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  4. Question sur corpus type bac : La fonction des monologues

La fonction des monologues Question sur corpus type bac

Adapté de Métropole, 2009, voies technologiques

À quoi servent, selon vous, les monologues proposés ?

Document 1

Texte A : Molière, George Dandin ou Le Mari confondu, Acte I, scène 1

1668

George Dandin, riche paysan qui a épousé la noble Angélique, paraît seul sur scène.

Acte I, scène 1

GEORGE DANDIN :
Ah ! qu'une femme demoiselle1 est une étrange affaire ! et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition, et s'allier, comme j'ai fait, à la maison d'un gentilhomme ! La noblesse, de soi2, est bonne ; c'est une chose considérable, assurément : mais elle est accompagnée de tant de mauvaises circonstances, qu'il est très bon de ne s'y point frotter. Je suis devenu là-dessus savant à mes dépens, et connais le style des nobles, lorsqu'ils nous font, nous autres, entrer dans leur famille. L'alliance qu'ils font est petite avec nos personnes : c'est notre bien seul qu'ils épousent ; et j'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie, que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi, s'offense de porter mon nom, et pense qu'avec tout mon bien je n'ai pas assez acheté la qualité de son mari. George Dandin ! George Dandin ! vous avez fait une sottise, la plus grande du monde. Ma maison m'est effroyable maintenant, et je n'y rentre point sans y trouver quelque chagrin.

1 Femme demoiselle : jeune fille ou femme née de parents nobles.
2 De soi : en soi, en elle-même. La noblesse en elle-même est bonne.

Document 2

Texte B : Beaumarchais, La Folle journée ou Le Mariage de Figaro, Acte V scène 3

1784

Le valet du comte Almaviva, Figaro, doit épouser Suzanne, servante de la comtesse. Il apprend que le comte n'a pas renoncé au "droit de cuissage", ancienne coutume qui permet au maître de passer la nuit de noces avec la mariée. Figaro se plaint de son sort et de Suzanne qui va, d'après lui, céder au comte à qui elle a donné un rendez-vous secret.

Acte V, scène 3

FIGARO (seul, se promenant dans l'obscurité, dit du ton le plus sombre.) :
Ô femme ! femme ! femme ! créature faible et décevante !… nul animal créé ne peut manquer à son instinct ; le tien est-il donc de tromper ?… Après m'avoir obstinément refusé quand je l'en pressais devant sa maîtresse1, à l'instant qu'elle me donne sa parole, au milieu même de la cérémonie2... Il riait en lisant3, le perfide ! et moi comme un benêt... non, Monsieur le Comte, vous ne l'aurez pas... vous ne l'aurez pas. Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !... noblesse, fortune, un rang, des places ; tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes4 ; et vous voulez jouter5... On vient… c'est elle… ce n'est personne. – La nuit est noire en diable, et me voilà faisant le sot métier de mari quoique je ne le sois qu'à moitié ! Il s'assied sur un banc. – Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ? […]

1 Sa maîtresse : la Comtesse.
2 La cérémonie : fête en l'honneur du mariage de Suzanne et Figaro.
3 Il riait en lisant : Figaro pense que le comte a reçu un message de Suzanne.
4 Les Espagnes : désigne l'Espagne et les territoires conquis depuis Christophe Colomb.
5 Jouter : se battre.

Quelle est la différence fondamentale entre les deux scènes suivantes par rapport à leur place dans les pièces auxquelles elles appartiennent ?

Document 1

Texte A : Molière, George Dandin ou Le Mari confondu, Acte I, scène 1

1668

George Dandin, riche paysan qui a épousé la noble Angélique, paraît seul sur scène.

Acte I, scène 1

GEORGE DANDIN :
Ah ! qu'une femme demoiselle1 est une étrange affaire ! et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition, et s'allier, comme j'ai fait, à la maison d'un gentilhomme ! La noblesse, de soi2, est bonne ; c'est une chose considérable, assurément : mais elle est accompagnée de tant de mauvaises circonstances, qu'il est très bon de ne s'y point frotter. Je suis devenu là-dessus savant à mes dépens, et connais le style des nobles, lorsqu'ils nous font, nous autres, entrer dans leur famille. L'alliance qu'ils font est petite avec nos personnes : c'est notre bien seul qu'ils épousent ; et j'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie, que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi, s'offense de porter mon nom, et pense qu'avec tout mon bien je n'ai pas assez acheté la qualité de son mari. George Dandin ! George Dandin ! vous avez fait une sottise, la plus grande du monde. Ma maison m'est effroyable maintenant, et je n'y rentre point sans y trouver quelque chagrin.

1 Femme demoiselle : jeune fille ou femme née de parents nobles.
2 De soi : en soi, en elle-même. La noblesse en elle-même est bonne.

Document 2

Texte B : Beaumarchais, La Folle journée ou Le Mariage de Figaro, Acte V, scène 3

1784

Le valet du comte Almaviva, Figaro, doit épouser Suzanne, servante de la comtesse. Il apprend que le comte n'a pas renoncé au "droit de cuissage", ancienne coutume qui permet au maître de passer la nuit de noces avec la mariée. Figaro se plaint de son sort et de Suzanne qui va, d'après lui, céder au comte à qui elle a donné un rendez-vous secret.

Acte V, scène 3

FIGARO (seul, se promenant dans l'obscurité, dit du ton le plus sombre.) :
Ô femme ! femme ! femme ! créature faible et décevante !… nul animal créé ne peut manquer à son instinct ; le tien est-il donc de tromper ?… Après m'avoir obstinément refusé quand je l'en pressais devant sa maîtresse1, à l'instant qu'elle me donne sa parole, au milieu même de la cérémonie2... Il riait en lisant3, le perfide ! et moi comme un benêt... non, Monsieur le Comte, vous ne l'aurez pas... vous ne l'aurez pas. Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !... noblesse, fortune, un rang, des places ; tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes4 ; et vous voulez jouter5... On vient… c'est elle… ce n'est personne. – La nuit est noire en diable, et me voilà faisant le sot métier de mari quoique je ne le sois qu'à moitié ! Il s'assied sur un banc. – Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ? […]

1 Sa maîtresse : la Comtesse.
2 La cérémonie : fête en l'honneur du mariage de Suzanne et Figaro.
3 Il riait en lisant : Figaro pense que le comte a reçu un message de Suzanne.
4 Les Espagnes : désigne l'Espagne et les territoires conquis depuis Christophe Colomb.
5 Jouter : se battre.

Quel registre permettant l'expression des sentiments personnels est utilisé dans les deux monologues suivants ?

Document 1

Texte A : Molière, George Dandin ou Le Mari confondu, Acte I, scène 1

1668

George Dandin, riche paysan qui a épousé la noble Angélique, paraît seul sur scène.

Acte I, scène 1

GEORGE DANDIN :
Ah ! qu'une femme demoiselle1 est une étrange affaire ! et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition, et s'allier, comme j'ai fait, à la maison d'un gentilhomme ! La noblesse, de soi2, est bonne ; c'est une chose considérable, assurément : mais elle est accompagnée de tant de mauvaises circonstances, qu'il est très bon de ne s'y point frotter. Je suis devenu là-dessus savant à mes dépens, et connais le style des nobles, lorsqu'ils nous font, nous autres, entrer dans leur famille. L'alliance qu'ils font est petite avec nos personnes : c'est notre bien seul qu'ils épousent ; et j'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie, que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi, s'offense de porter mon nom, et pense qu'avec tout mon bien je n'ai pas assez acheté la qualité de son mari. George Dandin ! George Dandin ! vous avez fait une sottise, la plus grande du monde. Ma maison m'est effroyable maintenant, et je n'y rentre point sans y trouver quelque chagrin.

1 Femme demoiselle : jeune fille ou femme née de parents nobles.
2 De soi : en soi, en elle-même. La noblesse en elle-même est bonne.

Document 2

Texte B : Beaumarchais, La Folle journée ou Le Mariage de Figaro, Acte V, scène 3

1784

Le valet du comte Almaviva, Figaro, doit épouser Suzanne, servante de la comtesse. Il apprend que le comte n'a pas renoncé au "droit de cuissage", ancienne coutume qui permet au maître de passer la nuit de noces avec la mariée. Figaro se plaint de son sort et de Suzanne qui va, d'après lui, céder au comte à qui elle a donné un rendez-vous secret.

Acte V, scène 3

FIGARO (seul, se promenant dans l'obscurité, dit du ton le plus sombre.) :
Ô femme ! femme ! femme ! créature faible et décevante !… nul animal créé ne peut manquer à son instinct ; le tien est-il donc de tromper ?… Après m'avoir obstinément refusé quand je l'en pressais devant sa maîtresse1, à l'instant qu'elle me donne sa parole, au milieu même de la cérémonie2... Il riait en lisant3, le perfide ! et moi comme un benêt... non, Monsieur le Comte, vous ne l'aurez pas... vous ne l'aurez pas. Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !... noblesse, fortune, un rang, des places ; tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes4 ; et vous voulez jouter5... On vient… c'est elle… ce n'est personne. – La nuit est noire en diable, et me voilà faisant le sot métier de mari quoique je ne le sois qu'à moitié ! Il s'assied sur un banc. – Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ? […]

1 Sa maîtresse : la Comtesse.
2 La cérémonie : fête en l'honneur du mariage de Suzanne et Figaro.
3 Il riait en lisant : Figaro pense que le comte a reçu un message de Suzanne.
4 Les Espagnes : désigne l'Espagne et les territoires conquis depuis Christophe Colomb.
5 Jouter : se battre.

Quelle forme théâtrale est utilisée dans les deux extraits suivants ?

Document 1

Texte B : Beaumarchais, La Folle journée ou Le Mariage de Figaro, Acte V, scène 3

1784

Le valet du comte Almaviva, Figaro, doit épouser Suzanne, servante de la comtesse. Il apprend que le comte n'a pas renoncé au "droit de cuissage", ancienne coutume qui permet au maître de passer la nuit de noces avec la mariée. Figaro se plaint de son sort et de Suzanne qui va, d'après lui, céder au comte à qui elle a donné un rendez-vous secret.

Acte V, scène 3

FIGARO (seul, se promenant dans l'obscurité, dit du ton le plus sombre.) :
Ô femme ! femme ! femme ! créature faible et décevante !… nul animal créé ne peut manquer à son instinct ; le tien est-il donc de tromper ?… Après m'avoir obstinément refusé quand je l'en pressais devant sa maîtresse1, à l'instant qu'elle me donne sa parole, au milieu même de la cérémonie2... Il riait en lisant3, le perfide ! et moi comme un benêt... non, Monsieur le Comte, vous ne l'aurez pas... vous ne l'aurez pas. Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !... noblesse, fortune, un rang, des places ; tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes4 ; et vous voulez jouter5... On vient… c'est elle… ce n'est personne. – La nuit est noire en diable, et me voilà faisant le sot métier de mari quoique je ne le sois qu'à moitié ! Il s'assied sur un banc. – Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ? […]

1 Sa maîtresse : la Comtesse.
2 La cérémonie : fête en l'honneur du mariage de Suzanne et Figaro.
3 Il riait en lisant : Figaro pense que le comte a reçu un message de Suzanne.
4 Les Espagnes : désigne l'Espagne et les territoires conquis depuis Christophe Colomb.
5 Jouter : se battre.

Document 2

Texte A : Molière, George Dandin ou Le Mari confondu, Acte I, scène 1

1668

George Dandin, riche paysan qui a épousé la noble Angélique, paraît seul sur scène.

Acte I, scène 1

GEORGE DANDIN :
Ah ! qu'une femme demoiselle1 est une étrange affaire ! et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition, et s'allier, comme j'ai fait, à la maison d'un gentilhomme ! La noblesse, de soi2, est bonne ; c'est une chose considérable, assurément : mais elle est accompagnée de tant de mauvaises circonstances, qu'il est très bon de ne s'y point frotter. Je suis devenu là-dessus savant à mes dépens, et connais le style des nobles, lorsqu'ils nous font, nous autres, entrer dans leur famille. L'alliance qu'ils font est petite avec nos personnes : c'est notre bien seul qu'ils épousent ; et j'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie, que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi, s'offense de porter mon nom, et pense qu'avec tout mon bien je n'ai pas assez acheté la qualité de son mari. George Dandin ! George Dandin ! vous avez fait une sottise, la plus grande du monde. Ma maison m'est effroyable maintenant, et je n'y rentre point sans y trouver quelque chagrin.

1 Femme demoiselle : jeune fille ou femme née de parents nobles.
2 De soi : en soi, en elle-même. La noblesse en elle-même est bonne.

Quel sentiment les extraits suivants inspirent-ils au lecteur/spectateur ?

Document 1

Texte B : Beaumarchais, La Folle journée ou Le Mariage de Figaro, Acte V, scène 3

1784

Le valet du comte Almaviva, Figaro, doit épouser Suzanne, servante de la comtesse. Il apprend que le comte n'a pas renoncé au "droit de cuissage", ancienne coutume qui permet au maître de passer la nuit de noces avec la mariée. Figaro se plaint de son sort et de Suzanne qui va, d'après lui, céder au comte à qui elle a donné un rendez-vous secret.

Acte V, scène 3

FIGARO (seul, se promenant dans l'obscurité, dit du ton le plus sombre.) :
Ô femme ! femme ! femme ! créature faible et décevante !… nul animal créé ne peut manquer à son instinct ; le tien est-il donc de tromper ?… Après m'avoir obstinément refusé quand je l'en pressais devant sa maîtresse1, à l'instant qu'elle me donne sa parole, au milieu même de la cérémonie2... Il riait en lisant3, le perfide ! et moi comme un benêt... non, Monsieur le Comte, vous ne l'aurez pas... vous ne l'aurez pas. Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !... noblesse, fortune, un rang, des places ; tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes4 ; et vous voulez jouter5... On vient… c'est elle… ce n'est personne. – La nuit est noire en diable, et me voilà faisant le sot métier de mari quoique je ne le sois qu'à moitié ! Il s'assied sur un banc. – Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ? […]

1 Sa maîtresse : la Comtesse.
2 La cérémonie : fête en l'honneur du mariage de Suzanne et Figaro.
3 Il riait en lisant : Figaro pense que le comte a reçu un message de Suzanne.
4 Les Espagnes : désigne l'Espagne et les territoires conquis depuis Christophe Colomb.
5 Jouter : se battre.

Document 2

Texte A : Molière, George Dandin ou Le Mari confondu, Acte I, scène 1

1668

George Dandin, riche paysan qui a épousé la noble Angélique, paraît seul sur scène.

Acte I, scène 1

GEORGE DANDIN :
Ah ! qu'une femme demoiselle1 est une étrange affaire ! et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition, et s'allier, comme j'ai fait, à la maison d'un gentilhomme ! La noblesse, de soi2, est bonne ; c'est une chose considérable, assurément : mais elle est accompagnée de tant de mauvaises circonstances, qu'il est très bon de ne s'y point frotter. Je suis devenu là-dessus savant à mes dépens, et connais le style des nobles, lorsqu'ils nous font, nous autres, entrer dans leur famille. L'alliance qu'ils font est petite avec nos personnes : c'est notre bien seul qu'ils épousent ; et j'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie, que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi, s'offense de porter mon nom, et pense qu'avec tout mon bien je n'ai pas assez acheté la qualité de son mari. George Dandin ! George Dandin ! vous avez fait une sottise, la plus grande du monde. Ma maison m'est effroyable maintenant, et je n'y rentre point sans y trouver quelque chagrin.

1 Femme demoiselle : jeune fille ou femme née de parents nobles.
2 De soi : en soi, en elle-même. La noblesse en elle-même est bonne.

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