Des extraits de la Convention de Ramsar
Convention relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau, ramsar.org
1971
Chaque [État ayant signé la Convention de Ramsar] favorise la conservation des zones humides et des oiseaux d'eau en créant des réserves naturelles dans les zones humides […] et prévoit de façon adéquate à leur surveillance. [Ces États] encouragent la recherche et l'échange de données et de publications relatives aux zones humides, à leur flore et à leur faune. [Ces États] favorisent la formation de personnel compétent pour l'étude, la gestion et la surveillance des zones humides.
L'action du Conservatoire du littoral
Aurélie Joveniaux, "L'action du Conservatoire du littoral : au-delà de la constitution d'un patrimoine foncier ?", conservatoire-du-littoral.fr
2016
Établissement public de l'État placé sous la tutelle du ministère en charge de l'environnement, le Conservatoire du littoral (CDL) a pour mission de mener, après avis des conseils municipaux et en partenariat avec les collectivités territoriales, une politique foncière visant à la protection définitive et à l'ouverture au public d'espaces naturels d'intérêt patrimonial sur les rivages maritimes et lacustres français. L'achat d'un terrain, à l'amiable, par préemption ou expropriation, peut être justifié par des motifs variés : des menaces d'artificialisation ; la volonté d'ouvrir un site au public ; un processus de dégradation nécessitant la mise en place d'une gestion ; ou encore la préservation des activités traditionnelles (pastoralisme, saliculture…) garantes d'un paysage ou d'équilibres écologiques remarquables. L'action du CDL répond donc à des enjeux écologiques (préserver des espaces et des ressources naturelles) et humains (maintenir le libre accès à la mer, répondre à une demande sociale de nature…), qu'il cherche à concilier. Créé en 1975 pour "conserver une part de l'espace littoral ; [...] en conserver l'aspect, et en conserver l'accès" (Datar, 1974) face à une urbanisation massive et rapide ainsi qu'à une privatisation croissante des côtes, le Conservatoire a vu son rôle évoluer progressivement.
Classer les éléments permettant de présenter les deux documents.
Ce document contient des extraits de la Convention de Ramsar.
Il date de 1971.
C'est un article issu du site du Conservatoire du littoral.
Il date de 2016.
Document 1
Document 2
Le document 1 contient des extraits de la Convention de Ramsar de 1971. Le nom initial de ce document est la Convention relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau
Le document 2 est un extrait d'un article publié sur le site du Conservatoire du littoral en 2016.
Chacun des deux documents concerne la gestion durable des littoraux. Cette gestion s'effectue à l'échelle globale et à l'échelle locale. Relier les documents à leur échelle d'intervention.
Document 1
Document 2
Échelle globale
Échelle locale
Le document 1 montre comment la gestion durable des littoraux peut se faire à l'échelle globale et le document 2 comment elle se fait à l'échelle locale.
Quels sont les objectifs de la Convention de Ramsar ?
La Convention de Ramsar demande à "chaque [État ayant signé la Convention de Ramsar] [de] favorise[r] la conservation des zones humides et des oiseaux d'eau".
Quels sont les deux objectifs du Conservatoire du littoral ?
Le Conservatoire du littoral, créé en 1975, répond à deux objectifs. Le premier est la préservation des espaces et des ressources des littoraux ; le second est de garantir l'accès du public à la mer et de répondre à la "demande sociale de nature".
De quelle manière le Conservatoire du littoral procède-t-il pour remplir ces objectifs ?
Le Conservatoire du littoral, après avis des pouvoirs locaux tels que les conseils municipaux et les collectivités territoriales, achète des terrains sur le littoral. Cet achat peut se faire "à l'amiable, par préemption ou expropriation". Les motifs permettant au Conservatoire du littoral d'acheter ces terrains sont nombreux. Il peut le faire lorsqu'un terrain littoral est menacé de dégradations ou d'artificialisation, fermé au public, ou lorsque des activités traditionnelles qui s'y déroulent sont menacées.