Pour chacune des phrases suivantes, indiquer si le complément circonstanciel de cause en gras est un groupe prépositionnel, une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle ou une proposition coordonnée.
Marion n'a pas envie de retourner à l'école car elle est encore très fatiguée.
Ici, le complément circonstanciel de cause « car elle est encore très fatiguée » est une proposition coordonnée à la proposition précédente « Marion n'a pas envie de retourner à l'école » par le biais de la conjonction de coordination « car » (rappel : « mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car »). Ce complément circonstanciel exprime bien la cause :
Pourquoi/Pour quelle raison Marion n'a-t-elle pas envie de retourner à l'école ? Car elle est encore très fatiguée.
Puisque tu as cassé mon jouet ce matin, il va falloir que tu en rachètes un !
Ici, le complément circonstanciel de cause « puisque tu as cassé mon jouet » est une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle, dans la mesure où ce groupe de mots est introduit par la conjonction de subordination « puisque », à l'intérieur de laquelle l'élément accolé -que nous met d'emblée sur la voie de la subordination. Cette proposition exprime bien la cause :
Pour quelle raison faut-il que tu rachètes un jouet ? [Il le faut] puisque tu as cassé le mien.
Du fait de la pandémie qui sévit en ce moment, nous ne sommes plus autorisés à voyager.
Ici, le complément circonstanciel de cause « du fait de la pandémie » est un groupe prépositionnel, dans la mesure où il est introduit par la locution prépositionnelle (ou prépositive) « du fait de », que l'on pourrait aisément remplacer par « à cause de », expression dans laquelle la cause est parfaitement exprimée.
Le Chili ferme ses frontières en raison du nombre de personnes infectées.
Ici, le complément circonstanciel de cause « en raison du nombre de personnes infectées » est un groupe prépositionnel, dans la mesure où il est introduit par la locution prépositionnelle (ou prépositive) « en raison de », que l'on pourrait aisément remplacer par « à cause de », expression dans laquelle la cause est parfaitement exprimée.
Jimmy a mal à la tête parce que tu ne cesses de crier depuis ce matin.
Ici, le complément circonstanciel de cause « parce que tu ne cesses de crier » est une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle, dans la mesure où ce groupe de mots est introduit par la locution conjonctive « parce que », à l'intérieur de laquelle l'élément « que » nous met d'emblée sur la voie de la subordination. Cette proposition exprime bien la cause :
Pourquoi Jimmy a-t-il mal à la tête ? Parce que tu ne cesses de crier.
Il n'était pas content car il avait envie d'aller au parc.
Ici, le complément circonstanciel de cause « car il avait envie d'aller au parc » est une proposition coordonnée à la proposition précédente « Il n'était pas content » par le biais de la conjonction de coordination « car » (rappel : « mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car »). Ce complément circonstanciel exprime bien la cause :
Pourquoi/Pour quelle raison il n'est pas content ? Car il avait envie d'aller au parc.