Répondre aux questions suivantes qui permettront d'expliquer le débat entre libre-échange et protectionnisme.
Qu'est-ce que le libre-échange ?
Le libre-échange est une doctrine économique qui prône la liberté de circulation de tous les biens économiques (produits, services, capitaux, monnaie) entre les pays. L'adoption progressive du libre-échange a permis un accroissement des échanges à moindre coût grâce à la diminution des taxes et des droits de douane.
Quels sont les effets positifs du libre-échange pour le consommateur ?
Le libre-échange permet aux consommateurs d'accéder à une plus grande variété de produits. De plus, grâce à la concurrence internationale, les prix des produits diminuent. Les consommateurs gagnent donc du pouvoir d'achat.
Quels sont les effets positifs du libre-échange pour le producteur ?
Pour les producteurs, le libre-échange permet d'accéder à de nouveaux marchés. Cela permet d'augmenter leur volume de production tout en diminuant les coûts de production. L'accès aux nouvelles technologies et les économies d'échelle permettent d'améliorer la compétitivité prix et hors prix.
Qu'est-ce que la compétitivité hors prix ?
La compétitivité hors prix est la capacité d'une entreprise à offrir des produits différenciés des concurrents : qualité, innovation, design, marque, etc. La compétitivité prix est la capacité d'une entreprise à proposer un bien ou un service à un prix inférieur à ceux du concurrent, à qualité égale.
Qu'est-ce que le protectionnisme ?
Le protectionnisme vise à interdire ou à limiter les importations de biens et services. Il a pour but de protéger les entreprises et activités nationales de la concurrence extérieure.
Qu'est-ce que le dumping social ?
Le dumping social est la dégradation des conditions de vie des employés, résultant de la concurrence des pays à bas salaires. Il se traduit par une diminution des salaires ou par des licenciements.
Qu'est-ce qu'un commerce administré ?
Le commerce administré désigne la conclusion d'accords entre deux pays qui limitent « volontairement » les exportations de l'un vers l'autre. Par exemple, jusqu'en 2015, l'Union européenne limitait les échanges de produits laitiers entre ses membres pour protéger les producteurs locaux.
Le libre-échange est une doctrine économique qui prône la liberté de circulation de tous les biens économiques (produits, services, capitaux, monnaie) entre les pays. L'adoption progressive du libre-échange a permis un accroissement des échanges à moindre coût grâce à la diminution des taxes et des droits de douane. Le libre-échange permet des gains à l'échange. Le libre-échange permet aux consommateurs d'accéder à une plus grande variété de produits. De plus, grâce à la concurrence internationale, les prix des produits diminuent. Les consommateurs gagnent donc du pouvoir d'achat. Le libre-échange permet aux producteurs d'accéder à de nouveaux marchés. Cela leur permet aussi d'augmenter le volume de production tout en diminuant les coûts de production. L'accès aux nouvelles technologies et les économies d'échelle permettent d'améliorer la compétitivité prix et hors prix. La compétitivité prix est la capacité d'une entreprise à proposer un bien ou un service à un prix inférieur au concurrent, à qualité égale. La compétitivité hors prix est la capacité d'une entreprise à offrir des produits différenciés des concurrents : qualité, innovation, design, marque, etc. Le libre-échange permet ainsi d'augmenter la richesse d'un pays, ainsi que le niveau de vie de ses habitants en important des biens et services qui n'existent pas localement ou à des prix moins élevés.
Toutefois, le libre-échange a aussi des effets négatifs. La concurrence étrangère menace et peut faire disparaître les productions locales. La concurrence des pays à bas salaires constitue une pression à la baisse pour les salaires des autres pays. Elle peut également dégrader les conditions de vie des employés. C'est ce que l'on appelle le « dumping social », qui se traduit par une diminution des salaires ou des licenciements, donc un appauvrissement des travailleurs. Le libre-échange peut aussi inciter à des délocalisations dans des pays où les coûts de production (capital et/ou travail) sont moins élevés, donc à une perte de richesse pour un pays. Enfin, le libre-échange génère certes une diversité des produits offerts, mais le corollaire est le risque pour les consommateurs que les produits étrangers ne présentent pas les mêmes normes techniques ou sanitaires. Les consommateurs sont donc moins protégés.
Pour lutter contre les effets négatifs du libre-échange, certains pays peuvent être amenés à mettre en place des mesures protectionnistes. Le protectionnisme vise à interdire ou à limiter les importations de biens et services. Il a pour but de protéger les entreprises et activités nationales de la concurrence extérieure. Cela peut passer par des mesures tarifaires (des droits de douane à l'importation, des taxes sur le prix de vente de produits importés) ou non tarifaires (mise en place de quotas pour limiter le volume annuel d'importation d'un produit, par exemple). Certains pays peuvent décider de conclure des accords entre eux afin de limiter « volontairement » les exportations de l'un vers l'autre : c'est le commerce administré. Par exemple, jusqu'en 2015, l'Union européenne limitait les échanges de produits laitiers entre ses pays membres pour protéger les producteurs locaux.
Toutefois, le protectionnisme présente des limites. Il peut limiter l'innovation, les producteurs n'étant pas incités à innover dès lors qu'ils sont sur un marché protégé de la concurrence étrangère. Les consommateurs ne bénéficient pas de l'effet de la concurrence sur les prix et les prix seront donc plus élevés que ceux du marché international. Enfin, le choix des produits est plus restreint. De plus, une mesure protectionniste peut conduire à une mesure de rétorsion de la part des autres pays qui vont aussi limiter le commerce avec ce pays qui pratique le protectionnisme, ce qui peut désavantager les producteurs nationaux et donc appauvrir le pays.