règle d'art, d'envisager toute chose de son point de vue personnel.
  • Il souligne l'abondance et l'exagération avec multiplication de personnages mystiques : "anges", "vierges", "démons".
  • L'auteur utilise une personnification de "L'Église" et du "soir" qui fait "fourmiller" des créatures.
  • Il en va de même pour "la chambre" qui chante et l'hirondelle qui devient "heureuse".
  • Il évoque des scènes grandioses : la cathédrale, l'ouragan, l'océan, les vagues béantes, les falaises géantes. Tout est démesuré.
  • Il fait un éloge de la mansarde, de la simplicité et aussi de la pauvreté. On voit ici apparaître l'écrivain engagé que va devenir Victor Hugo, se battant contre l'injustice et défendant les plus démunis. Cet engagement humanitaire et social est caractéristique des auteurs romantiques.

"Regard jeté sur une mansarde" est donc un poème qui surprend d'abord. En effet, malgré son titre, il est avant tout une description grandiose d'une cathédrale. Victor Hugo décrit la grandeur de l'édifice, mais il montre aussi que le bâtiment est inquiétant. Surtout, il affirme qu'une cathédrale ne peut pas être représentatif de l'Église.
L'argumentation de Victor Hugo repose sur une comparaison entre la cathédrale et la mansarde. Mais finalement, il ne décrit pas la mansarde. Il suffit d'un "regard jeté" dedans pour se rendre compte qu'elle est supérieure à la cathédrale. Elle représente véritablement l'Église, car elle est simple et modeste. Victor Hugo utilise le lyrisme pour émouvoir le lecteur, et fait de son poème un texte romantique. En effet, sa description de la cathédrale se caractérise par son exagération et son abondance. De plus, les thèmes de l'injustice et du mystique apparaissent. La figure du poète engagé contre l'injustice et la pauvreté se dessine aussi dans ce poème.

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