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Les fins de romans Dissertation type bac

Ce contenu a été rédigé par l'équipe éditoriale de Kartable.

Dernière modification : 24/10/2018 - Conforme au programme 2018-2019

Pondichéry 2009 voie S

Vous répondrez dans un développement organisé, en vous appuyant sur les textes du corpus, les œuvres étudiées en classe et vos lectures personnelles.

Le but d'une dernière page de roman est-il uniquement de donner un dénouement à l'histoire ?

Document 1

Texte A : Guy de Maupassant (1850 - 1893), Une vie, chapitre XIV

1883

Rosalie répondit : "Eh bien, elle est morte, c'te nuit. Ils sont mariés, v'là la petite." Et elle tendit l'enfant qu'on ne voyait point dans ses lignes.
Jeanne la reçut machinalement et elles sortirent de la gare, puis montèrent dans la voiture.
Rosalie reprit : "M. Paul viendra dès l'enterrement fini. Demain à la même heure, faut croire."
Jeanne murmura "Paul…" et n'ajouta rien.
Le soleil baissait vers l'horizon, inondant de clarté les plaines verdoyantes, tachées de place en place par l'or des colzas en fleur, et par le sang des coquelicots. Une quiétude infinie planait sur la terre tranquille où germaient les sèves. La carriole allait grand train, le paysan claquant de la langue pour exciter son cheval.
Et Jeanne regardait droit devant elle en l'air, dans le ciel que coupait, comme des fusées, le vol cintré des hirondelles. Et soudain une tiédeur douce, une chaleur de vie traversant ses robes, gagna ses jambes, pénétra sa chair ; c'était la chaleur du petit être qui dormait sur ses genoux.
Alors une émotion infinie l'envahit. Elle découvrit brusquement la figure de l'enfant qu'elle n'avait pas encore vue : la fille de son fils. Et comme la frêle créature, frappée par la lumière vive, ouvrait ses yeux bleus en remuant la bouche, Jeanne se mit à l'embrasser furieusement, la soulevant dans ses bras, la criblant de baisers.
Mais Rosalie, contente et bourrue, l'arrêta : "Voyons, voyons, madame Jeanne, finissez ; vous allez la faire crier."
Puis elle ajouta, répondant sans doute à sa propre pensée : "La vie, voyez-vous, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit."

Document 2

Texte B : Émile Zola (1840 - 1902), Germinal, septième partie, chapitre VI

1885

[Étienne Lantier a été l'un des principaux artisans de la révolte et de la grève des mineurs fatigués de la misère, de l'exploitation et de la souffrance. Mais le mouvement a échoué et la répression a eu raison des revendications ouvrières : le héros est obligé de quitter le bassin minier.]

Mais Étienne, quittant le chemin de Vandame, débouchait sur le pavé. À droite, il apercevait Montsou qui dévalait et se perdait. En face, il avait les décombres du Voreux, le trou maudit que trois pompes épuisaient sans relâche. Puis, c'étaient les autres fosses à l'horizon, la Victoire, Saint-Thomas, Feutry-Cantel ; tandis que, vers le nord, les tours élevées des hauts fourneaux et les batteries des fours à coke fumaient dans l'air transparent du matin. S'il voulait ne pas manquer le train de huit heures, il devait se hâter, car il avait encore six kilomètres à faire.
Et sous ses pieds, les coups profonds, les coups obstinés des rivelaines1 continuaient. Les camarades étaient tous là, il les entendait à chaque enjambée. N'était-ce pas la Maheude, sous cette pièce de betteraves, l'échine cassée, dont le souffle montait si rauque, accompagné par le ronflement du ventilateur ? À gauche, à droite, plus loin, il croyait en reconnaître d'autres, sous les blés, les haies vives, les jeunes arbres. Maintenant, en plein ciel, le soleil d'avril rayonnait dans sa gloire, échauffant la terre qui enfantait. Du flanc nourricier jaillissait la vie, les bourgeons crevaient en feuilles vertes, les champs tressaillaient de la poussée des herbes. De toutes parts, des graines se gonflaient, s'allongeaient, gerçaient la plaine, travaillées d'un besoin de chaleur et de lumière. Un débordement de sève coulait avec des voix chuchotantes, le bruit des germes s'épandait en un grand baiser. Encore, encore, de plus en plus distinctement, comme s'ils se fussent rapprochés du sol, les camarades tapaient. Aux rayons enflammés de l'astre, par cette matinée de jeunesse, c'était de cette rumeur que la campagne était grosse. Des hommes poussaient, une armée noire, vengeresse, qui germait lentement dans les sillons, grandissant pour les récoltes du siècle futur, et dont la germination allait faire bientôt éclater la terre.

1 Rivelaines : pics de mineurs

Document 3

Texte C : Jean Giono (1895 - 1970), Regain, deuxième partie

1930

[Le village abandonné et son dernier habitant sont presque revenus à l'état sauvage ; mais Panturle, en fondant une famille avec sa compagne qui attend un enfant et en reprenant son activité d'agriculteur, va faire renaître le bonheur et la civilisation paysanne.]

Maintenant Panturle est seul.
Il a dit :
- Fille, soigne-toi bien, va doucement ; j'irai te chercher l'eau, le soir, maintenant. On a bien du contentement ensemble. Ne gâtons pas le fruit.
Puis il a commencé à faire ses grands pas de montagnard.
Il marche.
Il est tout embaumé de sa joie.
Il a des chansons qui sont là, entassées dans sa gorge à presser ses dents. Et il serre les lèvres.
C'est une joie dont il veut mâcher toute l'odeur et saliver longtemps le jus comme un mouton qui mange la saladelle du soir sur les collines. Il va, comme ça, jusqu'au moment où le beau silence s'est épaissi en lui et autour de lui comme un pré.
Il est devant ses champs. Il s'est arrêté devant eux. Il se baisse. Il prend une poignée de cette terre grasse, pleine d'air et qui porte la graine. C'est une terre de beaucoup de bonne volonté.
Il en tâte, entre ses doigts, toute la bonne volonté.

Alors, tout d'un coup, là, debout, il a appris la grande victoire.
Il lui a passé devant les yeux, l'image de la terre ancienne, renfrognée et poilue avec ses aigres genêts et ses herbes en couteau. Il a connu d'un coup, cette lande terrible qu'il était, lui, large ouvert au grand vent enragé, à toutes ces choses qu'on ne peut pas combattre sans l'aide de la vie.
Il est debout devant ses champs. Il a ses grands pantalons de velours brun, à côtes ; il semble vêtu avec un morceau de ses labours. Les bras le long du corps, il ne bouge pas. Il a gagné : c'est fini.
Il est solidement enfoncé dans la terre comme une colonne.

Document 4

Texte D : André Malraux (1901 - 1976), La Condition humaine, septième partie

1933

[Kyo, jeune révolutionnaire communiste responsable d'un groupe de combat chargé de prendre le pouvoir à Shangai en 1927, a été arrêté et exécuté. Sa femme May et son père Gisors, amateur d'opium, se retrouvent après sa mort.]

- Vous fumez beaucoup ? répéta-t-elle.
Elle l'avait demandé déjà, mais il ne l'avait pas entendue. Le regard de Gisors revint dans sa chambre :
- Croyez-vous que je ne devine pas ce que vous pensez, et croyez-vous que je ne le sache pas mieux que vous ? Croyez-vous même qu'il ne me serait pas facile de vous demander de quel droit vous me jugez ?
Le regard s'arrêta droit sur elle :
- N'avez-vous aucun désir d'enfant ?
Elle ne répondit pas : ce désir toujours passionné lui semblait maintenant une trahison. Mais elle contemplait avec épouvante ce visage serein. Il lui revenait en vérité du fond de la mort, étranger comme l'un des cadavres des fosses communes. Dans la répression abattue sur la Chine épuisée, dans l'angoisse ou l'espoir de la foule, l'action de Kyo demeurait incrustée comme les inscriptions des empires primitifs dans les gorges des fleuves. Mais même la vieille Chine que ces quelques hommes avaient jetée sans retour aux ténèbres avec un grondement d'avalanche n'était pas plus effacée du monde que le sens de la vie de Kyo du visage de son père. Il reprit :
- La seule chose que j'aimais m'a été arrachée, n'est-ce pas, et vous voulez que je reste le même. Croyez-vous que mon amour n'ait pas valu le vôtre, à vous dont la vie n'a même pas changé ?
- Comme ne change pas le corps d'un vivant qui devient un mort…
Il lui prit la main :
- Vous connaissez la phrase : "Il faut neuf mois pour faire un homme, et un seul jour pour le tuer". Nous l'avons su autant qu'on peut le savoir l'un et l'autre… May, écoutez : il ne faut pas neuf mois, il faut soixante ans pour faire un homme, soixante ans de sacrifices, de volonté, de… de tant de choses ! Et quand cet homme est fait, quand il n'y a plus en lui rien de l'enfance, ni de l'adolescence, quand vraiment il est un homme, il n'est plus bon qu'à mourir.
Elle le regardait atterrée ; lui regardait de nouveau dans les nuages :
- J'ai aimé Kyo comme peu d'hommes aiment leurs enfants, vous savez…
Il tenait toujours sa main : il l'amena à lui, la prit entre les siennes :
- Écoutez-moi ; il faut aimer les vivants et non les morts.
- Je ne vais pas là-bas pour aimer.
Il contemplait la baie magnifique, saturée de soleil. Elle avait retiré sa main.
- Sur le chemin de la vengeance, ma petite May, on rencontre la vie…
- Ce n'est pas une raison pour l'appeler.
Elle se leva, lui rendit sa main en signe d'adieu. Mais lui prit le visage entre les paumes et l'embrassa. Kyo l'avait embrassée ainsi, le dernier jour, exactement ainsi, et jamais depuis, des mains n'avaient pris sa tête.
- Je ne pleure plus guère maintenant, dit-elle avec un orgueil amer.

Document 5

Texte E : Albert Camus (1913 - 1960) – La Peste, V, 5

1947

[La peste a ravagé la ville d'Oran pendant presque un an, faisant des milliers de morts ; voulant sans cesse soulager la souffrance des hommes, le docteur Rieux a lutté de toutes ses forces contre l'épidémie, qui paraît désormais s'éloigner, ce qui donne lieu à de grandes réjouissances dans la cité.]

Mais cette nuit était celle de la délivrance, et non de la révolte. Au loin, un noir rougeoiement indiquait l'emplacement des boulevards et des places illuminés. Dans la nuit maintenant libérée, le désir devenait sans entraves et c'était son grondement qui parvenait jusqu'à Rieux.
Du port obscur montèrent les premières fusées des réjouissances officielles. La ville les salua par une longue et sourde exclamation. Cottard, Tarrou, ceux et celles que Rieux avait aimés et perdus, tous, morts ou coupables, étaient oubliés. Le vieux avait raison, les gommes étaient toujours les mêmes. Mais c'était leur force et leur innocence et c'est ici que, par-dessus toute douleur, Rieux sentait qu'il les rejoignait. Au milieu des cris qui redoublaient de force et de durée, qui se répercutaient longuement jusqu'au pied de la terrasse, à mesure que les gerbes multicolores s'élevaient plus nombreuses dans le ciel, le docteur Rieux décida alors de rédiger le récit qui s'achève ici, pour ne pas être de ceux qui se taisent, pour témoigner en faveur de ces pestiférés, pour laisser du moins un souvenir de l'injustice et de la violence qui leur avaient été faites, et pour dire simplement ce qu'on apprend au milieu des fléaux, qu'il y a dans les hommes plus de choses à admirer que des choses à mépriser.
Mais il savait cependant que cette chronique ne pouvait pas être celle de la victoire définitive. Elle ne pouvait être que le témoignage de ce qu'il avait fallu accomplir et que, sans doute, devraient accomplir encore, contre la terreur et son arme inlassable, malgré leurs déchirements personnels, tous les hommes qui, ne pouvant être des saints et refusant d'admettre les fléaux, s'efforcent cependant d'être des médecins.
Écoutant, en effet, les cris d'allégresse qui montaient de la ville, Rieux se souvenait que cette allégresse était toujours menacée. Car il savait ce que cette foule en joie ignorait, et qu'on peut lire dans les livres, que le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais, qu'il peut rester endormi dans les meubles et le linge, qu'il attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses, et que, peut-être, le jour viendrait où, pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse.

Quel est le message de Maupassant dans cette fin du roman Une vie ?

Texte A : Guy de Maupassant (1850 - 1893), Une vie, chapitre XIV

1883

Rosalie répondit : "Eh bien, elle est morte, c'te nuit. Ils sont mariés, v'là la petite." Et elle tendit l'enfant qu'on ne voyait point dans ses lignes.
Jeanne la reçut machinalement et elles sortirent de la gare, puis montèrent dans la voiture.
Rosalie reprit : "M. Paul viendra dès l'enterrement fini. Demain à la même heure, faut croire."
Jeanne murmura "Paul…" et n'ajouta rien.
Le soleil baissait vers l'horizon, inondant de clarté les plaines verdoyantes, tachées de place en place par l'or des colzas en fleur, et par le sang des coquelicots. Une quiétude infinie planait sur la terre tranquille où germaient les sèves. La carriole allait grand train, le paysan claquant de la langue pour exciter son cheval.
Et Jeanne regardait droit devant elle en l'air, dans le ciel que coupait, comme des fusées, le vol cintré des hirondelles. Et soudain une tiédeur douce, une chaleur de vie traversant ses robes, gagna ses jambes, pénétra sa chair ; c'était la chaleur du petit être qui dormait sur ses genoux.
Alors une émotion infinie l'envahit. Elle découvrit brusquement la figure de l'enfant qu'elle n'avait pas encore vue : la fille de son fils. Et comme la frêle créature, frappée par la lumière vive, ouvrait ses yeux bleus en remuant la bouche, Jeanne se mit à l'embrasser furieusement, la soulevant dans ses bras, la criblant de baisers.
Mais Rosalie, contente et bourrue, l'arrêta : "Voyons, voyons, madame Jeanne, finissez ; vous allez la faire crier."
Puis elle ajouta, répondant sans doute à sa propre pensée : "La vie, voyez-vous, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit."

En quoi la dernière page de Regain de Jean Giono, présentée dans le document suivant, est-elle un dénouement pour le personnage ?

Texte C : Jean Giono (1895 - 1970), Regain, deuxième partie

1930

[Le village abandonné et son dernier habitant sont presque revenus à l'état sauvage ; mais Panturle, en fondant une famille avec sa compagne qui attend un enfant et en reprenant son activité d'agriculteur, va faire renaître le bonheur et la civilisation paysanne.]

Maintenant Panturle est seul.
Il a dit :
- Fille, soigne-toi bien, va doucement ; j'irai te chercher l'eau, le soir, maintenant. On a bien du contentement ensemble. Ne gâtons pas le fruit.
Puis il a commencé à faire ses grands pas de montagnard.
Il marche.
Il est tout embaumé de sa joie.
Il a des chansons qui sont là, entassées dans sa gorge à presser ses dents. Et il serre les lèvres.
C'est une joie dont il veut mâcher toute l'odeur et saliver longtemps le jus comme un mouton qui mange la saladelle du soir sur les collines. Il va, comme ça, jusqu'au moment où le beau silence s'est épaissi en lui et autour de lui comme un pré.
Il est devant ses champs. Il s'est arrêté devant eux. Il se baisse. Il prend une poignée de cette terre grasse, pleine d'air et qui porte la graine. C'est une terre de beaucoup de bonne volonté.
Il en tâte, entre ses doigts, toute la bonne volonté.

Alors, tout d'un coup, là, debout, il a appris la grande victoire.
Il lui a passé devant les yeux, l'image de la terre ancienne, renfrognée et poilue avec ses aigres genêts et ses herbes en couteau. Il a connu d'un coup, cette lande terrible qu'il était, lui, large ouvert au grand vent enragé, à toutes ces choses qu'on ne peut pas combattre sans l'aide de la vie.
Il est debout devant ses champs. Il a ses grands pantalons de velours brun, à côtes ; il semble vêtu avec un morceau de ses labours. Les bras le long du corps, il ne bouge pas. Il a gagné : c'est fini.
Il est solidement enfoncé dans la terre comme une colonne.

Que fait Camus dans l'extrait présenté, correspondant à la fin du roman La Peste ?

Texte E : Albert Camus (1913 - 1960) – La Peste, V, 5

1947

[La peste a ravagé la ville d'Oran pendant presque un an, faisant des milliers de morts ; voulant sans cesse soulager la souffrance des hommes, le docteur Rieux a lutté de toutes ses forces contre l'épidémie, qui paraît désormais s'éloigner, ce qui donne lieu à de grandes réjouissances dans la cité.]

Mais cette nuit était celle de la délivrance, et non de la révolte. Au loin, un noir rougeoiement indiquait l'emplacement des boulevards et des places illuminés. Dans la nuit maintenant libérée, le désir devenait sans entraves et c'était son grondement qui parvenait jusqu'à Rieux.
Du port obscur montèrent les premières fusées des réjouissances officielles. La ville les salua par une longe et sourde exclamation. Cottard, Tarrou, ceux et celles que Rieux avait aimés et perdus, tous, morts ou coupables, étaient oubliés. Le vieux avait raison, les gommes étaient toujours les mêmes. Mais c'était leur force et leur innocence et c'est ici que, par-dessus toute douleur, Rieux sentait qu'il les rejoignait. Au milieu des cris qui redoublaient de force et de durée, qui se répercutaient longuement jusqu'au pied de la terrasse, à mesure que les gerbes multicolores s'élevaient plus nombreuses dans le ciel, le docteur Rieux décida alors de rédiger le récit qui s'achève ici, pour ne pas être de ceux qui se taisent, pour témoigner en faveur de ces pestiférés, pour laisser du moins un souvenir de l'injustice et de la violence qui leur avaient été faites, et pour dire simplement ce qu'on apprend au milieu des fléaux, qu'il y a dans les hommes plus de choses à admirer que des choses à mépriser.
Mais il savait cependant que cette chronique ne pouvait pas être celle de la victoire définitive. Elle ne pouvait être que le témoignage de ce qu'il avait fallu accomplir et que, sans doute, devraient accomplir encore, contre la terreur et son arme inlassable, malgré leurs déchirements personnels, tous les hommes qui, ne pouvant être des saints et refusant d'admettre les fléaux, s'efforcent cependant d'être des médecins.
Ecoutant, en effet, les cris d'allégresse qui montaient de la ville, Rieux se souvenait que cette allégresse était toujours menacée. Car il savait ce que cette foule en joie ignorait, et qu'on peut lire dans les livres, que le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais, qu'il peut rester endormi dans les meubles et le linge, qu'il attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses, et que, peut-être, le jour viendrait où, pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse.

Quel message Malraux livre-t-il à la fin de son livre La Condition humaine ?

Texte D : André Malraux (1901 - 1976), La Condition humaine, septième partie

1933

[Kyo, jeune révolutionnaire communiste responsable d'un groupe de combat chargé de prendre le pouvoir à Shangai en 1927, a été arrêté et exécuté. Sa femme May et son père Gisors, amateur d'opium, se retrouvent après sa mort.]

- Vous fumez beaucoup ? répéta-t-elle.
Elle l'avait demandé déjà, mais il ne l'avait pas entendue. Le regard de Gisors revint dans sa chambre :
- Croyez-vous que je ne devine pas ce que vous pensez, et croyez-vous que je ne le sache pas mieux que vous ? Croyez-vous même qu'il ne me serait pas facile de vous demander de quel droit vous me jugez ?
Le regarde s'arrêta droit sur elle :
- N'avez-vous aucun désir d'enfant ?
Elle ne répondit pas : ce désir toujours passionné lui semblait maintenant une trahison. Mais elle contemplait avec épouvante ce visage serein. Il lui revenait en vérité du fond de la mort, étranger comme l'un des cadavres des fosses communes. Dans la répression abattue sur la Chine épuisée, dans l'angoisse ou l'espoir de la foule, l'action de Kyo demeurait incrustée comme les inscriptions des empires primitifs dans les gorges des fleuves. Mais même la vieille Chine que ces quelques hommes avaient jetée sans retour aux ténèbres avec un grondement d'avalanche n'était pas plus effacée du monde que le sens de la vie de Kyo du visage de son père. Il reprit :
- La seule chose que j'aimais m'a été arrachée, n'est-ce pas, et vous voulez que je reste le même. Croyez-vous que mon amour n'ait pas valu le vôtre, à vous dont la vie n'a même pas changé ?
- Comme ne change pas le corps d'un vivant qui devient un mort…
Il lui prit la main :
- Vous connaissez la phrase : "Il faut neuf mois pour faire un homme, et un seul jour pour le tuer". Nous l'avons su autant qu'on peut le savoir l'un et l'autre… May, écoutez : il ne faut pas neuf mois, il faut soixante ans pour faire un homme, soixante ans de sacrifices, de volonté, de… de tant de choses ! Et quand cet homme est fait, quand il n'y a plus en lui rien de l'enfance, ni de l'adolescence, quand vraiment il est un homme, il n'est plus bon qu'à mourir.
Elle le regardait atterrée ; lui regardait de nouveau dans les nuages :
- J'ai aimé Kyo comme peu d'hommes aiment leurs enfants, vous savez…
Il tenait toujours sa main : il l'amena à lui, la prit entre les siennes :
- Ecoutez-moi ; il faut aimer les vivants et non les morts.
- Je ne vais pas là-bas pour aimer.
Il contemplait la baie magnifique, saturée de soleil. Elle avait retiré sa main.
- Sur le chemin de la vengeance, ma petite May, on rencontre la vie…
- Ce n'est pas une raison pour l'appeler.
Elle se leva, lui rendit sa main en signe d'adieu. Mais lui prit le visage entre les paumes et l'embrassa. Kyo l'avait embrassée ainsi, le dernier jour, exactement ainsi, et jamais depuis, des mains n'avaient pris sa tête.
- Je ne pleure plus guère maintenant, dit-elle avec un orgueil amer.

Quel message Zola donne-t-il à la fin du roman en utilisant une métaphore filée de la germination ?

Texte B : Émile Zola (1840 - 1902), Germinal, septième partie, chapitre VI

1885

[Étienne Lantier a été l'un des principaux artisans de la révolte et de la grève des mineurs fatigués de la misère, de l'exploitation et de la souffrance. Mais le mouvement a échoué et la répression a eu raison des revendications ouvrières : le héros est obligé de quitter le bassin minier.]

Mais Étienne, quittant le chemin de Vandame, débouchait sur le pavé. À droite, il apercevait Montsou qui dévalait et se perdait. En face, il avait les décombres du Voreux, le trou maudit que trois pompes épuisaient sans relâche. Puis, c'étaient les autres fosses à l'horizon, la Victoire, Saint-Thomas, Feutry-Cantel ; tandis que, vers le nord, les tours élevées des hauts fourneaux et les batteries des fours à coke fumaient dans l'air transparent du matin. S'il voulait ne pas manquer le train de huit heures, il devait se hâter, car il avait encore six kilomètres à faire.
Et sous ses pieds, les coups profonds, les coups obstinés des rivelaines1 continuaient. Les camarades étaient tous là, il les entendait à chaque enjambée. N'était-ce pas la Maheude, sous cette pièce de betteraves, l'échine cassée, dont le souffle montait si rauque, accompagné par le ronflement du ventilateur ? À gauche, à droite, plus loin, il croyait en reconnaître d'autres, sous les blés, les haies vives, les jeunes arbres. Maintenant, en plein ciel, le soleil d'avril rayonnait dans sa gloire, échauffant la terre qui enfantait. Du flanc nourricier jaillissait la vie, les bourgeons crevaient en feuilles vertes, les champs tressaillaient de la poussée des herbes. De toutes parts, des graines se gonflaient, s'allongeaient, gerçaient la plaine, travaillées d'un besoin de chaleur et de lumière. Un débordement de sève coulait avec des voix chuchotantes, le bruit des germes s'épandait en un grand baiser. Encore, encore, de plus en plus distinctement, comme s'ils se fussent rapprochés du sol, les camarades tapaient. Aux rayons enflammés de l'astre, par cette matinée de jeunesse, c'était de cette rumeur que la campagne était grosse. Des hommes poussaient, une armée noire, vengeresse, qui germait lentement dans les sillons, grandissant pour les récoltes du siècle futur, et dont la germination allait faire bientôt éclater la terre."

1 Rivelaines : pics de mineurs

À quel courant littéraire appartiennent les romanciers qui refusent le schéma traditionnel du roman (début, nœud de l'histoire, péripéties, dénouement) ?

À la fin du roman Le Rouge et le Noir, Julien est condamné à mort et exécuté. Comment peut-on caractériser cette fin ?

À la fin de Bel-Ami de Maupassant, le héros est présenté comme triomphant et prêt à se lancer en politique. Comment peut-on caractériser cette fin ?

Quel plan correspond à la réponse à la problématique posée ?

La dernière page d'un roman évoque forcément le dénouement de l'histoire. C'est le moment où l'intrigue est résolue. Le lecteur quitte les personnages qu'il a suivis tout au long du récit, il attend une fin satisfaisante. Le destin du héros doit être réglé, les péripéties se sont terminées. Lorsque le lecteur ferme un livre, il a souvent besoin de sentir qu'il a fait le tour des personnages, que l'histoire était bien menée.
Toutefois, tous les romans ne présentent pas des fins "fermées". D'une part, certains romans ne sont pas construits selon le schéma traditionnel de péripéties, nœud et dénouement de l'histoire. D'autre part, certains romans surprennent le lecteur par leur fin ouverte. Enfin, certains auteurs peuvent avoir d'autres buts que celui de clore leur récit.
Ainsi, on peut se demander si la dernière page doit uniquement livrer au lecteur le dénouement de l'intrigue. N'y a t-il pas d'autres finalités à la dernière page d'un livre ?
Dans une première partie, nous nous concentrerons sur la dernière page de roman comme dénouement de l'histoire. Dans une seconde partie, nous parlerons des romans qui n'ont pas de dénouement. Enfin, nous nous intéresserons au message que les écrivains livrent à la fin de leurs écrits.

I

La dernière page de roman comme dénouement de l'histoire

A

La fin des péripéties

  • Traditionnellement, la dernière page d'un roman est la fin des péripéties. Le héros a terminé son aventure, il a surmonté les épreuves rencontrées sur son chemin. Cette définition correspond bien au récit tel qu'il se conçoit dans l'Antiquité. À la fin de l'Odyssée, Ulysse rentre enfin chez lui, il retrouve sa femme et restaure l'ordre dans son royaume. Après avoir vécu de nombreuses aventures, il est enfin en paix. Le récit de ce poème épique concerne le retour d'Ulysse à Ithaque.
  • La fin d'un roman est donc le dénouement du nœud de l'intrigue. Dans l'exemple cité plus haut, Ulysse est maudit par Poséidon qui l'empêche de rentrer chez lui. La fin du récit est donc la résolution de ce nœud.
  • Les romans chevaleresques du Moyen Âge présentent ce type d'intrigues, les chevaliers sont confrontés à de multiples péripéties, mais à la fin ils finissent toujours par terminer leur périple (on peut citer Lancelot ou le Chevalier à la charrette).
B

L'aboutissement du héros

  • Le dénouement est donc l'aboutissement du personnage. Le héros a atteint son but. Dans les romans où les héros sont des guerriers ou des chevaliers, comme vu plus haut, le but est simple : les obstacles sont surmontés. Cependant, l'aboutissement du personnage n'est pas simplement la fin de son périple. Il s'agit également de l'aboutissement personnel, la fin du parcours de vie du héros.
  • Ainsi, dans Les Misérables, Victor Hugo offre au lecteur le parcours vers la rédemption de Jean Valjean. Ancien forçat envoyé pendant des années au bagne, il ressort de prison sans aucune illusion sur la nature humaine. Un homme d'Église se montre bon avec lui et le héros décide alors de dédier sa vie à faire le bien. À la fin du roman, il avoue son passé de forçat à Marius, mari de sa fille adoptive Cosette. D'abord rejeté, il est ensuite reconnu pour ses bontés. Il meurt entouré par le couple de jeunes gens qui l'aiment. Le héros est donc pardonné, et sa bonté est consacrée. L'aboutissement du personnage est ici moral. Il a atteint son but.

Toutefois, les fins de roman ne sont pas toutes des dénouements. Il existe en effet des romans qui ne reposent pas sur de véritables péripéties, avec des nœuds d'intrigue, et ne nécessitent donc pas ce dénouement traditionnel.

II

Les romans sans dénouement

A

Le retour sur le passé et réflexion sur le sens de la vie

  • La dernière page d'un roman n'est pas nécessairement la fin des péripéties ou l'aboutissement du personnage. Elle peut être l'occasion d'un retour sur le passé. Le héros repense à son parcours, il réfléchit sur sa vie. Il effectue une méditation sur le temps, sur son existence. C'est ce que fait Frédéric dans L'Éducation sentimentale de Flaubert.
  • C'est également ce que fait Rastignac à la fin du Père Goriot de Balzac. Il ne revient pas tant sur son propre passé mais il réfléchit à la vie du père Goriot. Il réalise que la bonté qu'il a eue pour ses filles n'est pas récompensée. La réflexion de Rastignac endurcit son cœur, ce qui le pousse vers l'arrivisme dont il fera preuve dans la suite du roman, Le Bal de Sceaux et particulièrement les Illusions perdues.
  • La dernière page est alors une ouverture vers l'avenir d'un des personnages. Dans l'extrait proposé dans le corpus, la fin de La Condition humaine de Malraux, l'auteur propose également une réflexion sur la vie, sur le monde, le sens de l'existence de l'homme. La tristesse de May semble insurmontable et s'oppose à l'attitude de Gisors, qui tente de la réconforter. Les deux personnages sont les tristes survivants d'un roman tragique.
B

Relancer l'action

  • Certains romans se terminent sur une ouverture vers l'avenir, où l'action est relancée. Ainsi, dans Bel-Ami de Maupassant, le parcours du héros semble terminé. Duroy est monté très haut dans la société, il épouse une jeune femme de bonne famille, il est riche. Toutefois, cela ne semble pas lui suffire. La dernière page du roman le présente comme toujours assoiffé de pouvoir, désireux de continuer ses conquêtes féminines, et espérant se faire une carrière en politique. Le roman est donc une ouverture, le parcours de Duroy n'est pas fini, il ne fait que commencer.
  • On peut lire de la même manière la fin de Germinal. Le héros a échoué, la révolte qu'il avait préparée avec les mineurs n'a rien donné et la femme qu'il aimait est morte. Étienne Lantier n'est cependant pas pessimiste. Zola propose une fin lyrique, où la nature est en plein renouvellement. La vie triomphe sur tout. C'est donc une fin optimiste ; l'auteur sous-entend ainsi que la lutte du héros n'est pas vaine, qu'un jour il triomphera.

La dernière page du roman est surtout l'occasion pour l'auteur de délivrer son message. Ce dernier peut prendre différentes formes.

III

Le message de l'auteur

A

Fin heureuse, fin tragique

  • La fin d'un roman peut être heureuse ou malheureuse. Ce constat, évident, n'est pourtant pas négligeable. La dernière page du roman est importante, elle est ce que le lecteur va retenir. L'auteur y délivre donc son message.
  • Il y a les fins heureuses, comme celle de Regain de Jean Giono, qui voit le héros triomphant, joyeux, et il y a les fins malheureuses, comme Le Rouge et le Noir, où le héros Julien est exécuté. Toutefois, certaines fins sont plus nuancées.
  • Ainsi, Germinal est un roman sombre, mais Zola choisit de le terminer sur une touche optimiste, sur un lyrisme qui chante la vie. De même, Une vie de Maupassant est très souvent pessimiste, dur, mais l'auteur choisit de clore son ouvrage sur la modeste philosophie de Rosalie : "La vie, voyez-vous, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit".
  • Qu'importe donc la tonalité du roman, la fin est le moment où l'auteur fait passer son message final et pour Zola et Maupassant, il s'agit d'un message optimiste dans ces deux romans.
B

Les fins critiques ou satiriques

  • Le dénouement peut aussi être une critique ou une satire. Ainsi, la fin de Bel-Ami, de façon implicite, est une critique des liens corrompus entre les mondes de la presse et de la politique. Duroy, jeune homme sans talent autre que sa beauté, a réussi à monter tout en haut de la société. Il est sans scrupules et incarne l'individualisme, l'arrivisme et l'opportunisme dans les milieux bourgeois du XIXe siècle. Il est montré triomphant, comme un roi, et le narrateur laisse supposer qu'il n'est qu'au début de son triomphe.
  • De même, la fin de La Peste de Camus semble heureuse. La maladie qui a ravagé la ville semble avoir disparu. Les habitants font la fête. Toutefois, le docteur Rieux se montre pessimiste, ce dénouement ne semble pas aussi joyeux qu'il paraît. Le héros livre une réflexion désabusée sur la vie, sur les hommes. Il sait que la maladie peut revenir un jour. Camus parle ici de totalitarisme, et non de la vraie maladie de la peste. Il s'agit donc d'une mise en garde contre le fascisme.
C

Les fins esthétiques

  • Les fins de roman ne sont pas seulement des dénouements d'intrigues. Elles peuvent aussi avoir un but purement esthétique.
  • Le message de l'auteur est en effet parfois un message littéraire. Il confirme dans sa dernière page sa vision de la littérature. De nombreux ouvrages du courant littéraire le Nouveau Roman présentent des fins peu satisfaisantes pour le lecteur puisque l'intrigue n'est pas résolue : il n'y a pas de message sur la vie, pas d'ouverture. On peut ainsi citer les ouvrages de Michel Butor. Dans L'Emploi du temps, il cherche à n'utiliser que le présent. C'est la forme qui compte, pas le contenu.
  • Toutefois, on peut se demander s'il est vraiment possible de faire "un roman sur rien", comme le souhaitait Flaubert en écrivant Madame Bovary. Un auteur dit toujours quelque chose dans sa dernière page. Le réalisme de Flaubert tue les personnages. Lorsqu'Emma et Charles meurent à la fin du roman, c'est le romantisme et l'amour romantique qui meurent avec eux.

En conclusion, la dernière page d'un roman est très importante. Elle correspond souvent au dénouement de l'intrigue, lorsque le roman est construit sur le schéma classique de péripéties, nœud et donc dénouement. Elle conclut le parcours du héros, que ce parcours soit physique ou moral. Toutefois, certains romans ne présentent pas ce dénouement traditionnel car il n'y a pas de véritables obstacles dans le récit. La dernière page peut prendre la forme d'une méditation sur la vie, sur le parcours spirituel du personnage ou sur son parcours intérieur. Le roman peut aussi se terminer par une critique, implicite ou non, de la société. Enfin, certains écrits comme ceux du Nouveau Roman proposent des fins esthétiques. Ce qui compte, ce n'est pas l'évolution du héros ou la conclusion des péripéties. L'auteur délivre son dernier message, sur la vie, sur l'histoire ou le personnage, sur l'art. La fin d'un roman est donc toujours importante puisque c'est ce que retient le lecteur.

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