Des exemples de pratiques de l'agriculture durable selon la Commission européenne
Library Briefing, bibliothèque du Parlement européen
2013
Parmi les pratiques dites durables, on peut citer à titre d'exemples :
- La lutte biologique contre les parasites, l'agriculteur utilisant des prédateurs naturels comme la coccinelle plutôt que des pesticides pour combattre les pucerons.
- Le remplacement des engrais chimiques par des engrais organiques tel que le fumier des animaux d'élevage au sein de l'exploitation, ce qui constitue également un moyen de renforcer son autonomie.
- Le recours à des principes agronomiques d'équilibre, mis à mal par l'intensification de la production et la spécialisation des cultures, tels que les rotations de cultures ou l'assolement. La rotation permet, en effet, de casser le cycle de développement des insectes ravageurs ou des mauvaises herbes ; l'intégration des légumineuses comme les pois et les fèves permet au sol de capter naturellement l'azote et donc de réduire le recours aux engrais azotés chimiques.
- Labourer moins, ou moins profondément, ce qui réduit la perturbation du sol et le recours aux machines agricoles, consommatrices d'énergie.
Une meilleure performance économique pour l'agriculture bio
Marie-Sophie Dedieu, Alice Lorge, Olivier Louveau, Vincent Marcus, INSEE : "Les exploitations en agriculture biologique : quelles performances économiques ?"
2017
Les viticulteurs en agriculture biologique génèrent en moyenne un chiffre d'affaires de 17 000 euros par hectare, soit 46 % de plus qu'en conventionnel, notamment grâce à des prix de vente supérieurs (de 10 % à 40 % selon les produits). Malgré des frais de personnel plus d'une fois et demie supérieurs en bio […], cette meilleure valorisation des vins bio permet d'obtenir [des bénéfices] de 6400 euros à l'hectare contre 3700 euros pour les viticulteurs conventionnels.
Classer les différents éléments permettant de présenter les deux documents proposés.
Il a été rédigé par la Commission européenne.
Il décrit les performances économiques de l'agriculture biologique.
C'est un texte de 2013.
Il a été rédigé par l'INSEE.
C'est un texte de 2017.
Il décrit des pratiques de l'agriculture durable.
Document 1
Document 2
Le document 1 est un texte de la Commission européenne rédigé en 2013. Il décrit différentes pratiques de l'agriculture durable. Le document 2 est un extrait du dossier de l'Institut national des statistiques et des études économiques (INSEE) de 2017 sur les performances de l'agriculture biologique. Cet extrait aborde plus particulièrement les performances économiques des viticulteurs en agriculture biologique.
Le document 1 donne plusieurs exemples consistant à utiliser des moyens naturels et des pratiques différentes pour limiter l'usage des intrants chimiques. Classer les différents éléments en fonction du type de préconisations.
Utilisation "des engrais organiques tels que le fumier des animaux d'élevage au sein de l'exploitation"
"labourer moins, ou moins profondément"
"l'agriculteur utilisant des prédateurs naturels comme la coccinelle"
"l'intégration des légumineuses comme les pois et les fèves"
"les rotations de cultures ou l'assolement"
Utilisation de moyens naturels
De nouvelles pratiques
Dans le document 1, pour limiter l'usage des intrants chimiques (insecticides, fongicides, etc.), la Commission européenne encourage l'utilisation de moyens naturels et de nouvelles pratiques. Parmi les moyens naturels, elle préconise le remplacement des engrais chimiques par des engrais organiques "tel[s] que le fumier des animaux d'élevage", le recours à des "prédateurs naturels tels que la coccinelle plutôt que des pesticides pour combattre les pucerons".
La Commission européenne préconise aussi l'utilisation de nouvelles pratiques telles que la "rotation des cultures ou l'assolement", et notamment "l'intégration des légumineuses comme les pois et les fèves". Enfin, elle encourage à "labourer moins, ou moins profondément".
D'après le document 2, comment peut-on expliquer que les viticulteurs en agriculture biologique réalisent une meilleure performance économique ?
Les viticulteurs en agriculture biologique réalisent un chiffre d'affaires de 46 % supérieur à ceux de l'agriculture conventionnelle car ils pratiquent des prix supérieurs. Ils ont cependant des frais de personnel plus importants, mais malgré ces frais, les bénéfices restent plus conséquents que dans l'agriculture intensive.
D'après le document 2, dans quelle proportion les viticulteurs bio font-ils des bénéfices supérieurs aux viticulteurs conventionnels ?
Le document 2 précise que les viticulteurs bio font des bénéfices de 46 % supérieurs aux viticulteurs conventionnels.