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  4. Invention type bac : Ecrire le discours du Prince de "La Belle au Bois Dormant"

Ecrire le discours du Prince de "La Belle au Bois Dormant" Invention type bac

Ce contenu a été rédigé par l'équipe éditoriale de Kartable.

Dernière modification : 24/10/2018 - Conforme au programme 2018-2019

Polynésie, 2013, voie L

Le Prince de "La Belle au bois rêvant", déçu, s'efforce de détourner la Belle de son projet de rester endormie. Rédigez son discours.

Texte B : Catulle Mendès, "La Belle au bois rêvant", Les Oiseaux bleus

1888

- Un autre délice, le plus grand de tous vous attend.
- Eh ! lequel ?
- Vous serez aimée !
- Par qui ?
- Par moi ! Si vous ne me jugez pas indigne de prétendre à votre tendresse…
- Vous êtes un prince de bonne mine, et votre habit vous va fort bien.
- …Si vous daignez ne pas repousser mes vœux, je vous donnerai tout mon cœur, comme un autre royaume dont vous serez la souveraine, et je ne cesserai jamais d'être l'esclave reconnaissant de vos cruels caprices.
- Ah ! quel bonheur vous me promettez !
- Levez-vous donc, chère âme, et suivez-moi.
-Vous suivre ? déjà ? Attendez un peu. Il y a sans doute plus d'une chose tentante parmi tout ce que vous m'offrez, mais savez-vous si, pour l'obtenir, il ne me faudrait pas quitter mieux ?
- Que voulez-vous dire, princesse ?
- Je dors depuis un siècle, c'est vrai, mais, depuis un siècle, je rêve. Je suis reine aussi, dans mes songes, et de quel divin royaume ! Mon palais a des murs de lumière ; j'ai pour courtisans des anges qui me célèbrent en des musiques d'une douceur infinie, je marche sur des jonchées d'étoiles. Si vous saviez de quelles belles robes je m'habille, et les fruits sans pareils que l'on met sur ma table, et les vins de miel où je trempe mes lèvres ! Pour ce qui est de l'amour, croyez bien qu'il ne me fait pas défaut ; car je suis adorée par un époux plus beau que tous les princes du monde et fidèle depuis cent ans. Tout bien considéré, monseigneur, je crois que je ne gagnerais rien à sortir de mon enchantement ; je vous prie de me laisser dormir.

Là-dessus, elle se tourna vers la ruelle, ramenant ses cheveux sur ses yeux, et reprit son long somme, tandis que Pouffe, la petite chienne, cessait de japper, contente, le museau sur les pattes. Le prince s'éloigna fort penaud. Et, depuis ce temps, grâce à la protection des bonnes fées, personne n'est venu troubler dans son sommeil la "Belle au bois rêvant".

Quel type de texte doit-on écrire ?

Texte B : Catulle Mendès, "La Belle au bois rêvant", Les Oiseaux bleus

1888

- Un autre délice, le plus grand de tous vous attend.
- Eh ! lequel ?
- Vous serez aimée !
- Par qui ?
- Par moi ! Si vous ne me jugez pas indigne de prétendre à votre tendresse…
- Vous êtes un prince de bonne mine, et votre habit vous va fort bien.
- …Si vous daignez ne pas repousser mes vœux, je vous donnerai tout mon cœur, comme un autre royaume dont vous serez la souveraine, et je ne cesserai jamais d'être l'esclave reconnaissant de vos cruels caprices.
- Ah ! quel bonheur vous me promettez !
- Levez-vous donc, chère âme, et suivez-moi.
-Vous suivre ? déjà ? Attendez un peu. Il y a sans doute plus d'une chose tentante parmi tout ce que vous m'offrez, mais savez-vous si, pour l'obtenir, il ne me faudrait pas quitter mieux ?
- Que voulez-vous dire, princesse ?
- Je dors depuis un siècle, c'est vrai, mais, depuis un siècle, je rêve. Je suis reine aussi, dans mes songes, et de quel divin royaume ! Mon palais a des murs de lumière ; j'ai pour courtisans des anges qui me célèbrent en des musiques d'une douceur infinie, je marche sur des jonchées d'étoiles. Si vous saviez de quelles belles robes je m'habille, et les fruits sans pareils que l'on met sur ma table, et les vins de miel où je trempe mes lèvres ! Pour ce qui est de l'amour, croyez bien qu'il ne me fait pas défaut ; car je suis adorée par un époux plus beau que tous les princes du monde et fidèle depuis cent ans. Tout bien considéré, monseigneur, je crois que je ne gagnerais rien à sortir de mon enchantement ; je vous prie de me laisser dormir.

Là-dessus, elle se tourna vers la ruelle, ramenant ses cheveux sur ses yeux, et reprit son long somme, tandis que Pouffe, la petite chienne, cessait de japper, contente, le museau sur les pattes. Le prince s'éloigna fort penaud. Et, depuis ce temps, grâce à la protection des bonnes fées, personne n'est venu troubler dans son sommeil la "Belle au bois rêvant".

Qu'est-ce qu'un discours ?

À quelle personne doit-on rédiger le texte ?

Texte B : Catulle Mendès, "La Belle au bois rêvant", Les Oiseaux bleus

1888

- Un autre délice, le plus grand de tous vous attend.
- Eh ! lequel ?
- Vous serez aimée !
- Par qui ?
- Par moi ! Si vous ne me jugez pas indigne de prétendre à votre tendresse…
- Vous êtes un prince de bonne mine, et votre habit vous va fort bien.
- …Si vous daignez ne pas repousser mes vœux, je vous donnerai tout mon cœur, comme un autre royaume dont vous serez la souveraine, et je ne cesserai jamais d'être l'esclave reconnaissant de vos cruels caprices.
- Ah ! quel bonheur vous me promettez !
- Levez-vous donc, chère âme, et suivez-moi.
-Vous suivre ? déjà ? Attendez un peu. Il y a sans doute plus d'une chose tentante parmi tout ce que vous m'offrez, mais savez-vous si, pour l'obtenir, il ne me faudrait pas quitter mieux ?
- Que voulez-vous dire, princesse ?
- Je dors depuis un siècle, c'est vrai, mais, depuis un siècle, je rêve. Je suis reine aussi, dans mes songes, et de quel divin royaume ! Mon palais a des murs de lumière ; j'ai pour courtisans des anges qui me célèbrent en des musiques d'une douceur infinie, je marche sur des jonchées d'étoiles. Si vous saviez de quelles belles robes je m'habille, et les fruits sans pareils que l'on met sur ma table, et les vins de miel où je trempe mes lèvres ! Pour ce qui est de l'amour, croyez bien qu'il ne me fait pas défaut ; car je suis adorée par un époux plus beau que tous les princes du monde et fidèle depuis cent ans. Tout bien considéré, monseigneur, je crois que je ne gagnerais rien à sortir de mon enchantement ; je vous prie de me laisser dormir.

Là-dessus, elle se tourna vers la ruelle, ramenant ses cheveux sur ses yeux, et reprit son long somme, tandis que Pouffe, la petite chienne, cessait de japper, contente, le museau sur les pattes. Le prince s'éloigna fort penaud. Et, depuis ce temps, grâce à la protection des bonnes fées, personne n'est venu troubler dans son sommeil la "Belle au bois rêvant".

Quel langage doit-on utiliser ?

Texte B : Catulle Mendès, "La Belle au bois rêvant", Les Oiseaux bleus

1888

- Un autre délice, le plus grand de tous vous attend.
- Eh ! lequel ?
- Vous serez aimée !
- Par qui ?
- Par moi ! Si vous ne me jugez pas indigne de prétendre à votre tendresse…
- Vous êtes un prince de bonne mine, et votre habit vous va fort bien.
- …Si vous daignez ne pas repousser mes vœux, je vous donnerai tout mon cœur, comme un autre royaume dont vous serez la souveraine, et je ne cesserai jamais d'être l'esclave reconnaissant de vos cruels caprices.
- Ah ! quel bonheur vous me promettez !
- Levez-vous donc, chère âme, et suivez-moi.
-Vous suivre ? déjà ? Attendez un peu. Il y a sans doute plus d'une chose tentante parmi tout ce que vous m'offrez, mais savez-vous si, pour l'obtenir, il ne me faudrait pas quitter mieux ?
- Que voulez-vous dire, princesse ?
- Je dors depuis un siècle, c'est vrai, mais, depuis un siècle, je rêve. Je suis reine aussi, dans mes songes, et de quel divin royaume ! Mon palais a des murs de lumière ; j'ai pour courtisans des anges qui me célèbrent en des musiques d'une douceur infinie, je marche sur des jonchées d'étoiles. Si vous saviez de quelles belles robes je m'habille, et les fruits sans pareils que l'on met sur ma table, et les vins de miel où je trempe mes lèvres ! Pour ce qui est de l'amour, croyez bien qu'il ne me fait pas défaut ; car je suis adorée par un époux plus beau que tous les princes du monde et fidèle depuis cent ans. Tout bien considéré, monseigneur, je crois que je ne gagnerais rien à sortir de mon enchantement ; je vous prie de me laisser dormir.

Là-dessus, elle se tourna vers la ruelle, ramenant ses cheveux sur ses yeux, et reprit son long somme, tandis que Pouffe, la petite chienne, cessait de japper, contente, le museau sur les pattes. Le prince s'éloigna fort penaud. Et, depuis ce temps, grâce à la protection des bonnes fées, personne n'est venu troubler dans son sommeil la "Belle au bois rêvant".

  • Le sujet n'est pas une réécriture classique.
  • On vous demande de rédiger un discours. Ce n'est pas un dialogue. La princesse n'intervient pas.
  • Il faut convaincre la princesse qu'il est mieux de vivre que de dormir. Il faut convaincre la princesse qu'elle va avoir une belle vie avec le prince. Il est important de dresser une série d'arguments qui pousseraient quelqu'un à préférer vivre que dormir.
  • Vous ne devez pas simplement convaincre la princesse, il faut la persuader. Utiliser des arguments qui peuvent la toucher, la faire rêver, pleurer, etc.
  • Le prince est amoureux de la princesse. Il faut qu'il puisse lui faire comprendre cela.
  • Le prince est déçu car la princesse veut dormir. Il faut lui faire comprendre ce qu'il a traversé pour elle.
  • Le discours est rédigé à la première personne du singulier.
  • Le langage doit être soutenu.
  • Le texte original est comique. Ne pas hésiter à reprendre ce ton.
  • On peut reprendre les arguments de la princesse pour les retourner contre elle et lui prouver qu'elle a tort.

Ah ! Ma princesse ! Voyons que dites-vous là... Croyez-moi mon amour vaut bien plus que toutes vos rêveries réunies ! Je vous offrirai... Des bijoux précieux ! J'enverrai mes armées puiser au fond des océans les coquillages les plus brillants ! Je les forcerai à vous trouver les perles les plus riches, les plus blanches, aussi nacrées que votre lumineuse peau ! Mes soldats parcourront des pays exotiques en quête des plus belles pierres qu'on puisse trouver au monde ! Et ces trésors je vous les offrirai, tout comme je vous offrirai l'or et l'argent dont regorgent les coffres de mes châteaux ! Mon cœur ne suffit pas, ma dévotion non plus, je vous offre mon royaume ! Je ne gouvernerai plus, vous déciderez de tout ! Je garde le titre de roi, mais c'est une reine qui contrôlera ! Ma vraie nature sera d'être votre serviteur, plié à vos désirs j'exaucerai vos vœux, amant dévoué, mari protecteur, je serai l'homme qu'exigeront vos caprices ! Vous déciderez des lois, des règles, des fêtes. Vous déciderez des guerres, de la paix. Vous serez maîtresse des vies de vos sujets, vous pourrez choisir qui doit vivre, qui doit mourir. Vous serez tyran si tel est votre désir, vous serez clémente et bonne si c'est cela que vous aimez le mieux ! Je ne dirai rien, je serai là, simplement, à vos côtés, à vous désirer et vous aimer.
Vous rêvez princesse, mais les rêves sont des mirages. Je vous propose de vivre vraiment ! De vivre un rêve éveillé ! Dans un rêve, peut-on ressentir la douceur des matins, le frisson d'un baiser ? Peut-on sentir le soleil sur sa peau et la brise lorsque tombe le soir ? Ma douce, votre palais de songe n'est que fumée ! Dans mon palais, les vitres s'étendent de tous les côtés, et la lumière pleut. Et ce sera votre palais ! Ainsi, vos murs de lumière ne devraient pas vous retenir ! Vos courtisans sont des anges ? Je vous propose des hommes de chair et de sang, qui seront tous fous de vous ! Ce seront vos serviteurs ! Ils se battront pour vous et iront conquérir les plus beaux pays pour vos doux yeux ! À la cour, j'ai les plus grands musiciens, les anges eux-mêmes me les jalousent ! Ils seront vos musiciens ! Vous me parlez de jonchées d'étoiles, mais j'ai des jonchées de toutes les fleurs, et les étoiles brillent sur elles la nuit tombée, jalouses de la multitude de leurs couleurs. Ce seront vos fleurs ! Les robes, princesse, vous en aurez des milliers, faites par les plus grands couturiers de Paris ! Quant à votre époux fictif ma mie, vous me dites qu'il est beau et vous est fidèle depuis cent ans. Mais je vous promets fidélité dans un monde réel, peuplé de femmes à la beauté sublime qui ne seront jamais rien pour moi comparées à vous. Votre enchantement est tromperie. Pour vous retrouver, j'ai combattu des dragons, j'ai tué des monstres, j'ai risqué ma vie. Dans votre rêverie, jamais votre doux prince n'aurait pu faire ainsi, et fort peu vaillamment car les monstrueux êtres d'un songe ne sont qu'une pâle copie de la réalité. Je vous offre l'amour réel et véritable. Il faut être plus fort que le songe. Vous serez plus heureuse que dans votre rêverie, car tout sera ressenti intensément ! Je vous offre une longue vie à mes côtés, une famille si vous voulez, un avenir palpable. Si vous continuez ainsi de dormir, vous passerez à côté de votre vie. Et votre époux fictif ne pourra jamais vous offrir que du vent.

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