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  4. Commentaire type bac : René-Gui Cadou, Hélène ou le règne végétal

René-Gui Cadou, Hélène ou le règne végétal Commentaire type bac

Ce contenu a été rédigé par l'équipe éditoriale de Kartable.

Dernière modification : 24/10/2018 - Conforme au programme 2018-2019

Pondichéry, 2007, voies technologiques

Vous commenterez le texte de René-Guy Cadou, "Hélène ou le texte végétal", en vous intéressant :

  • D'abord à la façon dont le poète évoque la rencontre avec la femme aimée et la naissance du couple
  • Puis en étudiant comment le poète associe la femme aimée au monde.

Texte C : René-Guy Cadou, "Hélène ou le règne végétal"

1945

Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires
Dans les années de sécheresse quand le blé
Ne monte pas plus haut qu'une oreille dans l'herbe
Qui écoute apeurée la grande voix du temps

Je t'attendais et tous les quais toutes les routes
Ont retenti du pas brûlant qui s'en allait
Vers toi que je portais déjà sur mes épaules
Comme une douce pluie qui ne sèche jamais

Tu ne remuais encore que par quelques paupières
Quelques pattes d'oiseaux dans les vitres gelées
Je ne voyais en toi que cette solitude
Qui posait ses deux mains de feuille sur mon cou

Et pourtant c'était toi dans le clair de ma vie
Ce grand tapage matinal qui m'éveillait
Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays
Ces astres ces millions d'astres qui se levaient

Ah que tu parlais bien quand toutes les fenêtres
Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau
Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères
Où nous allions tous deux enlacés par les rues.

Quel registre permettant d'exprimer l'amour domine dans le poème suivant ?

Texte C : René-Guy Cadou, Hélène ou le règne végétal

1945

Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires
Dans les années de sécheresse quand le blé
Ne monte pas plus haut qu'une oreille dans l'herbe
Qui écoute apeurée la grande voix du temps

Je t'attendais et tous les quais toutes les routes
Ont retenti du pas brûlant qui s'en allait
Vers toi que je portais déjà sur mes épaules
Comme une douce pluie qui ne sèche jamais

Tu ne remuais encore que par quelques paupières
Quelques pattes d'oiseaux dans les vitres gelées
Je ne voyais en toi que cette solitude
Qui posait ses deux mains de feuille sur mon cou

Et pourtant c'était toi dans le clair de ma vie
Ce grand tapage matinal qui m'éveillait
Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays
Ces astres ces millions d'astres qui se levaient

Ah que tu parlais bien quand toutes les fenêtres
Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau
Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères
Où nous allions tous deux enlacés par les rues.

À quoi est associée la femme dans le poème suivant ?

Texte C : René-Guy Cadou, Hélène ou le règne végétal

1945

Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires
Dans les années de sécheresse quand le blé
Ne monte pas plus haut qu'une oreille dans l'herbe
Qui écoute apeurée la grande voix du temps

Je t'attendais et tous les quais toutes les routes
Ont retenti du pas brûlant qui s'en allait
Vers toi que je portais déjà sur mes épaules
Comme une douce pluie qui ne sèche jamais

Tu ne remuais encore que par quelques paupières
Quelques pattes d'oiseaux dans les vitres gelées
Je ne voyais en toi que cette solitude
Qui posait ses deux mains de feuille sur mon cou

Et pourtant c'était toi dans le clair de ma vie
Ce grand tapage matinal qui m'éveillait
Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays
Ces astres ces millions d'astres qui se levaient

Ah que tu parlais bien quand toutes les fenêtres
Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau
Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères
Où nous allions tous deux enlacés par les rues.

Quel pronom personnel est utilisé pour dire l'union du poète et de la femme à la fin du poème ?

Texte C : René-Guy Cadou, Hélène ou le règne végétal

1945

Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires
Dans les années de sécheresse quand le blé
Ne monte pas plus haut qu'une oreille dans l'herbe
Qui écoute apeurée la grande voix du temps

Je t'attendais et tous les quais toutes les routes
Ont retenti du pas brûlant qui s'en allait
Vers toi que je portais déjà sur mes épaules
Comme une douce pluie qui ne sèche jamais

Tu ne remuais encore que par quelques paupières
Quelques pattes d'oiseaux dans les vitres gelées
Je ne voyais en toi que cette solitude
Qui posait ses deux mains de feuille sur mon cou

Et pourtant c'était toi dans le clair de ma vie
Ce grand tapage matinal qui m'éveillait
Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays
Ces astres ces millions d'astres qui se levaient

Ah que tu parlais bien quand toutes les fenêtres
Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau
Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères
Où nous allions tous deux enlacés par les rues.

Quel temps rappelant l'attente domine dans le poème suivant ?

Texte C : René-Guy Cadou, Hélène ou le règne végétal

1945

Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires
Dans les années de sécheresse quand le blé
Ne monte pas plus haut qu'une oreille dans l'herbe
Qui écoute apeurée la grande voix du temps

Je t'attendais et tous les quais toutes les routes
Ont retenti du pas brûlant qui s'en allait
Vers toi que je portais déjà sur mes épaules
Comme une douce pluie qui ne sèche jamais

Tu ne remuais encore que par quelques paupières
Quelques pattes d'oiseaux dans les vitres gelées
Je ne voyais en toi que cette solitude
Qui posait ses deux mains de feuille sur mon cou

Et pourtant c'était toi dans le clair de ma vie
Ce grand tapage matinal qui m'éveillait
Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays
Ces astres ces millions d'astres qui se levaient

Ah que tu parlais bien quand toutes les fenêtres
Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau
Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères
Où nous allions tous deux enlacés par les rues.

Quel plan correspond au commentaire du poème suivant ?

Texte C : René-Guy Cadou, Hélène ou le règne végétal

1945

Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires
Dans les années de sécheresse quand le blé
Ne monte pas plus haut qu'une oreille dans l'herbe
Qui écoute apeurée la grande voix du temps

Je t'attendais et tous les quais toutes les routes
Ont retenti du pas brûlant qui s'en allait
Vers toi que je portais déjà sur mes épaules
Comme une douce pluie qui ne sèche jamais

Tu ne remuais encore que par quelques paupières
Quelques pattes d'oiseaux dans les vitres gelées
Je ne voyais en toi que cette solitude
Qui posait ses deux mains de feuille sur mon cou

Et pourtant c'était toi dans le clair de ma vie
Ce grand tapage matinal qui m'éveillait
Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays
Ces astres ces millions d'astres qui se levaient

Ah que tu parlais bien quand toutes les fenêtres
Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau
Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères
Où nous allions tous deux enlacés par les rues.

Dans le poème "Hélène ou le règne végétal", René-Guy Cadou célèbre la femme aimée. Elle est son épouse et sa muse. Il évoque le temps d'avant leur rencontre, il se sentait malheureux et triste. La femme est celle qui l'a ouvert au monde, elle a nourri son inspiration. Avec lyrisme, il associe la femme à la nature, et plus largement au monde. Cette rencontre vitale a nourri sa poésie, a transformé sa vie.
Comment le poète fait-il d'une rencontre amoureuse une ouverture sur le monde ?
Dans une première partie, nous verrons en quoi le poème est une lyrique rencontre amoureuse. Dans une seconde partie, nous analyserons la façon dont le poète s'est ouvert au monde grâce à l'amour.

I

Une rencontre amoureuse lyrique

A

La recherche de l'amour

L'amour est une quête longue et difficile :

  • Le poème est divisé en deux parties. Les deux premières strophes relatent la vie du poète avant sa rencontre avec la femme aimée. Il emploie l'imparfait duratif qui souligne qu'il l'a longtemps attendue : "je t'attendais".
  • L'anaphore de "je t'attendais" permet d'étirer le temps et de dire l'attente.
  • La quête d'amour est comparée à un voyage avec le mot "navire".
  • La femme aimée devient un "continent" qu'il faut découvrir.
  • La quête est longue, d'où la répétition dans le poème de l'indéfini "tout" : "tous les quais", "toutes les routes".
  • La destination du voyage est l'amour, le poète écrit qu'il va "vers toi", donc vers la femme aimée.
B

Le destin et l'amour

Le poète pense que l'amour est prédestiné :

  • L'amour existe avant même la rencontre amoureuse. En effet, le poète sait que la femme aimée existe. Il l'attend "ainsi qu'on attend les navires", ce qui semble souligner qu'il sait qu'elle va apparaître.
  • De même, la femme est associée à la "pluie" et le poète au "blé" qui attend la pluie. Même si elle n'est pas encore venue, il sait qu'elle existe.
  • Le poète a conscience de la présence de la femme aimée avant même qu'il ne la rencontre. En effet, il écrit : "toi que je portais déjà sur mes épaules". L'adverbe "déjà" a une valeur d'intemporalité ici. Le poète aimait déjà la femme avant de la voir.
C

Une rencontre bouleversante

La rencontre avec la femme aimée bouleverse le poète :

  • Il y a une opposition entre le poète, un "blé" qui attend dans la "sécheresse", avec un "pas brûlant". La femme au contraire est associée à la "douce pluie", "qui ne sèche jamais". La femme va aider le poète à se sentir mieux, à grandir, à avoir des idées.
  • La rencontre n'est pas violente, au début il s'agit d'un frémissement de "paupières". Le mouvement est léger, doux.
  • Tout à coup, la femme provoque une grande émotion chez le poète, le champ lexical du bruit est alors très présent, notamment sous la forme de l'hyperbole : "grand tapage matinal".
  • L'être entier du poète est pris par ce sentiment. Répétition de "tous" et accumulation : "tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays".
  • Le bouleversement est tel que "je" et "tu" deviennent le pronom personnel "nous".
  • Cette évocation amoureuse est lyrique : le poète exprime ses sentiments personnels, il le fait à la première personne.

La rencontre avec la femme aimée prend des dimensions cosmiques et va permettre au poète de s'ouvrir au monde.

II

Un amour cosmique qui ouvre au monde

A

La nature

Le poète associe l'amour et les amoureux à la nature :

  • Le champ lexical de la nature est très présent : "blé", "herbe", "pluie", "oiseaux", "feuille".
  • La femme est associée à la pluie, qui ici préserve de la sécheresse. C'est donc comme une déesse qui peut donner la vie.
  • La femme semble comme une mère nature. En effet, elle a "quelques pattes d'oiseaux" et des "mains de feuille".
  • Le poète, quant à lui, est du "blé". Cette analogie laisse entendre qu'il peut encore grandir, devenir meilleur. Le poète écrit d'ailleurs qu'avant sa rencontre avec la femme il "ne monte pas plus haut qu'une oreille dans l'herbe".
  • L'amour entre le poète et la femme est donc en lien avec le monde entier.
B

L'ouverture au monde

La femme aimée ouvre le poète au monde :

  • La femme est comme un "navire". Il l'attend pour pouvoir voyager.
  • La femme est associée à différents lieux au cours du poème : "quais", "routes".
  • La femme fait découvrir des nouveautés au poète : "vin nouveau".
  • Le nouveau monde de la femme et du poète est constitué d'une "maison", c'est un "monde commun".
  • La vie à deux permet de voir le monde avec plus d'insouciance : "villes légères".
  • La vie à deux est lié à l'abondance, la découverte. En effet, le déterminant indéfini "quelques" est suivi du pluriel "tous ces".
C

Un amour entier synonyme de création

L'amour entre le poète et la femme permet la création :

  • La femme est une muse. Elle fascine le poète : "Ah que tu parlais bien".
  • Le poète crée grâce au dialogue amoureux, que l'on retrouve dans le poème avec "je" et "tu".
  • La femme est tout pour le poète, elle est ce qu'il attendait : "c'était toi".
  • Il y a une gradation du pouvoir de la femme sur le poète : "oiseaux", "vaisseaux", "pays". La femme contrôle tout ce qui appartient au poète.
  • La femme éveille le poète au monde et à la création. On relève le champ lexical du réveil : "le clair de ma vie", "éveillait", "se levaient". Le poète est "réveillé".
  • L'amour cosmique est total, il n'ouvre pas qu'au monde, mais à l'Univers entier, à toutes les possibilités de la création. C'est ce que dit l'hyperbole "ces millions d'astres".

Le poète livre ici une déclaration d'amour à son épouse et sa muse. Il fait de la femme l'essence même de sa vie. C'est grâce à elle qu'il s'est ouvert au monde. Elle l'inspire et le porte. La femme est associée à la nature, elle devient une sorte de déesse, de mère nature toute-puissante. Elle a d'ailleurs tous les pouvoirs sur le poète. La femme surtout est celle qui permet au poète de sortir de lui-même. Il va à la rencontre du monde, et le singulier laisse bientôt place au pluriel. Le lyrisme poétique permet de décrire un amour tout-puissant, prédestiné et fondateur, qui ouvre à la création et au cosmos entier.

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