Répondre aux questions suivantes qui permettront d'expliquer les effets des institutions sur le chômage structurel.
Qu'est-ce que le chômage structurel ?
Le chômage structurel est le chômage qui provient de l'organisation du marché du travail (institutions, structure de l'offre et de la demande) et qui ne varie pas selon les fluctuations de l'activité économique. Il s'oppose au chômage conjoncturel qui varie en fonction de la conjoncture.
Quelles sont les principales raisons du chômage structurel ?
Le chômage dit « classique » est le chômage dû à un coût du travail trop élevé, par exemple du fait d'un salaire minimum, qui empêche une situation d'équilibre. La protection sociale est aussi critiquée pour désinciter les entreprises à embaucher car le marché du travail n'est pas assez flexible.
Selon la théorie classique, comment l'offre de travail fournie par les travailleurs évolue-t-elle ?
Pour les économistes classiques ou néoclassiques, le marché du travail fonctionne comme n'importe quel autre marché. L'offre de travail (fournie par les travailleurs) est croissante selon le salaire. L'offre de travail augmente quand le salaire augmente et diminue quand le salaire diminue.
Selon la théorie classique, comment la demande travail par les entreprises évolue-t-elle ?
Pour les économistes classiques ou néoclassiques, le marché du travail fonctionne comme n'importe quel autre marché. La demande de travail (par les entreprises) est décroissante selon le salaire. La demande de travail augmente quand le salaire diminue et diminue quand le salaire augmente.
Selon la théorie classique, quel effet a sur le chômage un salaire minimum supérieur au salaire d'équilibre ?
Pour les économistes classiques, lorsqu'un salaire minimum supérieur au salaire d'équilibre est fixé par l'État, cela crée du chômage. On parle de chômage « classique », provoqué par un coût du travail trop élevé. Le chômage créé par ce salaire de base est involontaire : certains chômeurs sont prêts à travailler mais le salaire est trop élevé pour que les entreprises souhaitent les embaucher.
Qu'est-ce que le salaire d'efficience ?
Selon la théorie du salaire d'efficience, il existe un salaire dont le niveau élevé permet de motiver les employés à fournir des efforts. C'est le salaire nécessaire pour inciter un travailleur à être aussi productif que possible.
Qu'est-ce que la flexibilité du marché du travail ?
La flexibilité du marché du travail représente la capacité des entreprises à adapter la production et l'emploi aux évolutions rapides de la demande. On distingue plusieurs types de flexibilité. La flexibilité externe consiste à faire varier les effectifs en fonction de la demande. La flexibilité salariale (ou des rémunérations) consiste à faire varier les salaires en fonction de la conjoncture et des résultats de l'entreprise. Une trop grande rigidité du marché du travail, par exemple en raison d'une protection sociale élevée, serait, selon la théorie classique, source de chômage structurel.
Le chômage structurel est le chômage qui provient de l'organisation du marché du travail (institutions, structure de l'offre et de la demande) et qui ne varie pas selon les fluctuations de l'activité économique. Il s'oppose au chômage conjoncturel qui varie en fonction de la conjoncture. Pour les économistes classiques, les institutions, comme le salaire minimum et les règles de protection de l'emploi, peuvent être source de chômage.
Le chômage dit « classique » est le chômage dû à un coût du travail trop élevé, par exemple du fait d'un salaire minimum, qui empêche une situation d'équilibre. Pour les économistes classiques ou néoclassiques, le marché du travail fonctionne comme n'importe quel autre marché. La demande de travail (par les entreprises) est décroissante selon le salaire. La demande de travail augmente quand le salaire diminue et diminue quand le salaire augmente. L'offre de travail (fournie par les travailleurs) est croissante selon le salaire. L'offre de travail augmente quand le salaire augmente et diminue quand le salaire diminue. Ainsi, lorsqu'un salaire minimum supérieur au salaire d'équilibre est fixé par l'État, cela crée du chômage. On parle de chômage « classique », provoqué par un coût du travail trop élevé. Le chômage créé par ce salaire de base est involontaire : certains chômeurs sont prêts à travailler mais le salaire est trop élevé pour que les entreprises souhaitent les embaucher. Lorsqu'une entreprise propose un salaire plus élevé que le salaire d'équilibre, cela peut créer du chômage de la même manière qu'un salaire minimum imposé par l'État, car les travailleurs et l'employeur sont en situation d'asymétrie d'information : l'employeur ne sait pas si ses salariés fournissent des efforts et travaillent, et ne sera donc pas incité à embaucher. La variable d'ajustement du chômage serait donc le salaire. Or, il existe un salaire d'efficience : cela désigne le salaire nécessaire pour inciter un travailleur à être aussi productif que possible. Selon la théorie classique, un salaire d'efficience, plus élevé que le salaire d'équilibre, peut créer du chômage involontaire, de la même manière qu'un salaire minimum fixé par les institutions. Comme on paye les salariés un peu plus, on embauche un peu moins. À l'inverse, selon la théorie keynésienne, ce salaire plus élevé va entraîner une hausse de productivité, et au final une hausse de la demande globale, donc une hausse de l'emploi.
Enfin, une autre cause du chômage structurel serait l'absence de flexibilité du marché du travail. La flexibilité du marché du travail représente la capacité des entreprises à adapter la production et l'emploi aux évolutions rapides de la demande. On distingue plusieurs types de flexibilité.
- La flexibilité externe consiste à faire varier les effectifs en fonction de la demande.
- La flexibilité salariale (ou des rémunérations) consiste à faire varier les salaires en fonction de la conjoncture et des résultats de l'entreprise.
Une protection sociale trop rigide serait ainsi source de chômage structurel en rendant le marché du travail moins flexible, puisqu'elles rendent plus difficiles les licenciements et les ajustements à la baisse du salaire permettant à l'entreprise d'adapter sa production à la demande.