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  4. Invention type bac : Ecrire une lettre qui défend la poésie

Ecrire une lettre qui défend la poésie Invention type bac

Ce contenu a été rédigé par l'équipe éditoriale de Kartable.

Dernière modification : 24/10/2018 - Conforme au programme 2018-2019

Pondichéry, 2007, voies technologiques

Vous êtes directeur d'une revue poétique. À un lecteur ou une lectrice qui a affirmé que la poésie était inutile dans notre monde actuel, vous répondez sous la forme d'une lettre en prenant la défense de la poésie.
Vous utiliserez les textes du corpus, mais aussi les textes et les œuvres étudiés ou lus personnellement.
Vous présenterez votre travail sous forme d'une lettre mais sans la signer.

Document 1

Texte A : Victor Hugo, Les Contemplations, IV

1856

Dans la seconde partie du recueil Les Contemplations, Victor Hugo évoque sa douleur de père après la mort de sa fille.

Oh ! je fus comme fou dans le premier moment,
Hélas ! et je pleurai trois jours amèrement.
Vous tous à qui Dieu prit votre chère espérance,
Pères, mères, dont l'âme a souffert ma souffrance,
Tout ce que j'éprouvais, l'avez-vous éprouvé ?
Je voulais me briser le front sur le pavé ;
Puis je me révoltais, et, par moments, terrible,
Je fixais mes regards sur cette chose horrible,
Et je n'y croyais pas, et je m'écriais : Non !
- Est-ce que Dieu permet de ces malheurs sans nom
Qui font que dans le cœur le désespoir se lève ? -
Il me semblait que tout n'était qu'un affreux rêve,
Qu'elle ne pouvait pas m'avoir ainsi quitté,
Que je l'entendais rire en la chambre à côté,
Que c'était impossible enfin qu'elle fût morte,
Et que j'allais la voir entrer par cette porte !

Oh ! que de fois j'ai dit : Silence ! elle a parlé !
Tenez ! voici le bruit de sa main sur la clé !
Attendez ! elle vient ! laissez-moi, que j'écoute !
Car elle est quelque part dans la maison sans doute !

Document 2

Texte B : Paul Éluard, "Sept poèmes d'amour en guerre"

1943

Au nom du front parfait profond
Au nom des yeux que je regarde
Et de la bouche que j'embrasse
Pour aujourd'hui et pour toujours

Au nom de l'espoir enterré
Au nom des larmes dans le noir
Au nom des plaintes qui font rire
Au nom des rires qui font peur

Au nom des rires dans la rue
De la douceur qui lie nos mains
Au nom des fruits couvrant les fleurs
Sur une terre belle et bonne

Au nom des hommes en prison
Au nom des femmes déportées
Au nom de tous nos camarades
Martyrisés et massacrés
Pour n'avoir pas accepté l'ombre

Il nous faut drainer la colère
Et faire se lever le fer
Pour préserver l'image haute
Des innocents partout traqués
Et qui partout vont triompher.

Document 3

Texte C : René-Guy Cadou, "Hélène ou le règne végétal"

1945

Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires
Dans les années de sécheresse quand le blé
Ne monte pas plus haut qu'une oreille dans l'herbe
Qui écoute apeurée la grande voix du temps

Je t'attendais et tous les quais toutes les routes
Ont retenti du pas brûlant qui s'en allait
Vers toi que je portais déjà sur mes épaules
Comme une douce pluie qui ne sèche jamais

Tu ne remuais encore que par quelques paupières
Quelques pattes d'oiseaux dans les vitres gelées
Je ne voyais en toi que cette solitude
Qui posait ses deux mains de feuille sur mon cou

Et pourtant c'était toi dans le clair de ma vie
Ce grand tapage matinal qui m'éveillait
Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays
Ces astres ces millions d'astres qui se levaient

Ah que tu parlais bien quand toutes les fenêtres
Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau
Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères
Où nous allions tous deux enlacés par les rues.

Document 4

Texte D : Jean Tardieu, Formeries

1976

Conjugaisons et interrogations

J'irai je n'irai pas j'irai je n'irai pas
Je reviendrai Est-ce que je reviendrai ?

Pourtant je partirai (serais-je déjà parti ?)
Parti reviendrai-je ?
Et si je partais ? Et si je ne partais pas ?
Et si je ne revenais pas ?

Elle est partie, elle ! Elle est bien partie.
Elle ne revient pas
Est-ce qu'elle reviendra ? je ne crois pas
Je ne crois pas qu'elle revienne
Toi, tu es là Est-ce que tu es là ?
Quelquefois tu n'es pas là

Ils s'en vont, eux. Ils vont ils viennent
Ils partent ils ne partent pas
Ils reviennent ils ne reviennent plus

Si je partais, est-ce qu'ils reviendraient ?
Si je restais, est-ce qu'ils partiraient ?
Si je pars, est-ce que tu pars ?
Est-ce que nous allons partir ?
Est-ce que nous allons rester ?
Est-ce que nous allons partir ?

Dans le texte suivant, quelle définition de la poésie l'auteur défend-il ?

Texte C : René-Guy Cadou, "Hélène ou le règne végétal"

1945

Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires
Dans les années de sécheresse quand le blé
Ne monte pas plus haut qu'une oreille dans l'herbe
Qui écoute apeurée la grande voix du temps

Je t'attendais et tous les quais toutes les routes
Ont retenti du pas brûlant qui s'en allait
Vers toi que je portais déjà sur mes épaules
Comme une douce pluie qui ne sèche jamais

Tu ne remuais encore que par quelques paupières
Quelques pattes d'oiseaux dans les vitres gelées
Je ne voyais en toi que cette solitude
Qui posait ses deux mains de feuille sur mon cou

Et pourtant c'était toi dans le clair de ma vie
Ce grand tapage matinal qui m'éveillait
Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays
Ces astres ces millions d'astres qui se levaient

Ah que tu parlais bien quand toutes les fenêtres
Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau
Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères
Où nous allions tous deux enlacés par les rues.

Dans le texte suivant, quelle définition de la poésie l'auteur défend-il ?

Texte B : Paul Éluard, "Sept poèmes d'amour en guerre"

1943

Au nom du front parfait profond
Au nom des yeux que je regarde
Et de la bouche que j'embrasse
Pour aujourd'hui et pour toujours

Au nom de l'espoir enterré
Au nom des larmes dans le noir
Au nom des plaintes qui font rire
Au nom des rires qui font peur

Au nom des rires dans la rue
De la douceur qui lie nos mains
Au nom des fruits couvrant les fleurs
Sur une terre belle et bonne

Au nom des hommes en prison
Au nom des femmes déportées
Au nom de tous nos camarades
Martyrisés et massacrés
Pour n' avoir pas accepté l'ombre

Il nous faut drainer la colère
Et faire se lever le fer
Pour préserver l'image haute
Des innocents partout traqués
Et qui partout vont triompher.

Dans le texte suivant, quelle définition de la poésie l'auteur défend-il ?

Texte D : Jean Tardieu, Formeries

1976

Conjugaisons et interrogations

J'irai je n'irai pas j'irai je n'irai pas
Je reviendrai Est-ce que je reviendrai ?

Pourtant je partirai (serais-je déjà parti ?)
Parti reviendrai-je ?
Et si je partais ? Et si je ne partais pas ?
Et si je ne revenais pas ?

Elle est partie, elle ! Elle est bien partie.
Elle ne revient pas
Est-ce qu'elle reviendra ? je ne crois pas
Je ne crois pas qu'elle revienne
Toi, tu es là Est-ce que tu es là ?
Quelquefois tu n'es pas là

Ils s'en vont, eux. Ils vont ils viennent
Ils partent ils ne partent pas
Ils reviennent ils ne reviennent plus

Si je partais, est-ce qu'ils reviendraient ?
Si je restais, est-ce qu'ils partiraient ?
Si je pars, est-ce que tu pars ?
Est-ce que nous allons partir ?
Est-ce que nous allons rester ?
Est-ce que nous allons partir ?

Quelle forme doit prendre la réponse ?

  • Il faut respecter la forme de la lettre. On attend : le nom du destinataire et son adresse (inventés) ; le nom de l'auteur (mais le sujet précise qu'il ne faut pas signer) ; les formules de politesse ; la situation d'énonciation d'une lettre (utilisation de "je" et "vous").
  • Il s'agit de défendre la poésie. Plusieurs arguments sont attendus, accompagnés d'exemples précis, tirés du corpus ou de vos lectures personnelles. Il faudra parler des différentes fonctions de la poésie : la poésie lyrique qui permet d'exprimer ses sentiments personnels ; la poésie satirique qui permet de critiquer la société ; la poésie engagée qui permet de défendre des causes et des idées ; la poésie qui transfigure le monde en portant un nouveau regard sur lui.
  • Il s'agit de répondre à un lecteur/une lectrice qui estime que la poésie ne sert plus à rien aujourd'hui. Le registre utilisé est donc polémique, on défend une idée.
  • Il s'agit de se mettre à la place d'un directeur de revue poétique. La personne a une solide culture littéraire, elle défend également la revue et son travail.
  • Le registre utilisé sera soutenu.

Directrice Marie-Madeleine Mairon
Les Poètes libres
12, rue du Chat noir
75 006 Paris

À Julien Perron
230 rue des Batignolles
78 000 Versailles

Le 4 mars 2016,

Cher Monsieur,

Vous avez envoyé une lettre à notre revue pour nous faire savoir que vous trouviez étrange que nous existions encore, à une époque où la poésie vous paraît devenue "inutile". Chacun est, évidemment, en droit d'exprimer ses opinions personnelles. Je me permets toutefois de vous répondre, non seulement pour défendre ma revue et les nombreux collaborateurs qui chaque jour travaillent avec nous, mais également pour vous suggérer quelles peuvent être les fonctions essentielles de la poésie, dont nous avons encore besoin aujourd'hui.

La poésie est, dès le début, l'art d'exprimer ses sentiments personnels. Orphée, premier poète à ensorceler les hommes, jouait de sa lyre et déclamait des poèmes qui touchaient profondément tous les êtres qu'il rencontrait. Le poète est celui qui émeut. En exprimant ses émotions, il s'adresse au cœur des hommes. Pierre de Ronsard chantait l'amour qu'il portait aux femmes, d'Hélène à Marie, et le faisait si bien que tout le monde encore peut dire "mignonne, allons voir si la rose...". L'amour, sujet éternel, que chacun découvre un jour comme si c'était la première fois qu'il aimait, comme si c'était la première fois que quelqu'un aimait, alors que des milliards d'hommes avant nous l'ont connu... La poésie nous le rappelle. La poésie le dit. Les tourments de l'âme, l'attente de l'amour, la rencontre amoureuse, le désir, la communion des âmes... C'est René-Guy Cadou qui écrit à sa femme "Hélène ou le règne végétal", célébrant femme et sentiment amoureux dans un hymne lyrique au monde. Voilà la fonction première de la poésie : le lyrisme. À une époque bien sombre, où tout ce qui est tape-à-l'œil, violent, explicitement souligné et répété, connaît un colossal succès, il est essentiel de rappeler ce lyrisme. Le monde ne peut pas devenir un seul et unique produit commercial, facile à vendre et échanger. Les œuvres d'art préfèrent choquer, notre siècle est celui de la provocation facile et vulgaire et des images lissées et froides... Le lyrisme, Monsieur, voilà ce qui manque à notre monde. Voilà ce que la poésie peut pour nous. Nous pousser à ressentir de nouveau ces émotions si belles qu'on moque si souvent. L'amour, oui. Mais aussi la mélancolie, la tristesse... Nous rappeler que tous les hommes ont souffert et que chacun souffrira, mais que toujours la vie continue et que l'espérance est là. C'est Victor Hugo qui écrit Les Contemplations, pleurant la mort de sa fille Léopoldine et reprochant à Dieu tant de malheurs... Mais c'est Victor Hugo qui accepte et pardonne, Victor Hugo qui parvient à continuer malgré la perte cruelle d'un être tant aimé.

Mais la poésie n'est pas seulement lyrique. La poésie peut être satirique. Aujourd'hui, tout est aseptisé, et même les critiques acerbes sont gentiment inscrites dans le politiquement correct. Nous avons besoin de poètes satiriques, d'hommes et de femmes qui prennent la plume pour se moquer avec talent des puissants. La satire, Monsieur, voilà ce que peut la poésie. Par le rire, nous aider à porter un regard critique sur ceux qui nous gouvernent, mais également sur nous-mêmes, nos coutumes, nos usages. La poésie peut nous apprendre à rire des autres et à rire de nous. Rappelez-vous de La Fontaine, dont les fables poétiques ont sans doute croisé votre chemin lors de vos années d'études. Le poète est celui qui s'amuse ; le poète est celui qui rit. Le poète est celui qui nous amuse ; le poète est celui qui nous fait rire. C'est Du Bellay dénonçant les simagrées de Rome. C'est Victor Hugo affublant Napoléon III du terme "Napoléon le Petit", qui ne le quittera plus. C'est tous ceux qui n'ont pas hésité à rire à gorge déployée de tout ce qui nous accable.

Car la poésie, Monsieur, peut être engagée. Fort critiqué, l'engagement des hommes et des femmes de lettres contre la tyrannie, contre l'horreur, contre l'injustice, est pourtant l'une des plus belles fonctions de la poésie. Le poète s'insurge contre la guerre et le sang des innocents, versé impunément. Agrippa d'Aubigné au XVIe siècle n'hésite pas à se dresser contre les guerres de religion qui divisent les Français. Paul Éluard au XXe siècle pousse ses lecteurs à lutter encore et toujours contre le nazisme, assurant qu'il faut toujours défendre les "innocents partout traqués". Il écrit "il nous faut". Il a raison. L'injonction est toujours aussi vraie aujourd'hui. Monsieur, nous avons besoin, fondamentalement besoin, de poètes qui revendiquent leur opposition totale à la tyrannie, aux extrémistes de tous les bords qui veulent nous emprisonner dans des cages dorées.

Mais enfin, Monsieur, le poète est celui qui nous apprend à regarder le monde avec des yeux neufs. Qui peut trouver beau la laideur ? Baudelaire, qui dans "Une charogne" transforme la mort en objet poétique. Tous, nous mourrons, alors pourquoi fuir la réalité, pourquoi ne pas trouver ce qu'il y a de fondamentalement beau dans cela ? Ce même Baudelaire parle des "correspondances" dans le monde qui échappe à ceux courant trop vite... Dans une époque où la vitesse est le rythme de croisière choisi, quoi de plus important qu'un poète qui nous dit "stop, arrête-toi, regarde autour de toi" ? Le poète nous donne les clés d'un monde qui parfois nous échappe. Le poète est le "voyant" dont Rimbaud, si jeune, parlait déjà plus d'un siècle auparavant. Le jeune Arthur croit au langage universel, qui sauve tout le monde, libère l'homme et la femme de ses chaînes. Comme Victor Hugo qui appelle à la "révolution" littéraire aussi bien que sociale, Rimbaud espère que la poésie pourra amener l'humanité à progresser. Ainsi, Francis Ponge au XXe siècle transforme le pain en petit monde chaud et doux. Il fait du cageot un objet fragile pouvant être victime de la mort. Il souligne la beauté d'une cigarette. Avant lui, Baudelaire et Prévert ont fait de la ville le lieu de tous les possibles, le lieu de la poésie, le lieu des découvertes. Ne croyez-vous pas que notre époque mérite d'être poétisée ? Les médias culpabilisent les hommes, soulignent les dangers des nourritures que nous avalons, des téléphones sur lesquels nous jouons, des écrans qui nous captivent... Société de consommation où tout est jeté à peine acheté... Ne devrions-nous pas poser un autre regard sur notre monde ? À quand un poète qui utilisera l'ordinateur pour construire un poème ? À quand la redécouverte des chips dans une prose littéraire humoristique ? Le poète, Monsieur, et sa poésie, sont tout aussi importants aujourd'hui qu'ils l'ont été autrefois, et qu'ils le seront sans aucun doute demain. La poésie est née dans l'Antiquité, et elle perdurera toujours. Si la mode n'est plus aux poètes classiques, tant pis. Nous trouverons d'autres poètes aujourd'hui. Et dans un style bancal, maladroit, et souvent simplet, de nombreux utilisateurs de Twitter aujourd'hui se font auteurs de haïkus qui sont "likés" par de plus en plus d'internautes.

La poésie, Monsieur, n'est pas inutile. Il faut simplement la réinventer, la redécouvrir. Il faut des poètes pour nous toucher, il faut des poètes pour moquer les puissants et destructurer les discours démagogues, il faut des poètes pour lutter contre le mal qui nous assaille de toutes parts, il faut des poètes enfin pour jouer avec le langage et nous pousser à voir le monde avec les yeux neufs et émerveillés de l'amoureux des mots.

Bien cordialement, Monsieur,

Marie-Madeleine Mairon

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